+ je t'ai vu sourire

BY fuckyesalexpettyfer FROM tumblr
› alddan, griffin

› he about to lose me

Tu es amoureux en ce moment ? Que ce soit aujourd'hui ou hier, je ne pense pas avoir déjà connu l'amour. Je ne pense non plus en avoir envie. Etrange, ou pas. Je ne me suis jamais posé de questions là-dessus. Je sais pertinemment que cela finira par me tomber dessus, mais pour l'instant, je me contente de profiter. Les passions brûlantes et éphémères, c'est tout aussi enrichissant et c'est ce qui me séduit le plus. Je suis incapable de rester avec une même femme, j'ai besoin de goûter à d'autres peaux, et de me laisser succomber à d'autres folies. Y a quoi dans tes poches ? Mon iphone, deux billets et de la poussière. Que représente le mariage pour toi ? Une connerie. Comment imagines-tu la femme de ta vie ? La femme de ma vie, de ma vie. Je préfère ne pas répondre à cette question. Pourquoi ? Simple. Je vais te dire que j'attends une femme simple, souriante, capable de me faire rire à toute heure, brune, avec une jolie poitrine, pas trop petite, sans être trop grande ; et je vais finalement me retrouver avec une femme blonde, d'un mètre quatre-vingt quinze, peu aimable, avec des clémentines pour poitrine. Je connais le topo. La femme de ta vie ne ressemble jamais à ce que tu espérais, elle est mieux, authentique. Toi même, tu ne correspond jamais à son prince charmant. Alors, à quoi bon perdre mon temps t'énumérer des caractéristiques que je trouverais jamais ? J'aime : mon chien, tout donner pour le basket, le rire de ma mère, les vieux films, posséder bien plus de casquettes que nécessaire, le chocolat blanc, les femmes entreprenantes, l'accent français, les séries policières, courir sur le bord d'un plan d'eau, manger chez mcdonald, les jours de pluie, les pommes, avoir des discutions sérieuses et dormir accompagné. J'aime pas : les émissions de variétés et télé-réalité, la chaleur, perdre, être fatigué sans intérêt, les petits cons, se battre, les hystériques, se prendre une claque, les taquineries de son frère, le football, les filles faciles et la possessivité. Comment trouves-tu Austen Valley ? Sympathique. J'y habitude depuis de nombreuses et je n'ai pour l'instant absolument pas l'intention de quitter la ville. Je sais que je pourrais partir, pour ma carrière, moi-même, ainsi que mon indépendance ; seulement je me sens bien ici, auprès de ma famille, mes amis. Mais c'est qui me raccroche le plus à Austen Valley, c'est le basket. Je n'ai pas encore terminé mes études et ne me permettrait pas de tout plaquer sans être auparavant réellement intégré dans une équipe.

› seal it with a kiss

+ PRÉNOM : Marine. + ÂGE : dix-huit ans. + RÉGION : PDL. + COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? : Grâce à Bazzart. + AVATAR : Alex Pettyfer. + COMMENTAIRES : .

› over to you now

C'est essoufflé que je la repoussais. Je n'avais pas envie de rester auprès d'elle. J'avais tiré mon coup, je m'étais fais plaisir, et n'avais pas besoin de chercher à obtenir quoi que ce soit de plus venant d'elle. Je m'allongeais sur le dos, pliais mes jambes, et enfonçais mes doigts dans mes cheveux. Doucement, je reprenais ma respiration. Je la sentais, gigotée auprès de moi, tout en glissant ses doigts le long de mon torse. Ses lèvres embrassaient ma peau, encore chaude, et son souffle s'écrasait le long de mes courbes. Je n'en frissonnais pas, peu sensible à son charme. J'aimerais éprouver des sentiments à son égard, j'aimerais pouvoir lui dire que je l'aime ; mais ce serait lui mentir, lui promettre des choses insensées et irréelles. Je t'aime murmura-t-elle, avant de chercher à ancrer son regard dans le mien. Je toussais, la repoussais de nouveau, et m'asseyais à ses côtés. Arrêtes lui ordonnais-je. Je ne désirais pas faire suivre notre partie de jambe en l'air par des caresses futiles, ou autre démonstration physique laissant croire que nous entretenions une relation sérieuse. Je ne désirais pas non plus l'entendre dire ce genre de conneries. Arrêter quoi ? me demanda-t-elle, de sa voix grave que je connaissais que trop bien. Elle s'emballait facilement, trop facilement. Je ne souhaitais pas qu'elle s'énerve, simplement qu'elle comprenne que mes sentiments restaient inchangés. Je la considérais comme une amie, parfois une amante, mais certainement pas comme une compagne. Je quittais le lit et enfilais aussitôt mon boxer, que j'avais envoyé valsé quelques minutes auparavant. De m'embrasser, de me caresser, et de me dire que tu m'aimes. C'est ridicule soufflais-je. Je m'asseyais sur le bord de mon lit, lui montrant alors mon dos. Je fuyais son regard, je fuyais sa colère. Elle avait quelque chose de terrifiant quand elle s'énervait, réellement. Qu'est-ce que tu penses que je vais te répondre ? On a baisé, c'était sympa mais ça s'arrête là. Son soupire résonna dans ma chambre, je savais qu'elle allait me traiter d'enculé et partir en claquant ma porte. Ce n'était pas la première fois qu'elle se cassait ainsi après que nous ayons fait l'amour. Ça devenait presque une habitude. Pas de ma faute si elle n'arrivait pas à comprendre mes intentions. Tu es chiant Alddan, insensible, con et inutile ! Putain mais sérieusement, tu me casses les couilles. Quoi que putain, si j'en avais, je n'irais même pas me les vider sur toi tellement tu me dégoûtes hurla-t-elle tout en essayant de se rhabiller sans trembler ou trébucher. Moi, je la regardais en riant tel un gamin, conscient et fier de sa connerie. Sa main s’éleva dans le ciel, à deux doigts de s'écraser contre ma joue. Elle ne supportait pas mon rire, elle ne supportait pas ma réaction. Tout devait rouler dans son sens. Je te souhaite de passer une putain de mauvaise journée grinça-t-elle avant de se casser. Je fermais mes paupières au son de ma porte frappant son encadrement. Merci à toi, chère amie murmurais-je avant de m'allonger et de m'enrouler dans mes draps. Il était temps pour moi que je rejoigne Morphée. Enfin un peu de calme, enfin.

Alddan ? entendis-je, je me retournais et tombais nez-à-nez face à mon père. Il me regardait, de son air sérieux qui me rappelait la difficulté des relations humaines. Nous étions incapable de nous dire clairement les choses. Nous parlions, mais c'était vide de sens, vide d'intérêt. Quand deux personnes incapables de s'exprimer se parlent, le silence devient roi. J'esquissais un faible sourire. Oui ? lui demandais-je, avant d'aller m'asseoir à ses côtés. Son regard se perdait dans la contemplation du jardin familial. Et quel jardin, il y en avait imaginé chaque partielle, se donnant corps et âme pour sa réalisation. Il ne s'était jamais autant impliqué dans un projet, j'en étais silencieusement admiratif. Je serrais mes doigts les uns contre les autres et jouais avec le bout de ma lèvre. Ça se passe bien pour toi le basket ? me questionna-t-il, j'en fronçais les sourcils. Par cette question, je comprenais qu'il s'intéressait sur mes sentiments, mes ambitions. Il voulait s'assurer que je ne souhaitais pas changer d'avis. Il a toujours eu du mal à accepter cette passion dévorante que je possédais pour ce sport. Métier instable, carrière éphémère. Il était inquiet pour moi, ainsi que pour mon insertion professionnelle. Je ne le prenais pas mal, je comprenais ses angoisses, mais n'arrivais pas à les partager avec lui. En guise de réponse, je haussais les épaules. Je souhaitais pas mettre de mots sur mon ressenti, faire un discours pour expliquer que j'étais sûr de ma personne. Bien me souffla-t-il, laissant un silence pesant nous envahir. J'étais incapable d'avoir une discutions sérieuse avec lui. Cela me faisait peur, cela me gênait. Être apeuré par des mots, c'était stupide. Par chance, ma mère arriva et glissa ses bras autour de mes épaules. Ça va mon lapin ? me demanda-t-elle, apaisant alors l'ambiance grâce à sa voix cristalline. Je souriais, aussitôt, incapable de résister à la générosité naturelle de ma mère. Elle nous faisait tous succomber, chavirer.

Spoiler:

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche. Si tu veux un lien, moi je suis partante et comme ils ont le même âge, ça collerait plutôt bien.

Alddan Griffin a écrit:

Clara, j'ai longuement hésité à prendre l'un de tes scénarios. Ils sont fabuleux !
Cicely, merci !

je vais déprimée toute la soirée avec une telle annonce fallait craquer du coup, garde moi quand même un lien