NICK ♛ I'm the master of my fate, I'm the Captain of my soul.

BY LEMONDROPSONICE FROM TUMBLR
› nick, grayson

› he about to lose me

Tu es amoureux en ce moment ? Nick vous répondrait sans doute que non mais ce serait vous mentir. Bien sur qu'il est amoureux et comme au premier jour mais il n'a pas envie d'y penser. Ça le fait beaucoup trop souffrir, surtout ces temps-ci. Y a quoi dans ton sac à main/tes poches ? Il a toujours avec lui son téléphone portable, jamais il ne le quitte ainsi que son porte feuille et une photo de sa mère à l'intérieur ainsi qu'une photo de Juliet et lui lors de leurs vacances aux Caraïbes. Que représente le mariage pour toi ? Une grosse connerie ! Le mariage ne signifie pas grand chose pour Nick. Il a tout le temps vu sa mère souffrir à cause de ça qu'il croit même que c'est un tue l'amour. Comment imagines tu l'homme ou la femme de ta vie ? Il répondrait un seul prénom : Juliet. C'était elle la femme de sa vie et sans doute que ça le restera toujours. J'aime : l'adrénaline, les filles, le sport, les cheeseburgers, la bière, sa voiture, les vieux films et Juliet. J'aime pas : les sodas, les prises de têtes, les chats, les bonbons qui piquent, être enfermer, les filles trop bavardes. Comment trouves-tu Austen Valley ? Nick y habite depuis toujours, autant dire qu'il n'a jamais pensé à vivre ailleurs. Cette ville, c'est tout pour lui, il l'aime autant que sa voiture, peut être un peu moins quand même.

› seal it with a kiss

Voici le test de psychologie. Celui ci est très important, puisque c'est grâce à celui-ci, que nous pourrons déterminer ton groupe. Mettre en gras les bonnes réponses. (une seule réponse par question).

+ PSEUDO/PRÉNOM : psychotic blood/emily. + ÂGE : 20 ans. + RÉGION : limousin. + COMMENT AS TU CONNU LE FORUM ? : sur bazzart. + AVATAR : jensen ackles. + COMMENTAIRES : je suis déjà amoureuse de ce forum puis nick .

› over to you now

chapitre one.

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« Nick ! » Encore un cri de plus en ce jour des plus merdique. Oh et merde ! On ne pouvait tout simplement pas le laisser tranquille aujourd’hui ? C’était trop dur peut être, il ne savait pas vraiment. Les profs en avaient toujours après lui de toute façon. Nick, tiens-toi droit ! Nick arrête de regarder sous la jupe de Melyssa ! Ça durer depuis la maternelle et ça ne s’était pas arrêter. D’abord la maternelle, Nick avait tendance … Une forte tendance d’ailleurs, à toujours soulever les jupes des filles. Il était très intrigué à l’époque, par ce que les filles pouvaient bien avoir la dessous. Elles n’avaient qu’à mettre des pantalons, comme lui, après tout, si elles ne voulaient pas qu’on regarde. Déjà, à cette époque, il voyait les filles comme des personnes qui faisaient tout pour qu’on les remarque et puisqu’elles faisaient tout pour ça, Nick ne s’en privait pas. Il parait qu’il tenait ça de son père. Ouais … Bof. Il s’en foutait. Son père était un type qu’il n’appréciait pas et qu’il ne respectait pas. Une personne inconnu à sa vie puisque celui-ci avait décidé de partir lorsqu’il avait à peine trois ans, laissant sa mère toute seule avec un gamin sur le dos. Depuis ce jour, il en avait toujours voulu à cet homme, trop jeune pour s’en souvenir, il s’était fait une idée bien à lui et elle était plus que négative. « Monsieur Grayon ! » Un coup de règle sur la table et Madame Hopkins, professeur de mathématiques, venait de le sortir de ses rêveries. Nick leva la tête vers la dame, sourire amusé sur le visage. Elle avait tendance à toujours en avoir après lui, même que parfois, Nick se demandait si elle n’en pinçait pas pour lui. Prévisible ? Sans doute ! Après tout, Nick était Nick et tout le monde savait parfaitement comment il pensait, ou presque, et surtout comment il fonctionnait. Le charme, un atout qu’il avait su mettre à son avantage en toutes circonstances mais Madame Hopkins, ça ne marchait pas vraiment sur elle. Il avait pourtant bien essayé, notamment à la fin d’un cours où il était venu la voir à son bureau pour tenter de remédier à un problème : Une heure de colle. Mais rien … Elle était restée froide et rigide comme un iceberg. Alors, dans son esprit légèrement tordu, Nick pensait qu’elle en pinçait pour lui et donc, c’était pour cela qu’elle ne laissait rien paraitre. Vous me direz, les pensées de Nick sont assez étranges. Disons que son cerveau restait toujours confus. « Madame Hopkins ! » avait-il répondu, un brin amusé. « Dehors ! » Et voilà. Cependant, le bellâtre en avait l’habitude. Toujours dehors. Nick avait finis par passer tous ses cours de maths dans le couloir et ça ne le gênait pas le moins du monde. Il secoua la tête et prit ses affaires, les remettants dans son sac. Il s’était ensuite levé et avait traversé la salle, levant un bras en l’air en déclarant : « Courage mes amis ! » C’était vraiment trop simple avec cette folle dingue de Madame Hopkins. Elle ne le supportait plus. Et hop, cinq minutes, c’est le temps qu’il avait tenu dans son cours.

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chapitre two.

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On choisit ses amis, pas sa famille. Malgré le fait que Nick adorait sa mère, il n’en restait pas moins qu’il aurait rêvé mieux comme vie de famille. Mère infirmière, élevant seule son enfant, elle n’était pas très présente pour lui. On ne pouvait pas dire qu’il rêvait d’une belle famille parfaite typiquement américaine, loin de là, il trouvait ça bien trop cliché pour lui mais il aurait bien voulu avoir un père. Une présence masculine. Ce n’était pas toujours facile surtout quand vous voyez votre mère pleurait dans sa chambre parce qu’elle n’y arrive pas. D’un côté, il se sentait coupable et sans vraiment le vouloir, sa mère rejetait sur lui toutes les erreurs de sa vie. Elle voyait sans doute en son fils, son ex-compagnon. Mais Nick ne lui en voulait pas, il n’y arrivait pas. Heureusement, il y avait des personnes pour lui, ses amis. Le jeune homme comptait beaucoup la dessus et surtout depuis son enfance. Souvent seul chez lui, il avait une bande de potes qu’il allait rejoindre dans un vieille immeuble où ils faisaient ensemble des tonnes de conneries. On ne pouvait pas dire que c’était de bonnes fréquentations, loin de là puisque le jeune homme c’était souvent retrouvé au bureau de police pour vol, vente de drogue et autres trucs stupides qu’on fait quand on est ados. Mais au moins, ses potes étaient là. Ils avaient toujours été là depuis son plus jeune âge. Mais la personne sur qui le jeune homme pouvait compter, plus que les autres, c’était Clara. Cette petite nana aux cheveux blonds/bruns, elle changeait souvent de couleur de cheveux. Ils s’étaient rencontrés dans le coin d’une rue. Nick s’en souvient comme si c’était hier. Elle était assise sur un banc, toute seule dans le parc du quartier et Nick fut tout de suite attiré vers elle, sans raison. Une sorte de coup foudre amical pourrait-on dire. Et depuis ce fameux jour, ils ne s’étaient jamais quittés, toujours fourrés ensemble. D’ailleurs, Clara fut le tout premier baiser de Nick … Enfin plus un bisou qu’autre chose parce qu’ils n’avaient que douze ans à cette époque et on ne pense pas à mettre la langue quand on a douze ans, du mois, Nick n’y avait pas pensé et c’était bien trop rapide d’ailleurs. Puis avec l’âge, le lycée et tout le reste, Clara et Nick avaient pris pour habitude de faire des trucs débiles lorsqu’ils se retrouvaient en groupe, surtout quand ils allaient en boite. Un mec tapait sur le système de Clara, celle-ci venait emballer Nick pour le faire partir et inversement. Cependant, attention, jamais d’ambiguïté entre eux. Ils savaient où été la limite et n’avait jamais eu de pensés malsaines vis-à-vis de l’autre. Jamais ! Même pas une fois. Même pas quand les seins de la belle commençaient à faire surface, même pas quand elle commençait à être femme. Il l’avait toujours vu comme son amie et c’était beaucoup mieux ainsi. L’amour et tout ce qui va avec, ça détruit tout. A toutes ses pensées, un fin sourire se dessina sur le visage du jeune homme et il ne put s’empêcher de rire par la suite. « Qu’est ce qui te fais rire Grayson ? » Quoi ? Euh … Ah merde ! Clara avait les yeux et les oreilles partout ma parole. Même dans une bibliothèque. Ouais d’ailleurs, quand il reprit ses esprits, il se demanda subitement ce qu’il foutait dans la bibliothèque du lycée. Première fois qu’il y mettait les pieds et pourtant, il s’était juré de ne jamais le faire. Ça lui donnait mal à la tête tous ces bouquins. « Oh rien. » « Ouais c’est ça ! Balance avant que je te fasse bouffer ta langue ! » L’amour … Un doux mot. Clara et Nick, c’était l’amour vache. Ils se lançaient toujours des vannes à longueur de journée et pour couronner le tout, ils se parlaient mal. Mais quand on est ados, ça ne nous surprends pas vraiment. Le bellâtre tourna alors le visage vers la blonde devenue brune il y a une semaine et sourit une fois de plus, de toutes ses dents. « Je pensais à la fois où tu m’as emmené acheter un soutien-gorge avec toi ! Tu sais, la fois où je t’ai dit que t’avais des seins ! » Nouveau rire et la réaction de Clara ne se fit pas attendre, elle lui claqua l’épaule. Mais Nick avait tout prévu et c’était décalé au même moment, évitant la main de la belle. « Et encore loupé Storm ! »

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chapitre three.

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L’amour. Un sentiment que Nick avait refusé, pendant des années de ressentir. Pour la simple et bonne raison qu’il avait vu les dégâts que ça faisait. Il suffisait simplement de regarder sa mère pour le comprendre. Depuis tout petit, il s’était juré que jamais il ne ferait cette erreur monumentale qu’était d’aimer. Mais les sentiments ne se contrôlent pas. Il l’avait appris à ses dépens. Ça lui était tombé comme ça, d’un seul, en un regard et après quelques rendez-vous. Ils s’étaient rencontrés à un match de boxe que faisait Nick, en professionnel et leur regard c’était croisé. Une seule et unique fois et ça avait tout changé. Elle et ses yeux à en damné un Saint. Elle et son sourire magnifique. Elle et ses mimiques qui le faisaient toujours craquer. Elle et ses baisers. Juliet était un tout pour Nick, elle représentait sans aucun doute, la femme parfaite. Quand on vous dit que l’amour, ça vous tombe dessus comme ça d’un seul coup, c’est que c’est vrai. Et en cette belle soirée étoilées, Nick était près de sa belle, couché sur une couverture au milieu d’un parc, Juliet posait contre lui. Il l’avait enlacé doucement, caressant de son pouce, sa peau douce. En cet instant, il se sentait bien et avait simplement envie que le temps s’arrête juste sur ce moment. Deux mois qu’ils entretenaient une relation des plus magiques, sans le moindre nuage à l’horizon. Il s’était enfin, peut-être, posé avec une fille. C’était sans doute le bon moment, le meilleur non ? Il ne savait pas trop. Il en avait envie, ça lui brûlait les lèvres mais il n’osait pas. Sans doute par peur de l’abandon, traumatisme de son enfance, Nick ne savait pas trop. Alors il restait silencieux, regardant le ciel, l’air serein. De longues minutes s’écoulèrent et ils n’avaient pas bougé, pas parlé. Pas besoin entre eux, juste le fait d’être ensemble suffisait à les combler. Puis, d’un seul coup, sans crier garde, Nick se lança. « Juliet … Je t’aime. » Il avait alors tourné légèrement le visage vers la belle mais ne l’a regardé pas vraiment. Peur de sa réaction, peur de se faire rejeter. Elle ne disait toujours rien. Sans doute était-ce trop pour elle, sans doute que Nick se faisait des idées. Mais les secondes qui s’écoulèrent après ça furent très longues. Puis un sourire avait illuminé son visage, le rendant encore plus magnifique qu’il ne l’était déjà et enfin, elle entrouvrit les lèvres pour parler : « Moi aussi je t’aime Nick. » Nouveau sourire, encore plus beau que le premier et Nick se sentait soulager, heureux. C’était la première fois qu’on lui disait ce mot et surtout, pour lui, qu’il le disait. Un grand pas. Le bellâtre se rapprocha de Juliet et posa ses doigts sur son menton, la rapprochant de lui. Il ferma doucement les yeux et posa ses lèvres sur les siennes afin de lui donnait un baiser tendre et amoureux. L’amour, Nick baignait totalement dedans en cet instant.

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chapitre four.

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Nick avait toujours trainé dans des affaires louches, ça datait de son adolescence déjà et ça n’avait pas vraiment changé. En même temps, depuis le temps qu’il vivait ici, il avait gardé les mêmes mauvaises fréquentations et depuis peu, Nick s’était lancé dans les courses de voiture illégales ainsi que dans la vente d’armes. Un trafic qui lui rapportait beaucoup et en ce moment, il en avait besoin pour arrondir ses fins de mois. Il ne se voyait pas barman toute sa vie et la boxe, la fin était toute proche. La drogue, avant, c’était son fonds de commerce, aujourd’hui, il avait passé la stade supérieur avec les armes surtout mais il se rappelait encore de cette époque où il avait presque faillit faire une grosse connerie.

Quelques années auparavant.

« C'est bon, tranquille, il a rien à voir dans tout ça le p'tiot. » Avait dit Brane, plaqué contre le mur du parking sous terrain qu'ils squattaient, la tête tournée vers Nick. Ce dernier le regardait, paniqué. Son coeur battait la chamade. Ça défilait dans sa tête, la boxe, la bourse d'étude complète, les flics.. Celui qui tenait les poignets de Brane le plaqua un peu plus fort contre le mur, ce qui arracha à Brane une grimace « C'est ça et je suppose qu'on peut te croire sur parole, c'est vrai, la parole d'un petite dealeur notoire est tellement fiable. » Brane avait encouragé du regard Nick, qui se décomposait littéralement en pensant à la bourse d'étude qu'on lui refuserait à l'instant même où la Fédération de sport aurait su qu'il s'était fait arrêté pour trafic de drogue. « Mais c'est vraiment p'tain ! J'attendais des potes, ils se sont pas pointés. Appelez James O’Connor il vous l'confirmera ! » S'était défendu Nick. Même si tout ça était faux, il savait que James le couvrirait, c'était une règle entre eux, toujours dit oui quand un flic pose une question pour un alibi ou un truc du genre. Les flics avaient échangé un regard, celui qui tenait Brane avait fait signe au deuxième qui s'était mis à fouiller Nick. « Il a rien sur lui. » Nick ferma les yeux, un sentiment mêlé entre le soulagement et la culpabilité qui le rongeait déjà. Le flic le lâcha. « T'as de la chance pour cette fois la terreur, maintenant tires-toi en vitesse et que j'te reprenne plus à trainer dans les parages. » Nick était partit. Brane n'avait pas eu cette chance.

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chapitre five.

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Aimer quelqu'un, c'est être capable de le laisser partir. C'est accepter le fait qu'il ne veuille pas de vous ; qu'il finisse par se lasser, vous oublier. Aimer, c'est être plein d'espoirs. Tous un peu plus sombres et destructeurs mais qui vous maintiennent en vie. C'est être plein de remords et de regrets. C'est se poser des questions, doûter. Mais quand on aime, on le sait : On n'hésite pas, on le veut. Il nous manque, il nous fait rire, sourire. Il nous réconforte, il nous câline. Puis il ment. Il nous fait souffrir. Puis il revient. On pardonne parce qu'on est faible et que nous attendions qu'une chose, c'est qu'il revienne. On espère. On y croit. On se dit que c'est une évidence. Les espoirs sont de plus en plus hauts, la chute l'est aussi. Mais elle n'est pas seule ; non, ce serait bien trop simple ! Elles vous attendent au tournent. C'est tellement dur de vous relever... Et puis il y a la dernière, l'ultime. Il n'en faut pas davantage. Au contraire, elle est bien suffisante ! Si haute qu'elle vous donne le vertige ; si brutale que vous ne parvenez plus à respirer ; si douloureuse que vous n'en voyez plus la fin. On se dit " ça y est, c'est fini " et on tente d'ouvrir les yeux mais notre monde sombre juste dans le noir. Impossible d'y remédier, pas tout de suite. Je t'aime encore mais j'ai plus le coeur à ça ... « Juliet, écoutes, ça va plus tu le sais ... On est en train de se bouffer … On se tue petit à petit et ça me tue encore plus de te dire ça mais je pense que c’est plus un instinct de survie qu’une réelle envie. » Il avait balancé cette phrase, sans réfléchir parce que s’il y réfléchissait, ça le tuerait encore plus. Mettre fin à sa relation avec Juliet, c’était comme mettre fin à une part importante de sa vie, de son avenir même. Parce qu’il avait imaginé tellement de choses avec cette femme. Mais leur amour les détruisait, les tuaient. C’était fou d’en être arrivé là mais Nick n’y pouvait rien, tout comme Juliet. La jalousie de la belle devenait trop lourde à supporter et le jeune homme se sentait oppresser. Si bien qu’il ne voyait plus grand monde et il commençait à comprendre que si ça continuer de cette façon, l’amour allait partir et la haine prendrait sans doute place peu à peu. Hors Nick ne pouvait s’y résoudre. Il tenait beaucoup trop à cette femme qui était beaucoup de choses pour lui. La fin d’une histoire, la fin d’une vie.

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chapitre six.

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Il y eut d’abord un instant de flottement. Rien, silence, nada. Nick l’observa et bien vite son regard dévia, et il scruta Juliet de bas en haut pendant que sa respiration s’accélérait. Son corps lui commandait quelque chose, sa tête autre chose. Mais les pulsions étaient fortes, fortes, fortes… Tellement fortes. Ça l’envahissait de tout son être, c’était comme une fumée, une fumée toxique qui prenait toute la place, venant glisser contre les murs avant de les écraser, à vouloir les pousser. C’était trop fort, trop intense. Nick se jeta sur Juliet. Le truc, c’était qu’il répondait à un besoin physique. C’était presque bestial. Il s’était jeté sur elle, l’embrassait avec fougue, passion. Son désir pour elle était trop grand, elle était là devant lui et il n’avait pu s’empêcher de se dire qu’elle était la meilleure dans ce domaine. Juliet était la seule qui faisant Nick se sentir si vivant, si bien. La seule à pouvoir lui faire ressentir le plaisir extrême et bien qu’il ne voulait se remettre avec elle, il ne résistait tout simplement pas à elle, à ce corps, à cette femme. Il cherchait le contact, le demandait, en avait besoin. Le contact de peau à peau, je précise. Ses mains voguèrent jusqu’à la fermeture éclair de la robe de Juliet qui tomba rapidement au sol, et là les lèvres de Nick se perdirent dans le cou de celle-ci, sur ses épaules. Ses mains caressaient tout, touchaient à tout. Il en avait besoin. Il recula et leva les bras le temps que Juliet lui retire son t-shirt. Ils se connaissaient jusqu’au bout des ongles, mais en même temps chaque fois c’était une nouvelle expérience. Il porta Juliet contre lui, et la déposa sur le lit de la chambre tout en retirant son soutien-gorge. Nick ne répondait plus de rien, il était complètement obnubilé par Juliet, par son corps, pas ce moment. Tous ses muscles étaient tendus, et si Nick n’arrivait pas à regarder Juliet dans les yeux, son corps lui au contraire lui disait « je t’aime » du mieux qu’il pouvait. Le corps transpirant et à bout de souffle de Nick se redressa à l’aide de ses bras, pour se mettre à genou au bout du lit. Passant une main dans ses cheveux, il reprenait son souffle comme il pouvait regardant sans se priver le corps nu de Juliet devant lui. Et s’il n’était pas crevé d’avoir tant fait l’amour, il recommencerait sur le champ. Il avait envie de vivre toute sa vie comme ça, nu, enfermé quelque part, avec Juliet collée contre lui. Il reprenait doucement ses esprits. Ok, autant se l’avouer, Juliet était la seule à pouvoir lui offrir un tel instant. Mais la réalité se rappela vite à lui lorsque son portable vibra sur la table de chevet.

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