+ come back and haunt me. (silley)

BY FABERRY FROM TUMBLR
› silley valentine, odair

› he about to lose me

Tu es amoureux en ce moment ? Amoureuse moi ? Vous rigolez j'espère ! Les sentiments amoureux c'est pour les faibles, ceux qui ne savent pas quoi faire de leurs vies. Je trouve ça pathétique d'aimer, c'est une perte d'énergie et de temps incroyable ! Je n'ai jamais été amoureuse et sincèrement, je doute réussir à l'être un jour, je m'aime trop pour m'infliger ça et pour réussir à partager mon amour propre pour quelqu'un d'autre.Y a quoi dans ton sac à main/tes poches ? Si vous saviez ! Vous voulez la liste ? Dans mes poches, il n'y a généralement rien, puisque je suis très souvent en robe. Mais dans mon sac à main, vous trouverez une trousse de maquillage avec du rouge à lèvre, de la poudre, du mascara et un fiole de parfum, ensuite j'ai un kit de couture, toujours très utile pour une femme, un kit de secours, avec des pansements, du désinfectant, bref tout ce blabla, j'ai mon porte monnaie où se trouvent mes cartes, mon chéquier, bref mes papiers importants, j'ai des tampons, des capotes, trois ou quatre, mon téléphone bien évidemment et un petit carnet avec un stylo, dans lequel j'écris tout ce qui me passe par la tête. Que représente le mariage pour toi ? Je n'ai pas une mauvaise opinion du mariage, au contraire, je trouve ça beau quand on a trouvé l'amour et quand on est prêt pour ça. Honnêtement, ça ne sera jamais pour moi, il faut être réaliste, mais mes parents eux sont mariés depuis plus de trente ans et là je trouve ça merveilleux. Comment imagines tu l'homme de ta vie ? L'homme de ma vie ? Je ne l'imagine pas, je ne pense pas le trouver et de toute manière, je n'ai pas envie de le trouver. J'aime : la mode, lire, qu'on me complimente, aller dans les petites librairies pour dénicher des trésors, les hommes bruns aux yeux bleus. J'aime pas : ma patronne, partager, le désordre, qu'on me donne des ordres et qu'on me contredise, oh oui ça je déteste par-dessus tout. Comment trouves-tu Austen Valley ? Honnêtement, je suis née ici, c'est ma ville, je l'adore, elle est belle, les gens sont.. Bon non les gens sont les gens mais la ville en elle-même est parfaite, je m'y sens très bien et ça a toujours été le cas.

› seal it with a kiss

+ PSEUDO/PRÉNOM : Cough Syrup./Marion. + ÂGE : 17 YO. + RÉGION : Limousin/Aquitaine. + COMMENT AS TU CONNU LE FORUM ? : Bazzart+Pauline. + AVATAR : Dianna Agron. + COMMENTAIRES : Il est parfait notre bébé.

› over to you nom

---

what's real can't die, you only get what you give, just dont be afraid to leave. Je crois que c'est à cette époque précisément que j'ai commencé à vraiment apprécier Cicely, cette fille qui prétendait tout savoir, junior, qui tentait de m'apprendre la vie, moi qui était senior, qui avait tout ce que je voulais, des parents plus que gentils, ou plutôt plus que soumis, un copain exclusif avec qui m'envoyer en l'air. J'aurais sûrement pu la remettre à sa place, ce n'est pas ce qui m'aurait gêné et c'est sûrement ce qu'elle attendait au fond, que je lui dise de se mêler de ses affaires, ne plus entendre parler de moi, je pense qu'à cette époque c'est ce qu'elle voulait réellement. Et puis ce jour-là où cette sale peste de Sarah avait décidé de me dire mes quatre vérités en plein milieu du couloir, m'humiliant, personne n'avait jamais osé s'en prendre à moi, par peur que je ne révèle ce que je savais sur eux, des petits secrets de lycéen, que je prenais un malin plaisir à découvrir, pour faire chanter les petites pestes dans le genre de Sarah. Mais ce jour là, elle a détruit ma carapace et je me suis jurée que plus jamais ça n'arriverait. Le lendemain, la seule personne qui me salua à part Niels fût Cicely, c'est à ce moment là que je compris que je pouvais compter sur quelqu'un, même si parfois l'une comme l'autre nous avons envie de nous gifler, au fond, nous sommes sûrement les meilleures amies qui puisse exister, mais à notre façon.

i guess you didn’t care, and i guess i liked that and when i fell hard you took a step back without me. Je crois que Niels a été ma relation la plus longue, mais nous étions lycéens et au fond, je ne pense qu'il était attaché à moi, du moins pas plus qu'amicalement, si on peut dire ça. Lui et moi ça a toujours été le genre de relation compliqué qu'ont la peste et l'enfoiré du lycée, vous savez, ces deux personnes qui détestent tout le monde sauf eux-même, qui se prennent pour les rois et qui à la fin du lycée, ont du mal à accepter que tout est fini.. Et bien c'était nous. Mais tout a une fin et quand la remise des diplômes fût passée, la suite fût clairement annoncée, je n'existerais plus pour lui et il espérait que ce serait pareil pour moi, à l'époque je faisais la grimace parce que j'aimais ce qu'il m'apportait, mais je me suis rapidement rendue compte qu'il n'était un sur dix millions d'autres. "Honnêtement Sil, on va pas dans la même Université, on fera pas la même chose de nos vies, je pense pas que ça sert à quoi que ce soit qu'on continue à se voir ou même à avoir n'importe quel contact" Cela me fit sourire à l'époque, comme s'il avait besoin d'en faire tout un drame, il se croyait dans une série télévisée ? Non il voulait sûrement faire croire, à je ne sais qui car nous étions seuls, que c'est lui qui avait mis un terme définitif à notre relation. "Comme si on avait besoin que tu rendes ça aussi théâtral, tu me rends mes clés, je te rends les tiennes, et on en parle plus." Même pour nous dire au revoir nous n'avions montré aucun signe d'affection, même après près de deux ans de "relation". Quand je lui mis sa clé dans la main j'eu quand même un pincement au coeur que j'avais tout fait pour oublier et ne pas montrer, nous n'avions rien ajouter, nous nous étions souri et en étions resté là, comme deux idiots ou comme si nous venions de briser un contrat qui nous forçait à rester ensemble.

and they'll tell you now, you're the lucky one, yeah they'll tell you now you're the lucky one but can you tell me now you're the lucky one. Je crois que je n'ai jamais compris pourquoi Cicely restait avec Logan, et vice versa d'ailleurs. Je l'aimais beaucoup lui aussi, il était gentil et nous nous connaissions depuis très longtemps nous aussi, même si parfois je l'insupportais, mais honnêtement, ils avaient sûrement raté leurs jeunesses respectives, ils n'avaient pas profité de la vie comme moi je l'avais fait et comme je le faisais encore. Ceci dit, j'étais contente pour eux, ils avaient trouvé ce que beaucoup de personnes cherchent encore à quarante ans, mais je voulais juste faire comprendre à Cicely qu'un jour elle se rendrait peut-être compte qu'elle est passée à côté de quelque chose de complètement différent et de sûrement bien plus amusant que de rester avec le même homme pendant des années, voir toute sa vie au vu de leur tout nouvel engagement. Ce jour-là, nous étions rien que Logan et moi dans un bar, Cicely n'étant pas encore arrivée. "Hum, au fait, tu sais qui j'ai vu l'autre jour ?" "Ton ancienne maîtresse ?" j'arquai un sourcil puis explosai de rire en voyant sa mine désespérée, "Ohh ça va, je rigole. T'as vu qui alors ?" "Niels ! Il n'a pas changé, il m'a serré la main, on aurait dit un homme d'affaire avec la très haute impression de soi.. Bref toi au masculin !" Il me fit un sourire forcé, bien renvoyé. "Ahhhh ! Je sais, je l'ai croisé aussi l'autre jour et on doit prendre un verre demain soir." "Sérieusement ? Tu crois vraiment que t'as besoin de lui ? Je sais comment ça va finir votre histoire !" J'avais levé les yeux au ciel et changé de sujet, il m'agaçait à un point quand il essayait de se mêler de ma vie ou de mes choix. Moi je savais juste une chose: on a qu'une vie et voir Niels n'était pas reconnu comme un crime.

i shouldn't have let you go and now you're out my sight , yeah. show me how you wanted it to be, tell me baby 'cause i need to know now. "Mademoiselle Odair ?" Je me tournai en entendant mon nom et aussi parce que j'avais reconnu la voix, Niels Colleman, LE Niels Colleman, l'unique, canon, comme toujours. "Monsieur Colleman." Pour changer, nous nous sourîmes et il me prit même dans ses bras, enfin pas trop longtemps non plus. "Tu traînes toujours dans les bars comme une petite débauchée ?" Cela me fit sourire, c'était un pic mais je le pris immédiatement à la rigolade, il ne valait mieux pas prendre la mouche avec lui. "Comme tu peux le voir. Mais je te signale que c'est toi qui m'y a conduite donc. Mais toi non plus tu n'as pas changé, tu es toujours ce mec arrogant et insupportable." "ça fait même pas cinq minutes que je suis là et tu m'agresses déjà ? La courtoisie n'est toujours pas dans ton langage !" C'était ça nous deux, une petite vanne et cela tournait au règlement de compte, on finissait par faire le constat de tous nos défauts, que bien entendu, nous avions en commun. Et au final, on couchait ensemble, mais pas cette fois, j'avais un autre rendez-vous juste après, avec mon bureau. "Bah voyons, et toi tu ne sais toujours pas être gentil à ce que je vois, abruti !" Voilà à quoi ressemblait notre relation avant ces dernières années et apparemment, rien ne changerait jamais. Ce soir-là, nous étions partis fâchés puis nous nous étions revus quelques jours plus tard, comme si de rien était.

when you see my face hope it gives you hell, hope it gives you hell, when you walk my way hope it gives you hell, Hope it gives you hell. A l'époque quand je m'étais promise de ne plus me laisser marcher sur les pieds par qui que ce soit, j'aurais dû prendre en compte le fait que je pourrais avoir une patronne abominable. Étonnement les collègues du bureau me répétaient que nous étions faites pour nous entendre puisque nous étions les deux-même, égocentriques et insensibles. Mais si j'avais été à ce point là, je m'en serais rendue compte non ? Je n'exploite pas les gens quand même, du moins je l'espère ! Bref, elle coupa court à toutes mes pensées, avec son regard froid et arrogant, "Silley je veux mon café habituel dans dix minutes et envoyez absolument mes notes sur le manuscrit de Stéphane. Oh et.. Je veux mon café chaud cette fois." Je serrai les dents et me levai, je devais prendre sur moi, ce boulot d’éditrice était tout ce dont je rêvais depuis des années et maintenant que j'étais l'assistante de l’Éditrice la plus connue et respectée en ville, je ne pouvais pas faiblir. Mais mon dieu que je la détestais.