viens petite fille, dans mon comic strip.

BY PRETTYCAPTURES FROM TUMBLR
› moira “birdy”, fitzgerald

› he about to lose me

Tu es amoureux en ce moment ? Eh bien... je n'en sais rien. Je n'suis pas sûre... mais je crois bien, oui. Ça va faire un moment déjà que lorsque je le croise j'ai les mains moites, et mon taux de maladresse atteint des sommets. Pourtant, il n'a pas l'air de s'en rendre compte... Il me fait un effet foudroyant, il est unique et à mes yeux, il est tout ce que je peux désirer... Quand je le regarde, j'ai l'impression que tout mon corps va fondre, et dès qu'il s'en va ou s'éloigne de moi, j'ai la sensation de tomber de haut... Mais c'est trop tôt pour moi, j'ai si peur. Je ne veux pas recommencer, je veux arrêter de tomber. Y a quoi dans ton sac à main/tes poches ? Alors, alors... vous savez à quel point les femmes sont ordonnées, mmh ? Eh bien pour commencer, prenez le résultat, multipliez-le par six, et vous saurez à quel point mon sac à main peut être en bazar. Des tickets de métro datant de plusieurs mois, mes papiers, ma carte d'identité, mon permis, d'autres broutilles administratives, un formulaire de commande de livres, mes clés d'appartement, de voiture, de mon magasin et de la réserve, mon téléphone portable, mon iPod, des écouteurs entortillés impossibles à démêler, un stylo ouvert à moitié sec, des bouts de papier au fond de mon sac, une boîte de chewing-gums, un miroir de poche, un tube de rouge à lèvre, des mouchoirs, un bloc-note, un autre crayon (mais avec son bouchon cette fois-ci), des tickets de caisse en tout genre, un porte-clé en forme de chat sans clé dessus, mon porte-monnaie, un livre de poche... en fait, je crois que mon sac est plus grand à l'intérieur.Que représente le mariage pour toi ? Le mariage, hein ? Comme pour beaucoup de jeunes filles, c'est un rêve, bien sûr... Mais je ne suis pas assez mièvre pour fantasmer sur une belle robe blanche, parce que j'ai été déçue et trompée. Meurtrie, détruite... Il faudra vraiment qu'on me redonne d'abord foi en l'amour, avant de me passer la bague au doigt. Pour répondre à la question plus précisément, je ne dis pas non, mais pas tout de suite. C'est un instant unique dans une vie, je ne veux pas le gâcher en précipitant mon choix pour divorcer trois mois plus tard... Comment imagines-tu l'homme ou la femme de ta vie ? Je ne l'imagine pas... en fait, je ne l'imagine plus, très exactement. C'est une situation un peu paradoxale, à vrai dire. Je suis un cœur d’artichaut, c'est là mon plus gros point faible, et ça m'a coûté beaucoup. Avant j'imaginais l'homme de mes rêves grand, brun, ténébreux... le cliché de l'homme parfait, et le portrait que dresseront sans doute 90% des femmes. Je pensais l'avoir trouvé, et ma vie s'est tout d'un coup éclairé, il y a quelques années... jusqu'à me faire trahir, et perdre tout espoir de retomber amoureuse. L'homme parfait, hein ? Les hommes ne peuvent pas être parfaits. Les hommes sont tous vicieux, cruels et indignes de confiance. Puis il est arrivé... En fait, l'homme parfait a toujours été là, seulement je ne le voyais pas. Aujourd'hui c'est chose faite. J'aime : Beaucoup de trop choses pour les lister, d'autant plus qu'elles sont diverses et variées... Ça va des chaussettes roses à la cuisine italienne, en passant par la ville de Paris et les maisons de style victoriennes. J'aime la cuisine chinoise, l'automne et l'hiver, les feux de cheminée, les cafés fumant, dessiner dans la buée sur les vitres, les longues douches chaudes lors de nuits froides, le bruit de craquement lorsqu'on marche dans de la neige fraîche, éclater le papier à bulle, sentir le vent dans mes cheveux, les couleurs du ciel lors des levers de soleil, les robes volantes, la couleur bleue, le vert émeraude, la musique country, les magasines féminins, les chemises d'homme trop grandes pour moi, les cerises, les poires, les pommes, lire, vivre, écrire, rêver. J'aime pas : La liste sera forcément moins longue, et peut être un peu plus exhaustive... Je n'aime pas les araignées, les fruits de mer, les personnes hypocrites, tomber amoureuse et la souffrance que cela peut entraîner, avoir les pieds qui dépassent de la couverture, me disputer avec les gens que j'aime, les jeans pattes d'éléphant, faire la vaisselle, avoir mal au dos après une longue journée de travail, et Anthony. Surtout Anthony. Je le hais, je le hais, je le hais. Comment trouves-tu Austen Valley ? Pour tout dire, j'ai été plutôt agréablement surprise... J'ai emménagé ici lorsque je n'étais encore qu'une lycéenne toute jeune et rebelle, et la ville ne me plaisait pas plus que ça. Elle me répugnait, même, mais bon vous savez bien ce que c'est la crise d'adolescence... Depuis je m'y suis habituée, et aux jours d'aujourd'hui je me surprends même à la chérir. Ses petites rues, sa place, ses allées propres et ordonnées... C'est une ville calme où je peux être sûre de couler des jours paisibles.

› seal it with a kiss

Voici le test de psychologie. Celui ci est très important, puisque c'est grâce à celui-ci, que nous pourrons déterminer ton groupe. Mettre en gras les bonnes réponses. (une seule réponse par question).

› over to you now

◇ is there somebody who still believes in love? Pendant tout le début de notre vie, nous sommes recroquevillés sur nous-mêmes, bien au chaud, à dormir paisiblement et à cogner presque sur commande. Nous sommes sereins, nous ne demandons rien à personne... Et puis soudain, notre vie commence à sombrer dans le chaos. On nous expulse de notre cocon, on nous vide de notre liquide vital ; on suffoque. On crie, on pleure, on ne veut pas sortir. On nous tire, nous tiraille, nous traîne au dehors... Et puis il y a cette lumière aveuglante qui nous brûle les yeux, tant qu'on est obligé de garder nos paupières fermées, alors que nous sommes nus, exposés à un monde qui ne veut pas de nous. On aurait préféré se la couler douce au fond de ce liquide chaud, seul, dans notre bulle. La cruauté du monde commence dès la naissance. Nous y sommes confrontés en permanence, et pourtant voilà comment les grandes personnes appellent ça : l'innocence. D'autres, par abus de langage, appellent ça l'amour.

J'ai été expulsée du ventre de ma mère un vingt-sept janvier, à vingt-trois heures quarante-deux exactement. Après une journée entière de travail, elle a poussé un râle de soulagement lorsque ma tête est enfin sortie... Elle sourit, mon père également. Le temps sembla s'arrêter l'espace d'un instant, alors que personne ne savait à quel point ma vie serait compliquée par la suite. Pourtant, ma mère n'aspirait qu'à une vie tranquille, et loin de de tous problèmes, pour moi. Ça ne sera pas aussi simple... Moira pas-de-deuxième-prénom Fitzgerald. Ma vie venait de commencer.

J'aurais pu avoir le profil idéal d'une princesse de contes de fée ; celle à qui tout souriait, et qui attendait désespérément l'arrivée de son prince charmant sur son fidèle destrier. Mais les épreuves de ma vie m'ont appris à ne pas croire en l'amour... L'amour est une simple tornade, un ouragan, un cyclone qui dévaste tout sur son passage. Au départ, il vous fait croire à un simple zéphyr, une légère bise agréable, puis il vous enveloppe dans son manteau, et vous vous retrouvez en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire au centre de la catastrophe. Peu après, votre cœur est ravagé, consumé, en lambeaux. Et on ne s'en remet qu'avec peine. C'était jusqu'à présent l'histoire tragique de ma mère, que mon père avait quitté avec quinze ans d'une union parfaite. Il nous avait laissé alors que je n'étais qu'une enfant... Nous n'avions plus rien. Ma mère était forte, mais elle n'avait plus de pilier sur lequel se reposer. Elle venait de subir les désastres de l'amour, une catastrophe naturelle comme une autre, qui venait de retourner sa vie en un clignement de paupière. « Ne fais jamais confiance aux hommes », m'avait-elle dit. « Ils sont fourbes et cruels, tu souffriras ». J'aurais mieux fait de l'écouter, mais j'étais stupide... J'avais sous-estimé le charme du sexe opposé, et sa prédisposition à la manipulation.

La musique est forte, je n'entends que les coups de basse qui émanent des enceintes gigantesques placées de chaque côté de la scène. Les mains en l'air, je saute et me balance, paupières closes et cheveux lâchés. Les bras au ciel, un sourire sur le visage, mes lèvres tentent de calquer aux paroles de la chanson de ce groupe inconnu, à cette soirée à laquelle j'avais été invitée... Je n'avais jamais été de nature très fêtarde, mais je n'étais pas la dernière pour m'amuser. Bien que j'aurais préféré passer ma soirée derrière un livre, un bon roman d'aventures, de capes et d'épées. Mes amis m'avaient conseillé de faire vivre mon côté jeune, alors ainsi soit-il. Soudain, je sens le coude de quelqu'un contre ma colonne vertébrale, suivi d'un petit cri grave, une voix masculine. Me retournant, j'affiche une mine désolée et fais de grands signes avec les bras pour montrer mon embarras... Paniquée, je tenais à m'excuser et bafouillais des excuses gauches et inaudibles. « Pardon ! Pardon, je suis vraiment confuse... ». La situation était plutôt gênante, et la luminosité était si basse que je n'avais même pas encore aperçu le visage de mon interlocuteur... Il possédait une voix suave, cependant, ce qui n'était pas déplaisant. Pour rattraper mon erreur, je l'invitais à se rendre du côté du bar, pour que j'éponge ce qui ressemblait à de la bière sur son t-shirt blanc... « Pardonnez-moi, je suis vraiment vraim... » « Alors comme ça, quand les anges tombent du ciel ils renversent des boissons ? » Je rêve, où était-il en train de... me draguer ? Wow. C'était nouveau. Silencieuse, je le fixais avec des yeux ronds et un sourire béat, alors qu'il s'appliquait à essuyer son t-shirt à l'aide d'une serviette en papier. « Renverser des bières sur les gens ça rapproche, pas vrai ? » « À vrai dire, je ne suis pas si maladroite d'habitude... » « Anthony. Anthony Ludvigsen. Enchanté, charmante renverseuse de boissons... ». Un sourire. Puis un autre. Puis quelques contacts. Ce soir là, je ne dormis pas chez moi.

◇ there's no way you can ring the alarm. Oh, mais dans quoi m'étais-je embarquée ? Le manège de l'amour était vraiment sans pitié, et ne vous laissait pas une seconde de répit... Moi qui était d'habitude cynique et blasée, j'avais l'impression de m'être transformée, comme un papillon qui venait d'éclore. Anthony me faisait me sentir vivante, comme une véritable jeune femme que j'étais... Cependant, ça ne semblait pas du goût de tout le monde et surtout pas de celui de mon meilleur ami. Il n'avait de cesse de m'avertir à son sujet, de me mettre en garde, de me retenir... « Je tiens trop à toi pour que tu te laisses avoir par un mec pareil ! Mais t'es aveugle ou quoi ?! Il se sert de toi, merde Moira ! » « Si tu m'aimais vraiment tu ne dirais pas ce genre de choses... C'est faux. C'est infondé. C'est vraiment n'importe quoi, arrête un peu ». Nous nous disputions beaucoup plus qu'avant, c'était tellement désagréable. Mais par bonheur, c'était dans les bras d'Anthony que je me retrouvais chaque soir, comme dans un rêve, nageant dans le romantisme. Si ma mère avait connu les dommages de l'amour, j'en connaissais pour l'instant les vertiges et les moments les plus précieux. Toutes ces nuits dans ses bras, tous ces baisers et ces heures passées à ne rien se dire, à se fixer dans les yeux. Mon esprit fleur bleue avait eu raison de moi, et je me laissais faire, je n'avais plus peur de rien. Pour Anthony, j'aurais pu déplacer des montagnes par la pensée, traverser des océans et marcher des kilomètres, s'il avait été au bout du chemin. J'étais amoureuse, et ma joie était communicative... J'étais amoureuse, toutes mes défenses étaient rabaissées, je n'avais rien à craindre. Rien à craindre, sauf que j'étais sans défense, justement... J'ouvre la porte, comme chaque soir après ma journée de travail dans ma librairie. Mon dos est souffrant, mes jambes me pèsent, mais la simple pensée de retrouver enfin Anthony me console. J'avais échappé de justesse à mes heures supplémentaires, ma charmante stagiaire ayant accepté de faire ce travail à ma place. L'odeur familière de mon appartement (notre appartement, en réalité) me chatouille les narines, et je reconnais le désordre rassurant du salon : les couvertures, la cheminée allumée, les assiettes entassées sur la table basse. J'évolue dans l'entrée pour aller déposer mon manteau sur la paterre en plastique, puis j'entends quelques bruits... À pas de loups, je me faufile dans le couloir. J'allais le surprendre, c'était sûr... Surprise ! je crierai. Et puis je le couvrirai de baisers. Cependant en poussant la porte, je découvris qu'une autre s'en était déjà chargée. Allongé sur le lit, il semblait se payer du bon temps avec une jeune blonde qui... enfin... criait plutôt fort. Affligée, je ne pris même pas la peine de dire quoi que ce soit. De toute manière, aucun son n'arrivait à franchir la barrière de mes lèvres, c'était insensé. C'était vraiment de la science-fiction, ce n'était pas réel... Ce n'était pas réel, putain dites-moi que ce n'était pas réel ! « Oh... oh merde. Merde merde merde. CHERIE ! Chérie reviens ! Moira... Moira ! Putain, Moira non ! C'est pas c'qu... » « C'est que ce que je crois, hein ? Je n'ai plus rien à faire dans ta vie. Pourquoi ? Pourquoi, Anthony... ? ». Les larmes commençaient à monter dans ma gorge, mais je tenais à rester digne... Il ne méritait pas ma clémence. « Mon amour... mon amour, c'était une erreur, et ce n'est pas du tout ce que – » « Sors de chez moi ». Il ne dit plus rien. Le silence s'installa... La jeune femme de la chambre venait de s'enrouler dans mes draps, et de revêtir la chemise de mon homme. Après tout, pourquoi pas ? Tant qu'à s'installer, autant qu'elle y aille au maximum... Elle se dirigea à petits pas pressés vers la porte de sortie. « Non non, restez-la, je vous en prie... Je vais vous laisser finir ce que vous aviez commencé. Bonne soirée. »

Il déverrouilla les multiples cadenas qui bloquaient la porte, puis donna un petit coup caractéristique dans cette dernière, qui peinait toujours à s'ouvrir. Cela me fit esquisser un prémisse de sourire, mais celui-ci s'évanouit pratiquement aussi rapidement... La porte s'ouvrit alors sur lui, sur le perron. Il était en pyjama, et me dévisageait d'un œil inquiet, oscillant entre moi et la valise qui m'accompagnait. « Tu avais raison. Tu avais raison pour tout... », sanglotais-je. Je m'effondrais pleurs dans ses bras. « Je vais prendre soin de toi, ne t'inquiète pas... Je vais prendre soin de toi... ». Il caressait mon dos, tentant de me réconforter. Il avait toujours était là pour moi, il avait eu raison sur toute la ligne, mais je l'avais délaissé au profit d'un menteur coureur de jupons. Mais que m'était-il arrivé ? Tout à coup, sans crier gare, il leva mon menton et m'embrassa passionnément. Un baiser mouillé de larmes, sans doute un baiser du désespoir... mais un baiser tout de même lourd de sens. Cet instant resta suspendu.

+ PSEUDO/PRÉNOM : mon petit nom est lucie + ÂGE : quinze années. + RÉGION : j'habite dans une bourgade paumée des pays de la loire, dans le grand ouest. + COMMENT AS TU CONNU LE FORUM ? : la pub bazzart m'a tout de suite donnée envie de m'inscrire *-* + AVATAR : la belle emily browning. + COMMENTAIRES : lZIHtlziyhilhyliyhlhyislèlisru le forum est juste géniaaaaaaal !

Merci beaucoup, ça fait plaisir

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche.

Tucker Odair a écrit:

Moïra va si bien à Emily
Bienvenue

Evaaan il nous faudra un lien ! Et merci

Encore merci, vous êtes adorables Je tâche de finir ma fiche au plus vite !

Merci tout le monde Je note aussi que vous êtes tous à tomber

Aw, merci énormément vous tous Et je pense avoir terminé ma fiche J'ai hâte de pouvoir poster mon scénario, il faudrait pas que l'avatar que je veux me passe sous la main (a)