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 i can't forget you [ ... ] w/leonard.

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Trish Valentine
+ WHY DON'T WE FALL IN LOVE ? ...
Trish Valentine


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MessageSujet: i can't forget you [ ... ] w/leonard.   i can't forget you [ ... ] w/leonard. EmptyMar 6 Nov - 16:21


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« Peut importe où elle se trouve dans le ciel, et peut importe où nous nous trouvons sur terre, si on tend la main et qu’on ferme un œil, la lune n’est jamais plus grosse que le pouce ; Tu m’as fait une promesse et je sais que tu la tiendras. Alors je veux juste que tu m’en fasses une autre pour le temps que nous ne passerons pas ensemble. Raconte moi tout [ ... ] »

Internet quelle magnifique invention, une technologie des plus adaptée à notre ère mais qu’est qu’on en devient vite accro. Sans lui, la terre ne tourne plus en rond et tout s’écroule. C’est le cas pour notre chère Trish. En effet, cette dernière de retour en ville n’a toujours pas de connexion internet chez elle, ce qui est en train de la rendre folle. Elle se trouve dans l’obligation de se servir de cet outil afin de régler des soucis d’organisation dans sa société se trouvant à New York. Et vu que les techniciens ne pourront pas venir avant la fin de la semaine, la demoiselle accompagnée de son ordinateur portable a trouvé refuge pour la journée dans l’un des cafés de la ville ayant une connexion wifi gratuite. Trish avait donc trouvé son bonheur au Marlon café situé dans la rue de Cloverdale. Un magnifique petit café aux couleurs de la georgie. Trish n’y avait pas mit les pieds depuis sept ans et elle n’avait l’impression que rien n’avait changé depuis sa dernière visite.

« Le pastel est démodé, un fuchsia fera plus l’affaire. » Trish était en pleine conversation visio avec l’une de ses assistantes à New York, préparant de la sorte un mariage des plus mondains. Puisqu’elle ne pouvait être à deux endroits à la fois, c’était la seule solution la plus ingénieuse qu’elle avait trouvée. « Pensez à réserver ce traiteur français qui fait des folies avec ses plats. Je vous rappelle plus tard. » La jeune femme avait mit un terme à la communication puis envoya quelques mails à la suite de quoi elle observa sa page facebook. Une notification : il s’agissait de sa meilleure amie qui venait de la marquer dans une photo prit la veille, Trish commenta la photo en prenant le soin au passage de l’aimer. Voyant qu’elle venait de finir son sirop, la jeune femme se rapprocha du comptoir afin de passer commande. « Un chocolat chaud, s’il vous plait. » Dans ses souvenirs les plus lointains, elle se souvenait que ceux-ci avaient une bonne réputation. Durant la préparation de celui-ci, Trish eut le temps de discuter avec la serveuse qui se trouvait être une ancienne camarade de classe. L’échange ne dura que quelques secondes, mais il était toujours agréable de remémorer le passé. Chocolat chaud en main, Trish se retourna afin de regagner sa place. Mais avant même qu’elle n’ait eut le temps de bouger, elle se trouva face à face avec un visage qui ne lui était pas inconnu. Non pas celui d’un habitant de Austen Valley, non c’était bien plus loin que ça et sa présence ici était tout bonnement impossible pour Trish …


NEW YORK, IL Y A SEPT ANS.

« Trish, il faut qu’on parle. C’est important. » Ce n’était pas son genre d’avoir des conversations dites « sérieuse » avec la jeune femme. La plupart du temps, ils se contentaient d’être ce qu’on appelle un couple. Certes, ils parlaient énormément mais les sentiments étaient encore une étape qu’ils n’avaient pas franchie. « Oui, je t’écoute. » Trish venait de s’allonger à ses côtés après la nuit torride qui venait de se passer dans l’appartement de la jeune femme. Lui venait de s’assoir, comme s’il avait l’intention de lui avouer le pire. « Je dois partir. Non pas que je ne veuille plus de toi, bien au contraire je suis fou de toi. Mais le problème c’est que demain je pars pour l’Irak et pas pour un voyage de plaisir. Je me suis engagé … » Trish l’écoutait buvant ses paroles, sans réussir à sortir un mot de sa propre bouche. Il allait donc la quitter et partir loin d’ici afin de protéger son pays ? D’accord c’est un acte des plus héroïque, mais cela signifiait également vivre à des milliers de kilomètres l’un de l’autre. « Écris moi, c’est tout ce que je te demande. » Même si elle essayait d’être calme et de ne rien laisser paraitre, il pouvait lire en elle comme dans un livre. Il la prit longuement dans ses bras puis déposa un baiser comme si celui-ci était le dernier qu’il lui donnait. Trish lui sourit ne sachant plus que dire, juste dans l’attente de le revoir le plus rapidement possible …


COLVERDALE STREET, AUJOURD'HUI.

Cet homme qui se tenait devant elle, n’était autre que Leonard Drysdale, ce même homme qui lui avait brisé le cœur sept ans plus tôt. Mais il était impossible qu’il se tienne devant ses yeux, puisqu’il était mort … C’était à n’y rien comprendre. La tasse chocolatée glissa ses mains de la demoiselle avant de s’éclater au sol. « Lenny ? » Dit-elle comme si, ils ne restaient plus qu’eux deux sur terre. « Ce n’est pas possible, tu es mort … » En effet, la jeune femme n’avait jamais reçue toutes les lettres de son cher et tendre. Elle savait très bien que si elle n’en avait plus reçu de sa part c’est que quelque chose lui été arrivé. Trish n’arrivait pas à se remettre de ses émotions, au final peut être faisait-elle simplement erreur sur la personne. Le fait est que, cet homme, qui qu’il soit avait des comptes à rendre à la jeune femme. En effet, certains l’ignorent mais depuis sa « rupture » avec Lenny, Trish n’avait réussit à avoir une seule relation stable. A croire que ce dernier est partit avec son cœur …
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P. Leonard Drysdale

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MessageSujet: Re: i can't forget you [ ... ] w/leonard.   i can't forget you [ ... ] w/leonard. EmptyMar 6 Nov - 18:19


w/ trish ♥





« Je suis fou de toi. » Cette phrase n'avait cessé de tourner dans ma tête dès le moment où ma bouche l'avait sortie. C'était la première fois que j'avais une vraie relation, c'était la première fois que j'osais parler sentiment avec une femme, sur la volée, comme toujours. Depuis, il n'y avait rien eu. Enfin si, la guerre, la mort, la désolation, la richesse et le tour du monde, ce que j'appelle ma consécration. J'avais fait mon choix, probablement pas le bon mais il était possible de refaire le monde armé de "si". Son nom, Trish Valentine, elle vivait dans les quartiers huppés de New-York, alors que je vivais dans le Bronx. A priori, rien ne nous prédestinait à nous rencontrer et pourtant, je dirais désormais, avec le recul, que c'est ma seule vraie histoire "d'amour". Pourquoi est-ce que je parle de cette vieille histoire ? C'est du passé, elle n'a pas répondu à mes lettres de toute façon. J'en ai écrit trois, trois pleines de ce que j'avais pu ressentir pour la jeune femme. Peut-être que le sentimentalisme n'était pas son fort, remarque, ce n'était pas le mien non plus. Je préférais être indépendant, libre et survivre. Que pouvait-elle avoir à faire avec un homme à des milliers de kilomètres ? Nous étions jeunes, elle avançait, j'encaissais. Oublier Trish fut particulièrement difficile, oublier sa voix, son odeur, son sourire. Alors, j'avais mis cela dans un coin de ma tête, espérant ne plus y rêver le soir, bien qu'elle ait apaisé mes nuits de nombreuses fois. Je secouai la tête, assis paisiblement sur le toit de l'université, à méditer. Je pris une grande inspiration, faisant le vide, je me concentrais uniquement sur ma respiration et sur ce vent frais. Je n'avais pas de cours à donner, les salles étant fermées à cause d'une coupure massive de courant. Pourquoi massive ? Parce que je me retrouvais en journée complètement libre. Enfin libre, façon de parler. Je respirais profondément, jusqu'à ce qu'une forte douleur dans le bras gauche me ramena sur Terre. Je sortis ma boite d'antalgique, pris trois cachets et m'étirai pour bénéficier au maximum de cette séance pas si improvisée que cela. Je jetais un regard à ma montre, il était quatorze heures. Je partis à la bibliothèque de l'université, en prenant le soin de fumer une cigarette.

Vers cinq heures, mon ventre commença à crier famine et je n’arrêtais pas d'entendre des étudiants parler d'un endroit, le Marlon Café sur Cloverdale Street, c'était l'occasion ou jamais de connaitre un peu mieux cette ville. Quelques instants plus tard, j'étais devant la porte de ce fameux café, il n'y avait pas grand monde et le cadre me semblait agréable. Les gens étaient plongés dans leurs activités, ne prenant probablement même pas le temps d'apprécier le décor de cet endroit. Je levais les yeux au ciel et poussais la porte, engendrant la petite sonnette d'entrée. Il y avait une petite queue, tant mieux, cela me laissait le temps pour réfléchir. Irish coffee ? Je n'en avais pas bu depuis Dublin et Temple Bar. Alors que je m'approchais de la file d'attente, une odeur familière caressa mes narines, je fermais les yeux et le premier visage qui me vint à l'esprit, fut celui de Trish. Impossible, je devais probablement rêver. Je secouais la tête à nouveau et sa voix... Non, que faisait-elle ici ? Et puis, je me rappelait que c'était sa ville, ici. J'avais oublié en m'installant ici que je risquais de croiser des personnes de mon passé et pourtant, il fallait croire que le hasard faisait des choses, qu'elles soient bonnes ou pas. Pour la première fois depuis à peu près sept ans, je me rappelais que j'avais un coeur qui pouvait battre pour quelqu'un et non pas des choses. Je devais probablement me tromper, oui, c'était impossible. Je me ressaisissais alors, jouant nerveusement avec des pièces dans mes poches. Les gens changent en sept ans, les gens changent en sept ans. Je me le répétais, jusqu'à en être persuadé. La jeune femme passa commande et se retourna, mes yeux s'écarquillèrent, mon coeur éclata. Je baissais les yeux, avant de croiser son regard et la seule chose qui me détacha de ses yeux fut l'éclaboussure de son chocolat chaud brûlant sur mon pantalon. Elle prononça mon surnom, pensant que j'étais mort. Oh Trish si tu savais. J'esquissais un sourire à sa remarque et m'avançais vers elle, au point de la frôler. « Un irish coffee et.. un chocolat chaud ? » La serveuse s'exécuta, je payais ma commande, en lui donnant son chocolat chaud. « T'en connais beaucoup des fantômes qui donnent des tasses ? » J'offris un sourire plus ou moins gêné, je ne savais pas quoi dire, si ce n'était ce genre de conneries complètement déplacées mais au moins, je disais quelque chose. Je fis signe à la serveuse de garder la monnaie, en prenant le temps de regarder avec plus d'attention la jeune femme. Enfin, elle était devenue une femme, une vraie. Je n'avais jamais été aussi curieux de quelqu'un, si ce n'était à cet instant. Je n'espérais qu'une seule chose, qu'elle aille bien et qu'il ne lui était rien arrivé de bien grave ces dernières années, en mon absence. J'avais failli à tous mes devoirs, il ne me restait à savoir jusqu'à quel point ce constat s'étalait.
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MessageSujet: Re: i can't forget you [ ... ] w/leonard.   i can't forget you [ ... ] w/leonard. EmptyMar 6 Nov - 19:50


i can't forget you [ ... ] w/leonard. Tumblr_md211zumhU1qf7f08o1_250 i can't forget you [ ... ] w/leonard. Tumblr_m2pt2pdoys1qcf2o3o2_250

« Peut importe où elle se trouve dans le ciel, et peut importe où nous nous trouvons sur terre, si on tend la main et qu’on ferme un œil, la lune n’est jamais plus grosse que le pouce ; Tu m’as fait une promesse et je sais que tu la tiendras. Alors je veux juste que tu m’en fasses une autre pour le temps que nous ne passerons pas ensemble. Raconte moi tout [...] »

Leonard où comme Trish avait prit l’habitude de l’appelait : Lenny. Cet homme était certainement le premier mais aussi le dernier à avoir obtenu un laissez-passer dans le cœur de la jeune femme. Certes Trish ne lui avait jamais ouvertement avoué qu’elle l’aimait, mais il y avait eut entre eux cette alchimie ce qu’on appelle le coup de foudre et dont peu de personnes peuvent en témoigner. Les circonstances de leur rencontre remontent à il y a près de sept ans déjà : …


NEW YORK, IL Y A SEPT ANS.

La nuit était tombée sur la ville sans même que Trish n’ait eut le temps de s’en rendre compte. Elle venait de passer sa journée à bosser sur ses cours dans le but de réviser son examen qui avait lieu dans quelques jours. Un mal de tête des plus insoutenables l’obligea à quitter ses livres, puis de toute manière il était déjà l’heure d’aller au lit. La jeune femme se rappela soudain qu’une de ses amies l’avait invitée à la rejoindre dans une nouvelle boite situé en plein cœur de New York. Décider à se changer les idées, Trish ne mit pas moins de cinq minutes pour trouver une tenue adaptée à la situation. Chose faite, elle prit la direction de ce nouveau lieu de divertissement pour les jeunes. A l’intérieur, elle chercha des yeux son amie mais sans succès. C’est alors qu’en s’adossant au bar, elle fit vite interpeller par un homme d’une trentaine d’année qui aurait pu être son père. « Je t’offres un verre. » « Non merci, mais je ne suis pas intéressée. » Dit-elle en lui souriant, puis Trish se tourna afin encore une fois de chercher son amie des yeux. C’est alors qu’une main se posant sur sa cuisse : « Tu vas te taire et venir bien sagement avec moi dehors, pour faire ce qu’on a faire. » Avant même qu’elle n’ait eut le temps de répondre, un jeune d’une vingtaine d’année arriva à son secours (comme un prince sur son beau cheval blanc). « Désolé chérie si je t’ai fais attendre, mais il y avait du monde sur la route. » Lui dit-il en déposant ses lèvres sur celle de Trish. « Il y a un problème ? » Le vieux fit machinalement non de la tête et quitta les deux inconnus. « Merci. Au fait moi c’est Trish. Et comment se prénomme mon preux chevalier ? » « Leonard mais appelle moi Lenny. » C’est ainsi que naquit la relation entre Trish et Leonard. Une scène des moins banales, mais marquant dès lors une complicité des plus profondes.


COLVERDALE STREET, AUJOURD'HUI.

Qui aurait pu croire que dans ce café si modeste, Trish allait une fois de plus croiser son regard. Le même regard qui autrefois l’avait fait succomber auquel elle n’avait pu résister. C’était comme si tous ses souvenirs revenaient à la surface. Elle n’avait juste qu’à fermer les yeux pour les revoir au coin d’une rue en train de s’embrasser, ou à marcher main dans la main dans les rues de New York ou même encore à passer des journées au lit, non pas pour dormir mais bel et bien en train de faire l’amour. C’était juste désétablissant la façon qu’il avait de la regarder, comme si elle ne pouvait plus parler ni même émettre un seul son. Il était son point faible, comme la kryptonite verte l’était pour superman. Leonard était le veinard qui avait embarqué son cœur en partant à Irak et dont Trish pensait éperdument qu’il avait perdu la vie lors de son service. « Un irish coffee et.. un chocolat chaud ? » En effet, le sien venait de s’exploser au sol et la quasi-totalité avait trouvé refuge sur le pantalon du jeune homme et les chaussures de Trish. La chaleur était plus que présente, mais elle n’avait que faire : désormais elle n’avait plus d’yeux que pour lui. Cette odeur fruitée avec un soupçon d’amertume, elle pensait ne plus jamais avoir l’occasion de la sentir. Et pourtant ici, maintenant, il était devant elle à lui sourire bêtement comme si de rien n’était. Lenny lui tendit un nouveau chocolat chaud dont Trish prit le soin de garder dans ses mains au lieu cette fois de le laisser glisser entre ses doigts. « T'en connais beaucoup des fantômes qui donnent des tasses ? » Il n’avait pas changé. Il avait toujours cet humour décalé qui certes ne le faisait rire qu’à lui uniquement mais qui avait le don de faire sourire Trish, c’était comme un automatisme. La jeune femme n’avait qu’une envie : de lui sauter au cou et de l’embrasser pour rattraper tous le temps perdus qu’ils avaient passé loin l’un de l’autre. Mais c’était bien trop facile et la demoiselle n’était pas du genre à pardonner aussi facilement. Grâce à sa main inoccupé qu’elle déposa sur celle de Leonard, avec un léger sourire, elle le pinça jusqu’à ce qu’elle l’entende dire « Aïe. » « Je voulais juste vérifier que tu étais réel, tu ne m’en voudras pas. » Devant la horde de personnes en attende de passer commande, Trish prit son ancien petit ami par le bras et l’accompagna jusqu’à la table qu’elle avait précédemment occupés. « Je connais par contre des fantômes qui ne donnent aucunes nouvelles pendant sept ans et qui ne tienne pas leurs promesses. » Trish n’avait jamais reçu de lettre de sa part comme il lui avait si gentiment promis. « Je croyais que tu étais mort. Au moins je suis soulagée que tu ailles bien. » Trish n’arrivait pas à exprimer la douleur qui sommeillait au fond d’elle-même. Le nombre de jours qu’elle avait passer à attendre ces lettres qui ne sont jamais arriver chez elle, et encore moins le nombre de jours qu’elle avait passer à pleurer certaine de ne plus jamais le revoir. « Tu n’as pas changé enfin si tu commences à avoir quelques rides, mais ce coup de vieux te va a la perfection. » Il était fidèle à lui-même, Trish aurait pu le reconnaitre parmi cent hommes. Son visage était comme enregistrer dans sa mémoire interne. Désormais il n’était plus le jeune adolescent qu’elle avait connu, mais bel et bien un homme, un vrai. « Je ne vais pas t’embêter plus longtemps à faire la conversation. Ta femme et tes enfants doivent t’attendre … » Dit-elle en lui souriant d’un sourire forcée, alors qu’elle était en train de se lever et de rassembler ses affaires, Leonard lui prit le bras comme s’il voulait l’empêcher de partir. Mais pourquoi ? « A quoi tu joues Lenny ? Tu es désolé ? C’est ça ? Désolé de t’être marier, désolé de ne pas avoir tenue ta promesse, désolé de ne pas avoir juste dis : Hey Trish c’est Lenny, le mec qui t’a briser le cœur, je suis en vie ne t’inquiète pas. Quoi ? Dit moi … » La demoiselle s’était rassit à sa place et têtue comme elle est, elle attendait des explications.
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MessageSujet: Re: i can't forget you [ ... ] w/leonard.   i can't forget you [ ... ] w/leonard. EmptyMar 6 Nov - 21:13


w/ trish ♥




Je n'avais jamais été très à l'aise avec les filles, j'étais toujours dans l'ombre de mon meilleur ami, le gamin timide qui déconne avec ses potes mais qui est incapable de ne pas balbutier devant une fille. C'était assez drôle d'ailleurs mais tellement pathétique. Et puis, à part ma mère, je ne côtoyais aucun membre de la gente féminine, je les évitais en fait car en général, elles me rendaient... bête. C'est après une longue conversation avec mon meilleur ami, mon frère, que je n'avais pas à me comporter ainsi. Il n'y avait pas plus compliqué pour un homme de comprendre une femme et inversement. Nous nous ressemblions et pourtant, nous étions si différents. Le soir de notre rencontre, en voyant cet homme aborder la jeune fille qu'était Trish, m'avait rendu malade. J'étais très protecteur, jaloux voire même possessif, je ne supportais pas de voir mon entourage souffrir, et encore moins quelqu'un d'innocent. Normalement, je me serais seulement contenté de casser la gueule de ce type mais en la voyant elle, je savais que rien ne serait habituel et sans savoir encore pourquoi, je l'avais embrassée et l'avais faite passer pour ma petite-amie, alors que je ne savais même pas ce que c'était, d'avoir une petite-amie. Trish n'avait pas été ma première, mais ce fut tout comme. Elle m'avait appris à aimer. Cependant, mon meilleur ami m'avait appris à vivre, et notre pacte ne pouvait être rompu, je ne pouvais faillir à ma promesse. Je ne manquais jamais de tenir mes promesses, jusqu'à ce qu'il meurt dans mes bras. Ce genre de blessure, je n'en parlais pas, les seuls visibles étaient sur mon corps, rien de plus, rien de moins. Pensant qu'elle avait refait sa vie, je ne voulais pas être un poids du passé pour elle. Et mon acte d'amour fut de la laisser vivre, et non survivre après l'attente d'un homme. Je ne voulais que son bonheur mais il arrive souvent que l'Enfer soit pavé de bonnes intentions. Je ne pensais plus la revoir, si ce n'était dans mes rêves et là voilà ici, devant moi. Je ressentais tellement de choses que j'avais du mal à les gérer, au point de ne rien sentir du tout. C'était comme tomber du sommet de l'Everest, j'attends la chute de pied ferme. J'étais complètement décalé, et son sourire était toujours aussi beau, aussi petit soit-il. Voilà pourquoi je n'aimais pas l'amour et être en amour, cela me rendait niais et complètement subjectif dans mes actes, et c'était douloureux. Pas la peine de tendre un bâton pour se faire battre mais cela fait partie de l'Homme d'aimer et de haïr. Une même histoire d'alchimie du cerveau, une interprétation différente mais plus ou moins les mêmes effets. Mais je m'écarte un peu du sujet là...

Sa main se posa sur la mienne, je la sentais à peine et pourtant, cela suffit à me provoquer un large frisson le long de mon échine. Je ne savais plus ce que signifiait les contacts physiques enfin, si mais dans la pratique non. Plus maintenant, plus depuis l'Irak. Je sentis un léger picotement lorsqu'elle me pinça, j'échappais un léger « aie », alors que c'était loin d’être douloureux. Mais bon, au moins je lui assurais que ce n'était pas un rêve mais... son pire cauchemar. Non, je n'espérais pas l’être. Un large sourire se dessina sur mes lèvres en guise de réponse, avant de s'éteindre. Mon sourcil s'arqua, je ne comprenais pas cette remarque Cette pique me prit en plein coeur, sans que j'en montre rien. J'avais respecté ma promesse, je lui avais écrit et elle ne m'avait pas répondu. Je ne relevais pas, me laissant guider par la jeune femme jusqu'à sa table. Je déposais mon verre et m’asseyais en deux temps, comme d'habitude. Je ne la quittais pas des yeux, tentant de comprendre cette remarque, ce qui me laissait soucieux et perplexe, songeur. Le bruit de sa chaise et son mouvement brusque pour partir me ramenèrent sur terre et je sortais ma main "malade" pour la rattraper. C'était la première fois que je l'utilisais pour autre chose que pour écrire. Une fois que j'avais obtenu son attention, je la remettais dans ma poche et la regardais, j'entendais ce qu'elle me disait mais ne la comprenais pas. J'attendis qu'elle soit assise et pris une grande inspiration. Je ne savais pas quoi lui dire. -« Trish... Je suis ni marié, ni avec une bande de joyeux clampins. » Je pris une longue gorgée de l'irish coffee, il était costaud et très savoureux. Je sentais le whisky réchauffer mon ventre et parcourir mes entrailles. Je gardais la tête baissée un moment, caressant nerveusement ma barbe naissante. « Je t'ai écris, tu ne m'as pas répondu. Je pensais que t'étais passée à autre chose, que tu méritais mieux qu'un fantôme. » Je baissais les yeux, je ne parlais que très rarement sérieusement de mon passé, la vérité étant que je n'en avais jamais parlé auparavant. Je détestais parler de ce genre de choses, je m'en voulais et je me rendais compte que notre séparation définitive ne reposait que sur un quiproquo. « On dirait qu'il y a eu des problèmes au niveau des transmissions là-bas... Et si ça peut te rassurer, t'es pas la seule à avoir pensé que j'étais mort. Je crois que je l'ai été, pour une dizaine de secondes, techniquement parlant. » J'échappais un léger rire nerveux avant de me gratter la nuque. Après un léger silence, j'osais prendre la parole, pour le briser. « Tu deviens quoi maintenant ? » Maladroit et pathétique, je ne savais même plus comment lui parler après tout ce temps...
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Trish Valentine
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MessageSujet: Re: i can't forget you [ ... ] w/leonard.   i can't forget you [ ... ] w/leonard. EmptyJeu 8 Nov - 17:28


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« Peut importe où elle se trouve dans le ciel, et peut importe où nous nous trouvons sur terre, si on tend la main et qu’on ferme un œil, la lune n’est jamais plus grosse que le pouce ; Tu m’as fait une promesse et je sais que tu la tiendras. Alors je veux juste que tu m’en fasses une autre pour le temps que nous ne passerons pas ensemble. Raconte moi tout [...] »

Les souvenirs défilaient dans sa tête à toute vitesse, plus vite que pouvait aller un TGV. Un simple échange de regard et voila ce que cela pouvait provoquer chez la jeune femme. Bons comme mauvais, tout était désormais là présent dans son esprit ; de leur premier baiser, à leur première fois en allant jusqu’à leurs adieux : elle se souvenait de tout. Même après tant d’absence, Leonard avait ce pouvoir sur elle, cette attraction dont elle ne pouvait se défaire, comme deux aimants que l’on ne pouvait pas séparer. Il n’avait guère changé durant leur séparation, bien au contraire il était encore mieux qu’il y a sept ans. Il avait prit de l’allure, de l’âge mais il avait toujours ce sourire si déstabilisant qui l’avait fait fondre dès le premier regard. Lenny était sa première histoire d’amour ou plus du moins, sa première relation stable puisque habituellement Trish sortait avec des hommes l’histoire d’un soir enfin cela n’était jamais autant sérieux. Leur relation était bien plus que ça. Premièrement ils étaient fidèles l’un envers l’autre. Deuxièmement, ils étaient ce qu’on appelle un couple : à se tenir la main en public, à s’embrasser à toutes heures, à s’appeler par des surnoms. Troisièmement, ils étaient jaloux voire possessifs envers les autres. Trish qui à son habitude laisse couler les choses, se rappelle qu’elle n’avait pas supporté qu’une des ex petites amies de Lenny se pavane juste devant ses yeux. Sa réaction ? L’ancienne prétendante s’était juste mit ko par Trish. Jalouse, elle ? Non jamais voyons ! Cependant, malgré tous ces signes distinctifs qui font que l’on est ensemble, aucun des deux partenaires n’a jamais dit ces trois petits mots que l’on aime tant entendre. Entre Trish & Lenny, il n’y a jamais eut de « je t’aime ». La cause ? Le manque de temps peut être, ou tout simplement la peur que l’autre ne ressente pas la même chose ? Ou encore la peur de le dire trop tôt ce qui pourrait faire prendre la fuite à l’autre. Trish n’en éprouve pas le besoin de dire ou d’entendre dire ces mots de la bouche de son partenaire. En réalité, elle a juste peur de l’amour …

Mais revenons à nos moutons : aux retrouvailles entre Trish et Lenny, dans ce café situé sur cloverdale street. Ce dernier l’avait empêché de quitter les lieux en la retenant par le bras, non par un gente déplacé mais juste une pression suffisante signifiant qu’elle ne pouvait partir encore. L’attention de Trish se porta sur la main du jeune homme, que lui était-il arrivé bon sang ? A partir de maintenant, elle s’attendait au pire … Prenant place à nouveau devant lui, elle attendait ce qu’on appelle des explications du à sa si longue absence. Ses mains se placèrent sur sa boisson chocolatée. La chaleur enivrante réchauffer tout doucement le reste de son corps. Portant la tasse à ses lèvres, elle pu boire ce doux nectar qui était en train de la réchauffer de l’intérieur. Elle ferma les yeux un instant puis, reposant sa boisson elle écouta le discours qu’était en train de lui rendre Lenny. « Trish... Je suis ni marié, ni avec une bande de joyeux clampins. » S’il n’était ni marié et s’il n’avait aucun enfant à charge que diable avait-il pu le retarder autant dans ses retrouvailles auprès de sa bien aimé ? Mais cela n’expliquait guère pourtant il n’avait pas donné signe de vie depuis tant de temps. « Je t'ai écris, tu ne m'as pas répondu. Je pensais que t'étais passée à autre chose, que tu méritais mieux qu'un fantôme. » Il lui avait donc écrit ? C’était totalement impossible, elle n’avait jamais au bien jamais reçu une seule lettre venant de sa main … « On dirait qu'il y a eu des problèmes au niveau des transmissions là-bas... Et si ça peut te rassurer, t'es pas la seule à avoir pensé que j'étais mort. Je crois que je l'ai été, pour une dizaine de secondes, techniquement parlant. » C’était la seule explication plausible pour cette situation. « Je me sens idiote d’un seul coup. J’ai essayée de t’écrire aussi, mais je n’avais aucun moyen de te contacter alors j’ai abandonnée l’idée … Le principal reste que tu es bien vivant en chair et os. » Trish laissa échapper un rire ou plutôt ce qu’on appelle un rire nerveux car la situation était loin d’être amusante. « Tu deviens quoi maintenant ? » C’est tout ce qu’il trouvait à dire après cette absence si longue ? Certes c’était pathétique et non approprié à la situation, mais c’était du Lenny tout cracher. « J’habite toujours à New York, sur la même avenue mais dans un autre immeuble. Je suis juste de passage à Austen Valley pour le mariage du père de ma meilleure amie. J’ai réalisée mon rêve et mon projet d’ouvrir ma propre société d’organisation de mariage. J’adore les mariages mais ce n’est pas pour autant que je me suis fait passer la bague au doigt. D’ailleurs si jamais tu as l’idée de te marier, pense à moi. » C’était une façon détournée d’avouer à Lenny qu’elle était encore bel et bien célibataire et qu’actuellement il n’y avait personne dans sa vie. Trish n’était que de passage dans cette ville qui était celle de son enfance. La date du mariage était prévue pour dans plus de six mois, mais c’était le temps nécessaire à notre organisatrice afin que l’événement se déroule parfaitement. « Et toi qu’est que tu viens faire à Austen Valley ? Tu es juste ici en permission, ou alors pour une mission ? » La demoiselle était curieuse au sujet de ce que pouvait être aujourd’hui la vie du jeune homme. Elle ignorait totalement qu’il avait quitté l’armée et son nouveau job. « Tu vas certainement trouver ça idiot ... mais je t’ai attendue … et il ne c’est pas passer un jour sans que je pense à toi … » Avec les années l’intensité était de moins en moins forte mais un rien, même parfois le nom d’un objet ou d’une rue lui rappelait un moment qu’elle avait passé en sa compagnie. « Je suis juste heureuse que tu ailles bien, maintenant je ne veux pas être un obstacle dans ta vie. Je ne veux pas être celle qui t’empêche d’aller de l’avant en te remémorant tes anciens souvenirs. Je cherche juste ton bonheur Lenny … » Trish venait de lui avouer ce qu’elle avait au fond du cœur, cette peine qu’elle ne voulait pas revivre une seconde fois. Elle n’avait pas d’avoir encore plus mal que ce qu’elle avait déjà subit. Si son ancien amant venait déjà à être en couple ou avoir une personne dans sa vie, Trish prendra la fuite ne voulant subir le même échec deux fois de suite ... C’est fou que sept ans plus tard on tienne toujours autant si ce n’est plus à la même personne …
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P. Leonard Drysdale

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MessageSujet: Re: i can't forget you [ ... ] w/leonard.   i can't forget you [ ... ] w/leonard. EmptyJeu 8 Nov - 19:13


w/ trish ♥




J'étudiais les sentiments des Hommes mais étais complètement incapable de faire face aux miens. L'étude de la sociologie et, plus tard, de l’ethnologie n'ont rien changé, j'étais toujours aussi bloqué, sentimentalement parlant. Je n'avais jamais réellement eu de petite-amie avant Trish, ce n'était que des flirts, qui n'allaient souvent pas plus loin du baiser. Il me semble que la première que j'ai pu aimer fut la jeune femme se trouvant devant moi. Enfin, cela s'y rapprochait le plus. Je n'avais jamais vraiment explicité ce que je pouvais ressentir, je prenais sur moi, jusqu'à ce que je finisse par exploser. Plus ravageur que Hiroshima et plus atomique que Nagasaki, il valait mieux ne se trouver dans les parages. J'étais complètement incapable de gérer mes émotions enfin, avec l'age et ces dernières années, j'ai appris à le faire. Je me pensais beaucoup plus calme, plus posé. Cela ne m’empêchait pas d’être complètement décalé, comme à mon habitude. Trish et moi, nous nous ressemblions beaucoup et c'était ce qui faisait souvent notre grande complicité mais ce qui donna aussi lieu à de mémorables disputes. Deux caractères forts, l'amour possessif, le désir quasi-insatiable. Je n'étais bien que lorsqu'elle était à mes cotés et c'était assez... problématique, surtout lorsqu'on n'est pas habitué à être aussi dépendant et accroc à quelqu'un et cela, à des milliers de kilomètres, et sept ans plus tard. Je laissais à mes yeux le loisir de graver à nouveau le regard de Trish, ses expressions, son sourire. C'était aussi douloureux qu'agréable. Je détestais ressasser le passé. J'étais persuadé que cette histoire était dernière nous, qu'elle avait refait sa vie, qu'elle avait avancé. Il n'y avait pas pire qu'être trahi, alors autant se quitter. Cela s'était fait de lui-même enfin, à cause ou grâce à l'armée. Cette même armée qui avait annoncé ma mort à ma mère et qui n'avait pas survécu à cette nouvelle. J'étais seul, complètement et j'avais haï ce pays que j'avais pourtant tant aimé. Alors, pendant deux ans, j'étais parti pour deux ans et mon tour du monde. C'était un besoin viscéral et j'avais été égoïste, mais en même temps, à qui est-ce que j'allais manquer en partant ? Silley ? Je n'avais aucune nouvelle et me demandais bien ce qu'elle pouvait devenir. Trish ? Elle n'avait certainement pas besoin d'un revenant et d’être perturbée dans sa vie, probablement parfaite, comme elle avait pu la rêver. Alors, il ne m'avait pas fallu plus de temps pour me décider et quitter ce pays. Une grande bouffée d'air frais pour apprendre à relativiser, apprendre de soi et des autres, s'ouvrir l'esprit. Bref, redevenir humain après avoir tué. Tuer peut changer un homme, mais ce qui le change le plus, c'est d'avoir côtoyer la mort au point d'en avoir été un ami presque intime. Et pour preuve, elle m'a même donné une de ses faucheuses, enfin deux.

-« Ne le sois pas, tu pouvais pas savoir... A moins que tu aies détourné un satellite pour mes beaux yeux, mais laisse moi en douter. » J'échappais un léger rire à la suite, ce n'était pas la peine de dramatiser la situation, autant rester dans le lyrique le plus longtemps possible, avant de tomber lourdement sur la réalité de nos vies. Enfin, la vie de Trish semblait etre comme elle l'avait voulue. Elle devait naviguer entre New-York et Austen Valley, pour les besoins de son métier. Organisatrice de mariage ? C'est du Trish tout craché, organiser mais passer à la pratique, pas encore. Quoique, elle avait probablement l'envie de se marier. Avec moi ? J'en doute, cela devait être un message subliminal, oui, probablement. Comme pour me faire comprendre qu'elle était "sur le marché". Je trouvais cette appellation particulièrement moche, bestiale et irrespectueuse de l'amour mais bon, elle était en vogue. -« Ahah promis, dès que l'idée traversera mon esprit, je viendrais te voir. Tu es en ville pour combien de temps ? » J'espérais que nous aurions assez de temps pour nous voir, passer un peu de temps ensemble, malgré nos occupations distinctes. J'imaginais que si une organisatrice de mariage faisait le déplacement elle-même, c'était qu'elle attachait beaucoup d'importance à son métier, la rendant ainsi probablement meilleure dans ce domaine que beaucoup d'autres. Je manquais de m'étouffer en entendant sa question. Le café chaud brûla ma langue et le whisky manqua de peu de me brûler la gorge. J'écarquillais les yeux et me ressaisissais aussitôt, essuyant discrètement un peu d'irish coffee au coin de ma bouche. -« Oh non, l'armée c'est fini pour moi. J'ai été démobilisé. Après l'Irak, j'ai repris mes études et je suis prof maintenant enfin.. enseignant-chercheur, ethnologue, c'est comme ça qu'on m'appelle. J'étudie les différentes civilisations dans le monde entier et je me suis installé ici. » J'esquissais un léger sourire, regardant ses mains, j'approchais ma main droite lentement vers elle, avec timidité. La jeune femme parlait, mais aucun son ne parvenait à mes oreilles, je sentais ses lèvres bouger. Je saisissais alors doucement sa main, en laissant mes doigts entrelacer les siens. Sa peau était beaucoup plus douce et fraîche que dans mes souvenirs, je me concentrais là-dessus, oubliant tout le reste. Je me rendis compte que ce contact, ce geste, pouvait être complètement déplacé. Je retirais ma main, en offrant un sourire gêné à la jeune femme, toujours aussi belle que dans mes rêves. « Tu fais quelque chose de particulier aujourd'hui ? Je voudrais t'inviter, ce soir, si tu me le permets et tu le peux. Tu as beaucoup de choses à me raconter, non ? » Traduction d'un misérable : tu me manques et j'ai besoin de passer du temps avec toi...
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« Peut importe où elle se trouve dans le ciel, et peut importe où nous nous trouvons sur terre, si on tend la main et qu’on ferme un œil, la lune n’est jamais plus grosse que le pouce ; Tu m’as fait une promesse et je sais que tu la tiendras. Alors je veux juste que tu m’en fasses une autre pour le temps que nous ne passerons pas ensemble. Raconte moi tout [...] »

Les sentiments n’avaient jamais été son fort et encore moins sa tasse de thé. Les seules personnes qui ont eut la chance une fois dans leur vie d’entendre Trish leur dire « je t’aime » sont : ses parents, sa meilleure amie et son frère. Bien que sa relation avec ce dernier rime plus avec des insultes que des mots d’amours, mais que voulez-vous c’est ainsi que la jeune femme conçoit ce lien si spécial appeler la fraternité avec son « idiot » de frère. Aussi malheureux que cela puisse être Leonard n’a donc jamais entendu ces trois petits mots tant chéris par d’autres de la part de Trish. L’organisatrice de mariage préférant à cela des gestes d’affection tout autant démonstratif. Cela avait fait du mal à certaines personnes avec lesquelles, elle avait entretenue une relation moins ou moins sérieuse, obligeant à une rupture des plus brutales puisqu’elle se refuse catégoriquement à aimer une personne autre qu’elle-même ou ceux partageant sa vie. Mais ce qui est le plus surprenant c’est que Trish à tout même donner deux ans et demi de sa vie pour une relation amoureuse, certainement son record. Il y a juste à voir Leonard pour comprendre pourquoi la jeune femme a craqué pour lui. Certes, ils ne viennent pas du même milieu social, ni même du même quartier et n’ont certainement pas les mêmes ambitions mais que voulez-vous l’amour ne se contrôle pas. Il a juste ce sourire si charmeur qui ne laisserait pas une seule fille de glace. Cette intonation dans la voix qui ne fait pas lui le prochain James Bond mais qui est agréable à l’oreille et tout autant envoutant. Deux ans et demi ce n’était rien. D’accord Trish n’était pas du genre à passer toutes ses journées avec sa moitié, mais trois jours par semaine avant l’air de lui convenir parfaitement. Elle n’était pas ce genre de fille totalement accro à son petit-ami ne lui laissant plus voir personne en le séquestrant d’amour. Non bien au contraire, Trish était plus le genre de femme à laisser du vivre à sa moitié ne voulant pas que leur train de vie devienne une routine dès plus banale. C’était sans oublier la jalousie qui prenait le dessus sur elle, laissant Lenny assez perplexe de voir une femme de la sorte ne pas se laisser faire par la gente féminine. Mais en ces deux ans et demi ce qui a le plus déçue Trish n’a pas été de lui avouer ses sentiments, non tout au contraire, c’était de ne pouvoir présenter à ce cher Lenny personne de sa famille. Puisque ses parents ainsi que ses parents adoptifs ont trouvés la mort. Trish n’a désormais plus que son frère, qu’elle a plus au moins abandonné lâchement en s’installant à New York. Trish ayant tout de même promis à Leonard qu’il aurait certainement un jour la chance de le rencontrer, mais qu’il ne fasse pas attention à son comportement ni sa façon d’être vu qu’entre Callen & Trish l’amour fraternel se résumant à s’insulter et la seconde suivante à s’enlacer comme jamais. Lenny avait cependant eut la chance de rencontrer la meilleure amie, qui se trouve être la belle sœur de Trish : Cassandre. Leo quant à lui avait présenté Trish à sa mère et à son meilleur ami puisqu’ils étaient inséparables.

« Ne le sois pas, tu pouvais pas savoir... A moins que tu aies détourné un satellite pour mes beaux yeux, mais laisse moi en douter. » Retour en 2012 à Austen Valley ou les deux anciens amants se remémore le passé. « Je n’y avais pas pensé, mais la prochaine fois que tu disparais de la surface de la terre je penserai à ton idée. » Des sous-entendus encore et toujours, Trish était une experte en la matière. Elle avait dans le but de lui faire comprendre que son absence avait été des plus douloureuses et elle espérait de tout cœur vraiment qu’il ne vienne plus à partir du jour au lendemain sans elle. « Ahah promis, dès que l'idée traversera mon esprit, je viendrais te voir. Tu es en ville pour combien de temps ? » « A vrai dire je n’en sais rien, six mois au plus je pense. J’ai encore une tonne de travail qui m’attend à New York, mais en attendant j’en ai deux fois plus ici. Donc, tu vas devoir me supporter pendant un moment. » Trish avait réalisé son rêve le plus fou : organiser des mariages. C’était un monde féerique et de princesses, mais que voulez-vous c’est ainsi que Trish aime les choses. Le temps d’une seconde elle était en train d’imaginer Leonard en tant que marié, ce qui la fit rire intérieurement bien qu’un sourire se fit voir sur son visage. A présent c’était comme si un compte à retour invisible s’était afficher au dessus de sa tête : le nombre de jour qui lui restait à passer auprès de cet homme qu’elle ne voulait pas lâcher d’une semelle. « Oh non, l'armée c'est fini pour moi. J'ai été démobilisé. Après l'Irak, j'ai repris mes études et je suis prof maintenant enfin.. enseignant-chercheur, ethnologue, c'est comme ça qu'on m'appelle. J'étudie les différentes civilisations dans le monde entier et je me suis installé ici. » Trish l’écouta attentivement, comme si encore une fois elle buvait toutes ses paroles. Mais un geste intentionnel de la part de Lenny vint la ramener sur terre. En effet, ce dernier venait de se saisir de sa main afin d’y glisser la sienne, pour que leurs doigts ne fassent plus qu’un. Le contact de leurs deux peaux rappela à Trish le nombre de fois ou ce dernier l’avait touché. Tant d’agréables souvenirs, en autre leur première fois, mais aussi le nombre de fois incalculable ou il avait pu prendre sa main juste pour la rassurer. Trish lui sourit tout simplement et tenta elle aussi une approche, en rattrapant la main de Lenny afin d’y glisser la sienne une seconde fois. « Tu fais quelque chose de particulier aujourd'hui ? Je voudrais t'inviter, ce soir, si tu me le permets et tu le peux. Tu as beaucoup de choses à me raconter, non ? » Que peut t’elle attendre de plus qu’un rendez-vous avec cet homme qui autrefois était celui qu’elle catégoriser d’homme de sa vie ? « Il semblerait que je n’ai rien de prévu, dit-elle en consultant son agenda, tu passes me prendre ? Ou bien alors tu préfères que je te retrouve quelque part ? » Dans sa tête des milliers de questions étaient en train de fusiez, tel que : qu’est que je vais bien pouvoir me mettre ? Ou encore ou va-t-on ? Qu’est qui pourrait bien se passer ? Tant de questions auxquels Trish auraient une réponse dès ce soir. « Mais je ne pense pas être la seule à avoir des tonnes de choses à raconter, je me trompe ? » La jeune femme sourit à sa dernière remarque, portant une nouvelle fois le doux nectar chocolaté à ses lèvres.
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