what are you doinge here ? (peter)

✝ Vivre, ce n’est pas seulement respirer... C’est aussi avoir le souffle coupé.

Vingt-quatre heures sans pose, vingt-quatre heures sans quitter ces bâtiments, sans aller respirer de l'air, vingt-quatre heures à ne pas s'arrêter de courir dans un sens comme dans l'autre. La salle de pause étant d'habitude une bonne amie là je n'ai même pas pu lui rendre une simple visite. Et c'est après vingt minutes passablement longues de voyage entre les vestiaires pour se changer , ma voiture et la maison que je franchis enfin la porte de notre maison, lâchant les clefs de la voiture sur le meuble de l'entrée faisant quelques pas. Cassie ? ... Cass' ? Le silence régnant dans l'habitation je passe par le salon puis à la cuisine sans trace de ma fiancé. Fronçant les sourcils je trouve un mot appuyer sur une boite de donuts, je sourie en saisissant un lisant la petite missive qui m'informe donc qu'elle est en dehors de la ville voir Trina, une vieille amie. Ayant donc la maison pour moi seul, j'hésite un long moment à atteindre directement la chambre à l'étage, cependant entre odeur de bloc opératoire et odeur du parking en travaux de l'hôpital, je finis vite par aller sous la douche, montant à la salle de bain pour apprécier rapidement le contact de l'eau chaude sur mon corps. Je me relâche peu à peu de la pression de ces dernières heures soupirant d'aise à l'idée d'un repos mériter pour les quelques heures à venir. Un peu déçu que ma future femme ne soit pas à la maison pour qu'on puisse un peu profiter du temps ensemble, j'en conviens qu'au moins je serais reposé quand elle rentrera en fin de soirée. Je regarde l'heure en comprenant que l'heure du déjeuner n'est pas encore passé je prend donc le chemin du lit en enfilant un simple bas de jogging pour aller m'endormir comme une masse dans notre lit conjugal. [...] C'est un bruit répété et strident qui me tire du sommeil alors que je soupire songeant au fait que j'ai laissé les clefs dans la serrure se qui doit sans doute empêcher Cassie de pouvoir entrer. Enfilant un tee-shirt en grommelant je descend au rez- de chaussé. Rejoignant la porte d'entrée je grommelle. Deux secondes... j'arrive. Tournant mon trousseau de clef je déverrouille avant de tirer la porte tombant sur... Mon ventre se contracte légèrement alors que je me rembrunis essayant de garder un visage stoïque. Je reste une ou deux secondes désarçonné. Qu'est-ce que tu fais là Peter ? Je demande restant polit malgré le fait que... sa présence me mette vraiment mal à l'aise.

Peter s'était réveillé vers quatorze heures cet après-midi, il fallait dire qu'il s'était occupé du service du soir la veille au bar et qu'il avait passé une soirée franchement épuisante. Il savait que c'était lui qui avait choisi de ne pas aller à l'université en sortant du lycée, mais très sérieusement il n'était pas sûr de pouvoir supporter une autre soirée à servir des abrutis qui se bourraient la gueule, se cognaient dessus et finissaient par vomir un peu partout dans les toilettes de l'établissement – quand ils réussissaient à se retenir de vomir jusqu'à y arriver. Et bien sûr, qui c'est qu'on appelait toujours pour nettoyer ? Peter grogna en se retournant dans son lit. Il essaya d'éteindre son réveil et finit par le faire tomber par terre. Il jura entre ses dents avant de ramper hors de son lit pour arrêter la sonnerie stridente qui résonnait dans toute sa chambre. Il passa une main dans ses cheveux avant de se laisser tomber complètement par terre, maintenant qu'il était réveillé il n'avait plus aucun intérêt à rester dans son lit, il savait qu'il ne refermerait plus l'oeil pour aujourd'hui. Il alla prendre une douche brûlante et finit par enfiler un jean et une chemise toute simple. Il vérifia l'heure ainsi que la date sur sa montre, s'il ne se trompait pas, Cassie n'était pas chez elle en ce moment même. Il passa lentement sa langue sur ses lèvres, n'hésitant pas longtemps avant d'attraper sa veste et de sortir de chez lui.

Il marcha pendant vingt minutes avant d'arriver chez son futur beau-frère. Il savait qu'il n'aurait probablement pas dû essayer d'aller voir Téo dans le dos de sa grande soeur, surtout après la façon dont les choses avaient tournées la dernière fois, mais c'était plus fort que lui, l'occasion était trop belle. Ce n'était pas tous les jours qu'il avait du temps devant lui et qu'il avait l'opportunité de coincer Téo sans Cassie. Il passa une main dans ses cheveux avant de venir frapper à la porte de la maison où vivait désormais sa grande soeur, un petit sourire malicieux déjà scotché aux lèvres, plus par anticipation qu'autre chose. Celui-ci ne fit que grandir encore un peu plus quand Téo vint lui ouvrir, les cheveux en bataille. Peter avait l'impression qu'il était allé se coucher avec les cheveux mouillés, et ça lui donnait un air encore plus adorable que d'habitude. Il aurait vraiment dû être un peu plus attentif à son apparence quand il risquait d'avoir Peter en face de lui. « Rien, je passais juste dans le quartier et je me suis dit que je viendrais vous faire un petit coucou. » Répondit-il d'un ton faussement innocent, son sourire toujours au coin des lèvres. Il savait parfaitement que Cassie n'était pas là en ce moment, sinon il ne serait pas venu, mais le plus important, c'était que Téo pense que ses intentions avaient réellement été honorables. « Cassie n'est pas là ? » Demanda-t-il en se forçant à froncer les sourcils. Il se pencha légèrement en avant et jeta un coup d'oeil à l'intérieur de la maison, faisant semblant de vérifier que sa grande soeur n'était effectivement pas là. « Je peux quand même entrer ? » Demanda-t-il d'un ton légèrement amusé avant de faire un pas en avant, les mains enfouie au fond des poches de son jean.

Spoiler:

Alors que je le fixe, je me met à maudire le fait d'avoir entendu la porte d'entrée, de maudire d'être rentré du boulot et que Cassie soit pas là. Non pas que Peter soit méchant, violente, ou impoli. Non bien au contraire, le parfait beau-frère, voir même le parfait frère... Ou presque. Ap peine levé et déjà l'impression de l'être depuis des heures alors qu'un malaise monte en moi ma main se glissant dans mes cheveux alors que je cherche d'abord mes mots. Je finis par les trouver et ceux-ci ne font naître chez mon interlocuteur qu'un sourire superbe et frôlant l'innocence alors que j'ai du mal à m'y laisser duper. Les effets du sommeils semblant s'abattre peu à peu au fur et à mesure que les secondes passent, stressante, en sa compagnie. Rien, je passais juste dans le quartier et je me suis dit que je viendrais vous faire un petit coucou. Passer dans le quartier ? Comment aller contre ses paroles qui sont en tout point louable et adorable ?! Je me crispe légèrement en voyant son sourire essayant de ne pas me focaliser dessus. Sur mes gardes, voir même un peu plus que sur mes gardes je l'observe essayant de trouver se qu'il y aurait à redire à ça... " Merci c'est sympa, repasse plus tard." mieux " je passerais le mot à Cassie. Bye"... Rien de polit et de très serviable, surtout face à son attitude qui a chaque fois redevient polit alors que je ne sais jamais sur quel pied danser. Être froid et distant ? J'ai disons du mal quand il a la délicatesse d'esprit de venir nous saluer en passant dans le quartier. Mais est-ce vraiment par hasard ? Je trouve rien à répondre alors qu'il se lance déjà dans une autre phrase. Question même. Cassie n'est pas là ? Non c'est bien ça le soucis, sinon je l'aurais appelé par dessus mon épaule à peine ton visage apparaissant à la porte. Enfin je crois... Bref. Non, elle est... Je me recule légèrement quand il se penche pour regarder à l'intérieur, alors que je me décale pour en quelques sortes "bloquer" la vue bien qu'en me reculant de lui par quasi-reflexe. Elle est partie voir une amie. Je reprend une seconde fois. Il semble surprit qu'elle ne soit pas là, ses sourcils froncé démontrant cela alors que je l'observe un instant.
Un instant de trop alors qu'il fait un pas en avant vers la porte, et moi aussi donc, son froncement de sourcil disparaissant par un sourire amusé alors que mon ventre se nouerait presque. Ba bravo le futur chirurgien en neuro, qui se sent flipper par un môme... Je peux quand même entrer ? Eurf, non mais il est pas net ?! Non ce n'est pas une bonne... Je ne termine pas ma phrase, croisant derrière lui le regard de ma voisine qui nous observer et qui me salue de la main en ayant comprit que je la regardais. Souhaitant échapper à son regard curieux de diseuse de ragots je m'écarte de la porte reculant doucement en soupirant. ayant changé donc d'avis pour le laisser passer. Mon geste répondant explicitement à sa question alors que je le vois avancer son sourire que je croirais presque vainqueur. Je referme la porte une fois qu'il est dans le hall avec cette désagréable impression de renouveau, l'épisode de la dernière fois me revenant en mémoire alors que ma gêne et le malaise refont surface. tu devrais repasser plus tard je pense... ta soeur en a pour un moment avec son amie repasse demain elle sera à la maison ça sera mieux... J'explique espérant follement que ça puisse fonctionner...