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 dark moves of love (jason)

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Josephine Bradford

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MessageSujet: dark moves of love (jason)   dark moves of love (jason) EmptyLun 29 Oct - 17:25


jason & joey
DARK MOVES OF LOVE

Moi ce qui me passionne c’est les mots, la pesanteur, le souffle, la vie que l’auteur a placé en chacun d’eux pour faire une phrase. Que veut dire une phrase de Woolf, de Faulkner, de Garnett ? C’est énorme ! On pourrait passer des mois sur la scène d’exposition du Tartuffe. Mes doigts fins et délicats parcourent l’échine fibreuse du livre, les pages vivent en elles, par elles. Elles n’ont pas besoin de mon regard ni de mon interprétation pour vivre. L’art n’est pas là pour discourir. L’art est là, c’est tout. Les tableaux, les vipères, les étoiles, n’en ont rien à faire de nos gueules d’anges, elles sont pour elles-mêmes et c’est tout. J’ai terminé ce livre. Encore un. Pas moins de sept cette semaine. Enfin non, je me corrige, sept achetés, pas sept lus. Je claque un fric monstre dans les bouquins. Je ne sais pas, c’est ce besoin irrémédiable de posséder. Non pas de tout posséder, mais de les posséder eux, ces livres, ces auteurs, ces mots, cette réalité, cette sensibilité. Posséder les émotions. A côté de ça je fais des sacrifices, j’en oublie même de manger. Ce n’est pas avec des salaires de bonne que je vais aller loin. Bonne, je déteste ce job. Bien sûr, je respecte toutes ces femmes de ménage, ces mères de famille qui luttent pour survivre. Allez quoi Joey, depuis le temps que tu étais au chômage, après tout c’est un job comme un autre non ? Allez dire ça à celles qui doivent récurer les chiottes et aux putes tiens ! Je crois que c’est surtout à cause d’elle. Elle, Kira, que j’en veux à ce job. Bien sûr, je ne serais jamais allé de moi-même postuler dans l’hôtel où elle officie, en fait ça ne me serait jamais venu à l’esprit de devenir bonne. Bien sûr c’est provisoire, le temps de trouver quelque-chose … Enfin c’est ce qu’on dit, au début. Que l’esprit humain est restreint parfois. Ou peut-être n’est-ce que le mien ? Non, je ne suis pas si exceptionnelle que ça. Moi ce que je voudrais c’est m’occuper des mots, m’occuper des émotions. Mangez des livres, mangez ! Les grands auteurs ce sont qui ? Ce sont les personnages de Mentalist et de Lie to Me, de purs génies, ils arrivent à capter l’essence même de l’être. Le fait de devoir quelque-chose à cette bonne femme me dégoûte. Je pensais Si elle croit que c’est parce qu’on travaille au même endroit que je vais lui faire la causette, elle se fourre le doigt dans l’œil. Et puis, la hiérarchie ne fréquente par les petites gens des balais. Moi j’aime bien mes petites collègues, toutes plus âgées, toutes sages, des exemples d’humanité, digne dans leur blouse verte. Kira ne la pas fait pour me faire plaisir, elle la fait pour se faire plaisir à elle, et à contrecœur en plus, pour plaire à Jason. J’ai essayé de l’apprécier, je le voulais vraiment au début. La perspective que mon frère retrouve quelqu’un me réjouissait, mais je parlais trop vite, ils ne se fréquentaient pas, ils couchaient ensemble, s’engueulaient dès que cela allait plus loin puis recouchaient. Jason mérite tellement mieux qu’une relation instable. Mais il faut que j’arrête de parler car on sonne à la porte. Deux minutes, je reviens.

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H. Jason Bradford

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MessageSujet: Re: dark moves of love (jason)   dark moves of love (jason) EmptyLun 29 Oct - 23:33







Nulle amie ne vaut une soeur.▬ Depuis mon arrivé ici je n’ai plus jamais prononcé le prénom de Thaïs que ce soit avec ma sœur ou avec quelqu’un d’autre. Avec Joey je faisais comme si de rien, comme si elle n’avait jamais existé, j’imagine qu’elle a dû faire de même elle de son côté. Quoi qu’il en soit pour notre propre tranquillité je ne remettais pas le sujet Thaïs sur le tapis, conscient qu’à part nous blessé ça ne nous apporterait rien de bon. Et pourtant j’allais devoir me confié à quelqu’un et rapidement parce que je ne pouvais pas garder ce que j’avais cette nuit-là, peut-être est-ce que j’avais rêvé, peut être que j’avais imaginé la silhouette de Thaïs, peut être oui mais si tel était le cas pour quelle raison je me suis retrouvé dans le salon à me disputer avec Kira ? Non je n’avais pas rêvé cette nuit je le savais parfaitement. Comme souvent je me suis dirigé vers l’appartement de ma sœur. Joey avait beau vivre toute seule depuis deux ans je ne pouvais m’empêcher d’aller la voir tous les jours quand je ne travaillais pas pour être sûr que tout aller bien et qu’elle ne manquait de rien. Elle était certes adulte mais elle restait ma petite sœur et j’ai toujours gardé un œil sur elle ce n’est pas aujourd’hui que ça risque de changer. En plus j’apporte de quoi grignoter peut être pourrions-nous nous mettre devant un film pour que je puisse oublier petit à petit l’image du fantôme qui était venu hanter ma nuit. Nous pourrions aussi parler de son travail. Elle était devenue femme de ménage dans l’hôtel ou Kira travaillait. J’en avais touché un mot à la jeune femme parce que je savais que ma sœur ne savait pas vraiment dans quelle branche se lancer et qu’elle était à la recherche de travail. Je voulais l’aider financièrement mais je crois que Joey à sa fierté et je peux parfaitement le comprendre. Elle souhaitait son indépendance et parfois je pense qu’elle est restée près de moi parce qu’elle avait peur qu’après le départ de Thaïs je fasse une connerie. Peut être qu’elle avait raison finalement. C’est sa présence qui m’a guidé jusqu’à la rive et qui m’a permis de me ressaisir. C’est donc sans prévenir – un peu comme d’habitude finalement – que j’ai frappé à sa porte. La jeune femme devait surement être plongée dans une de ses lectures passionnantes. J’envié ça chez elle. J’ai toujours voulu rêver grâce à la lecture, j’aurais aimé avoir la tête dans les nuages mais je suis quelqu’un qui a les pieds sur terre et cela dans toutes les situations. Un sourire s’inscrit sur mon visage quand je l’a voit ouvrir la porte. Je fais donc un pas vers elle et dépose un baiser sur son front. « Bonjour petite sœur. Comment ça va ? » Sans attendre son accord j’entre chez elle et je dépose le sac de nourriture sur la table. « J’ai pensé que quelques petites choses à gringotter te ferais du bien. A tous les coups tu as oubliée de manger. » Elle était tellement tête en l’air que parfois elle louper des repas sans même s’en rendre compte. J’avais l’habitude.


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Josephine Bradford

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MessageSujet: Re: dark moves of love (jason)   dark moves of love (jason) EmptyMar 30 Oct - 0:25


jason & joey

Quand on parle du loup, d’accord c’est cliché, mais bon, bref, voilà papa ours qui m’attend sur le seuil de ma porte. Quand j’ouvre je sais pertinemment que c’est lui. D’ailleurs j’ai appris à reconnaître le bruit que fait la sonnette quand il appuie dessus, vous me direz, ce n’est pas très difficile vu le nombre de personnes qui viennent chez moi. C’était surtout vu le nombre de personnes qui viennent s’aventurer dans ce quartier résidentiel. Vieux, délabré, usé … L’immeuble tombe en lambeaux, ce n’est pas la joie mais c’est tout ce que je peux me payer. Pourtant dieu sait que j’en ai fait des études, poussées par Jason. Et voilà où ça m’a mené. Regardez, nulle part, un trou à rat, un appartement miteux, un métier de femme de ménage. Ce n’est pas grave, je me suis fait de grandes amies parmi mes collègues. Elles sont toutes noires, tiens comme c’est étrange. Et plus vieilles, certaines ont des enfants à nourrir, elles n’avaient pas les moyens de faire des études, d’autres devraient être à la retraite mais elles n’ont pas de quoi finir leurs vieux jours, alors elles travaillent encore, non, elles triment. Elles triment à se peler les genoux, à s’éplucher la colonne vertébrale. Elles triment. Un jour elles tomberont en lambeaux comme le papier peint du couloir de l’immeuble, leur chair s’effritera comme les escaliers du bâtiment. Mais pas seulement elles, nous tous. Seule la mort apporte l’égalité éternelle, et encore … Mon frère et là, il attend sur le pas de la porte, des lunettes noires lui ceignent le regard. Il en porte souvent, même à cette époque automnale. Peut-être qu’aujourd’hui c’est pour une raison particulière, peut-être que cette fois c’est pour cacher quelque-chose, des yeux gonflés, rougeoyants. Pourquoi est-ce que je pense ça tout à coup ? Certains diront intuition féminine. D’autres parce que je suis sa sœur tout simplement. Pourtant il arbore un sourire radieux quand j’ouvre la porte. Il est tellement beau, tellement classe, mais quand il porte une tenue décontractée, il fait toujours tâche sur le fond du couloir quand j’ouvre ma porte sur sa venue. Doucement il vient me déposer un baiser sur le front et entre dans mon humble demeure en ôtant ses lunettes noires. Par derrière je lui saute au cou, tant je suis heureuse de le voir. Non, ça ne fait pas longtemps qu’on ne s’est pas vu mais j’ai toujours réagis comme cela, une vraie pile quand il est là. Il est mon modèle, mon mentor, mon tout, mon moi. Je crois que je n’ai jamais su me détacher de son emprise et que dans ses bras j’aimerais rester toujours, redevenir une petite fille et le rester. « Ca va, ça va, la forme. Et toi ? Comment va mon papa ours ? » Syndrome de Peter Pan. Ses bras offrent la meilleure protection contre tout ce qui entoure. Je ne me sens jamais plus en sécurité qu’avec lui. Pourquoi j’ai quitté la maison ? Je ne le sais. Il le fallait, c’est un mal pour un bien je sais, mais un mal quand même. Mais avec lui je restais une petite fille, je ne grandissais pas et je ne me prenais pas en main, maintenant je dois apprendre à vivre seule et à donner du sens à ma vie. Enfin maintenant maintenant, depuis déjà deux ans quand même. Jason dépose le pack sur la table, j’ai beau être femme de ménage, mon appartement n’est pas celui de la fée du logis non plus. C’est petit c’est bordélique, on s’empêtre les pieds, il y en a partout, des articles de journaux, des photos de magazines, des ouvrages théoriques, des thèses imprimées sur internet ... enfin quand monsieur l’ordinateur et madame l’imprimante le veuillent bien. Parfois je me demande comment un amas considérable de culture peut tenir dans si peu d’espace. Mais après tout, toutes nos connaissances s’entassent bien comme des cadavres dans les fosses communes de notre cerveau. La métaphore n’est pas si inapproprié que cela voyez-vous, contrairement à ce que l’on pourrait penser. C’est vrai après tout, regardez tout ça, toute cette culture que j’amasse, c’est bien beau, mais concrètement, ça ne mène à quoi, ça me sert à quoi ? A vivre oui, à survivre ça c’est sûr. Mais je ne sais pas l’utiliser. Je ne sais que faire de mon intellect. J’envie les manuels, ont savent faire quelque-chose de leurs dix doigts, les artisans laisseront toujours une trace de leur passage par exemple. Et moi, qu’est-ce que je fais ici, à part lire et m’instruire encore et toujours ? Rien. Et peut-être que ce job n’est pas si bien que cela. C’est vrai, après tout il me procure assez d’argent pour vivre, je n’ai pas besoin de grand-chose, et mes livres je vais les trouver d’occasion. De fait, je me complais dans ma situation et ne cherche pas d’autre alternative. J’ai un travail qui me permet de subvenir à mes besoins réduits pour que ma paye puisse y répondre alors je me « repose un peu sur mes lauriers » et quand je ne travaille pas je lis, je ne cherche rien d’autre. Je souris en apprenant ce que contiens le sac en papier, Jason est tellement attentionné. « Hum hum … alors qu’est-ce qu’il y a là dedans ? » m’enquis-je.
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MessageSujet: Re: dark moves of love (jason)   dark moves of love (jason) EmptyMar 30 Oct - 17:53







Nulle amie ne vaut une soeur.▬ Dès que j’étais en contact avec ma petite sœur j’avais l’impression de revenir à mon adolescence quand elle était encore toute petite et que je lui lisais des histoires pour qu’elle s’endorme. Je l’ai surement un peu trop dorloté mais elle était née sans mère et notre père n’avait pas vraiment la palme du père de l’année. Je pouvais le comprendre mais pas elle, elle était bien trop jeune. A la mort de notre père je voulais la protégée de la vie, j’avais fait face à deux deuils en moins de dix ans et je voulais qu’elle puisse grandir comme les autres petites filles. Sans que personne ne me le demande j’étais devenu son protecteur et son père ensuite c’était comme une évidence pour moi. Comme d’habitude je dépose un baiser sur son front avant de rentrer chez elle et de déposé le sac contenant tous ce que je lui avais acheté. Elle s’est jeté sur mon dos et mon sourire s’est élargi, elle n’était pas la seule à avoir besoin de moi, j’avais aussi besoin d’elle, dès que j’étais en sa présence j’oubliais totalement ma colère ou ma peine, c’était comme un calmant pour moi. C’est à elle que j’aurais dû téléphoner la veille au lieu de ruminer tout ça toute la nuit. Peu importe il ne fallait pas qu’elle s’inquiète et je devais faire de mon mieux pour lui cacher mes angoisses, je lui dirais la vérité dans quelques minutes, en attendant je profitais de son sourire. « Je vais bien oui. » J’avais pour habitude de cacher mes sentiments et cela depuis un peu plus de huit ans. Surement par peur de lui faire du mal. Comme si elle était encore une petite fille de sept ans. Je changeais donc de conversation et je lui expliqué que j’avais acheté quelques petites choses pour grignoter, elle était tête en l’air et ne prenait pas le temps de déjeuner ou de diner pour mon plus grand malheur. Elle était très bonne cuisinière mais ne mangeais presque rien. Curieuse, elle s’est approchée de moi pour voir ce qu’il y avait dans le sac, bien sûr je le refermais pour l’embêter un peu. Je l’ai dit dès que nous étions ensemble on dirait de vrais gamins. « Dans le sac il y a tout plein de chocolat. » Je savais qu’elle avait le chocolat en horreur depuis qu’elle était enfant, alors que tous les enfants apprécie ses douceurs sucrées elle, elle n’en mangeait pas. Je dois dire que ça doit être de famille puisque je n’en suis pas fan non plus. « Je plaisante bien sûr, j’ai pris tous ce que aimes. » Je lui donne donc enfin le sac avant de reprendre la parole. « Et une amie à l’hôpital m’a conseillé un bouquin que je t’ai mis à l’intérieur, je t’avoue que j’ai la flemme de le lire donc si tu veux le lire en premier ça m’arrangerait bien. » J’aimais bien lire mais avec mon travail j’avais très peu de temps à consacrer à la lecture, je préférais sortir quand j’en avais l’occasion plutôt que de rester cloitrer au fond de mon lit avec un épais bouquin. Rester enfermer chez moi je ne pouvais pas. Après ça, je m’avance dans le salon, maniaque je ne pouvais m’empêcher de ranger un peu l’appartement de ma cadette. Je ne supportais pas le bordel, certes elle était chez elle maintenant mais ça ne m’empêche pas de nettoyer un peu en venant ici. Déjà quand elle était petite elle aimait tout laisser trainer et je repassais derrière elle sans arrêt, je tiens ça de ma mère, elle ne supportait pas le moindre grain de poussière, je n’en suis heureusement pas là. Quand je fais le ménage j’ai l’impression de ne plus rien avoir dans la tête. Ça me vide l’esprit. « Joey… Y a un truc que je dois te dire. » Le ton de ma voix c’était surement alourdi mais je voulais lui dire la vérité, je lui devais après tout. « Hier soir… J’ai vue Thaïs devant ma porte. » Et voilà c’était dit !


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MessageSujet: Re: dark moves of love (jason)   dark moves of love (jason) EmptyVen 2 Nov - 15:39


jason & joey

Je fis une petite moue quand Jason m’annonçait qu’il apporter tout un tas de chocolat. Mais au fond je savais qu’il bluffait. Il était cependant sympathique de jouer à ce petit jeu, de faire semblant, de faire l’enfant. Jason sourit et délivra le paquet de l’enceinte de sa main en le faisant glisser sur la table jusqu’à moi. M’apprêtant alors de déplier le rebout replié sur lui-même su paquet en papier, je sentais la gourmandise me guettait. Jason avait raison, il y avait tout ce que j’aimais, un smoothie kiwi concombre carotte, des abricots séchés et un muffin aux myrtilles. « Oh jutem » baragouinais-je en le serrant par la taille et l’embrassant sur la joue. Et puis Jason me parla d’un livre, en effet, le fond du paquet était bien dur, il y avait un livre couché, comme un socle. Un livre conseillé par une de ses collègues de l’hôpital. J’eu un petit rictus, j’avais peur de tomber sur un best-seller où l’auteur met l’histoire en priorité sur le style. Qu’importe, je le lirais toujours. « Oui en gros tu voudrais que je le lise et que t’en fasse un résumé c’est ça ? Ou tu veux que je te dise s’il vaut le coup ou pas ? » demandais-je enjouée. Je ne pouvais pas lui en vouloir d’être fainéant puisque devenir médecin n’est pas donné à tout le monde. Encore aujourd’hui j’ai bien du mal à imaginer comment a-t-il fait pour s’occuper de lui et s’occuper de moi. Je pense que j’en serais incapable aujourd’hui. Dès lors, Jason se mit à faire la poussière et la ménage comme il le faisait souvent. Ca me gênait souvent et ne le voyant faire je me disais que la prochaine fois je ferais mon ménage pour qu’il arrive dans un appart tout propre, mais à chaque fois j’oubliais. Et alors qu’il se penchait en me tournant le dos pour ramasser des articles et autres corpus documentaires qui traînaient jonchés sur le sol, Jason commença à parler d’une manière que je n’aimais pas trop. Vous savez, quand quelqu’un commence, avant de vous dire ce qu’il a à dire, a dire qu’il a quelque-chose à vous dire. Ca sonne toujours comme une mise en garde et en général ce qui suit est toujours dramatique ou alors compliqué. En effet, si la chose serait évidente et banale il la balancerait telle qu’elle. Mais quoi, qu’est-ce qu’il pouvait bien nous arriver de pire que la mort de nos parents pour qu’il introduise la chose ainsi. A-t-il perdu son boulot, son logement ? Est-il malade ?! S’il ne pouvait me le dire qu’en me tournant le dos c’est que c’était forcément difficile à dire, alors grave. Tha… quoi ? La bombe était lâchée. Thaïs. Tha-ïs. Je secouais ma tête comme pour faire sortir cette idée de ma tête, mais elle eu plutôt bientôt fait de faire le tour de mon esprit pour me revenir en plein dans le nez. « Quoi ? Tu veux dire Thaïs, notre Thaïs ? » Je n’en revenais pas. Attendez, hier soir, devant sa porte ? C’est bon j’ai compris. Attirant Jason avec moi sur le clic-clac qui me servait de canapé et de lit et souffla un instant. Essayer de trouver les mots. Ne rien brusquer. « Ecoute Jason … Je sais que tu ne t’es jamais remis de son départ … je ne pensais pas que la douleur était encore là, je pensais que tu avais réussi à tourner la page … enfin tu as essayé. » disais-je d’une voix douce en posant finalement mes mains sur les siennes. « Mais tu sais, il faisait nuit et tu t’es peut-être trompé, ce n’était sûrement pas elle ou alors tu as du rêvé. » J’avais terriblement peur que mes paroles enfoncent encore plus mon frère que je sentais en détresse.
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MessageSujet: Re: dark moves of love (jason)   dark moves of love (jason) EmptyMer 7 Nov - 19:09







Nulle amie ne vaut une soeur.▬ « Oui fait moi un petit résumé ma collègue avait l’air enchanté de m’en parler. » Je tenterais surement de le lire mais d’ici là la jeune femme voudra un résumé ou au moins savoir si je l’avais lu. Cette collègue était adorable et très intelligente j’étais persuadé que le livre allait plaire à ma jeune sœur. Elle était cultivée et aimait se cultiver encore plus. Je n’ai même pas lu le résumé du bouquin mais il semblait intéressant d’après cette jeune femme. Comme toujours, Joey, le lirait et me ferait un résumé et selon le compte rendu je ne finirais pas le lire dans six mois voir un an peut-être. En gros quand j’aurais le temps. Mais avec mon travail, mes sortis et mes conquêtes je n’avais déjà pas trop le temps de dormir alors me posais tranquillement avec un bon livre me semblait totalement irréalisable. Je préfère m’amuser. Voir du monde. Dès que je suis seul je cogite. Je pense trop. Je réfléchis et après je déprime. Du coup je n’allais à mon appartement seulement quand j’étais obligé pour dormir, me nourrir et prendre une bonne douche. Alors que je rangeais un peu l’appartement de ma petite sœur je sais que je dois lui dire la vérité, lui dire pour quelle raison je suis ici, bien sûr même si Thaïs n’était pas venu chez moi je serais quand même allé voir Joey mais j’y serais allé sans stress cette fois ci. C’est à ce moment là que je l’ai lâché, son prénom, le prénom que je n’avais plus utilisé depuis dix ans. Thaïs… Elle était revenue et je devais dire la vérité à ma sœur, je lui devais bien ça après m’avoir supporté quand j’étais au fond du gouffre. Quand j’étais tombé si bas que l’alcool était ma seule véritable amie. C’est donc doucement… Tranquillement… Que je lui avoue la vérité. J’entends dans le son de sa voix qu’elle est surprise, surement autant que moi quand j’ai ouvert ma porte. J’étais toujours dos à elle, je ne savais pas comment elle allait réagir, je ne savais pas si elle allait s’écrouler ou au contraire être folle de rage. Mais elle m’a pris le bras et m’a amené jusqu’au canapé. Il fallait bien que je confronte son regard comme un homme et non comme un enfant. J’hochais la tête quand elle me demande si c’était bien notre Thaïs. Oui ça c’est sûr. Et là j’écoute les paroles de ma sœur, ça rentre bien dans mes oreilles mais je ne comprends pas son discours. Elle croyait que j’étais fou ? Elle croyait que j’étais saoul ? J’avais bien vue Thaïs devant ma porte et ce n’était pas une hallucination, c’était elle et bien elle. Je n’étais pas malheureux avant son arrivé, bien sûr je pense encore à elle mais de là à dire que j’imagine la jeune femme faut pas rêver. « Joey… Je ne suis pas dingue. Je n’ai pas bu. Ça fait dix ans qu’elle est partie et je ne la rêve plus, je ne l’imagine plus au coin d’une rue… C’était elle…. J’en suis sûr, elle m’a parlé. » Je mentais un petit peu dans cette histoire parce que parfois la nuit quand j’étais dans mes rêves ou dans mes cauchemars je voyais, Thaïs, et parfois je me réveille en sursaut et je me vois encore lire ce papier qui m’a détruit pendant un long moment. « Elle est revenue… Et je sais même pas pourquoi… J’ai fermé la porte comme un gosse. » Je me sentais encore honteux d’avoir fermé la porte comme un enfant qui se cache d’un monstre.



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