Stefane ∞ Je t'aime. -Merci, tu m'passes le beurre ?

Née à New York, j'étais la fille unique d'une famille de riches banquiers. Mon enfance se déroula dans les quartiers chics de N.Y. City. Dès mes premiers pas, j'étais déjà habillée comme une star : Louis Vuitton, Chanel, Prada et j'en passe. Je devais être la fille la plus gâtée du monde, mes parents m'offraient ce que je voulais et je n'avais vraiment pas à me plaindre. J'avais un chien, un chat, deux poneys et un perroquet. Mes parents m'adoraient et je les aimais du fond de mon cœur. A l'âge de 4 ans, j'avais eu un poisson rouge pour mon anniversaire, mais il se meurt en sautant hors de son bocal, pour moi, c'était la fin du monde, j'avais pleuré pendant des semaines, et des semaines, c'était tragique.. La mort.. La mort d'un être cher, mon cher poisson rouge.
Des années passairent, ma scolarité s'était faite normalement, pas de cours particulier, bonne élève, j'avais des amis, j'avais un petit amoureux, j'étais "heureuse", j'étais naïve, j'étais jeune. Je passais mon temps à jouer avec mes poupées aux longs cheveux, je jouer aussi à la maman et l'épicière, comme toutes les petites filles de mon âge. Ce n'est pas parce que j'étais riche que je devais être différente des autres enfants. Puis, quelques années sont passées, quand je rentra enfin à l'école et au collège. Je n'aimais pas ça, je n'aimai pas travailler, à cet âge je pensais que mes parents me donneraient tout ce que je voulais avec tout leurs sous-sous, jusqu'à la fin de ma vie, mais c'était bien différent..
J'ai passé quatre ans dans un lycée, un des plus réputés de New York. Une section L, Littéraire, c'est ce que mes parents voulaient pour moi, c'était soit-disant le mieux pour moi et mon avenir.J'étais contente, j'avais le casier 562, le casier plus tagué, mais il me plaisait tout de même bien. Il y avait une grande cafét', de longs couloirs, de grandes salles de classes, un stade, deux gymnases, des clubs de sports et de cheerleaders, c'était un lycée quoi. Je m'étais fait des amis, mais j'avais surtout fait une rencontre, une des plus belles qu'il soit.

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Une rencontre, la seule chose qui me manquait et ma vie était sublimée, parfaite, et c'est ce qui se passa. Un jeune homme très élégant, intelligent, drôle, juste parfait. Nous nous étions rencontré en début d'année de seconde, en cours de maths. J'étais amoureuse, j'étais jalouse, je l'aimais. Ce qu'il y avait de plus important pour moi, c'est qu'il suffit d'aimer et d'entre être également en retour. Ô combien la vie était merveilleuse depuis l'apparition de mon Stev'. J'étais heureuse, épanouie comme jamais. Avec lui c'était le grand Amour, tout était parfait, tout était planifier. On avait de l'avenir, on voulait une grande maison en bord de mer, on voulait des animaux, on voulait organiser des fêtes, on voulait faire l'amour comme des petits fous, on voulait vivre ensemble, on voulait s'aimer comme des p'tits fous, on voulait faire des conneries, on voulait s'engueuler pour de nouveau s'aimer, on voulait se réveiller ensemble, on voulait des bouquets de fleurs et du chocolat, on voulait se prêter nos chaussettes, on voulait s'allonger dans l'herbe fraîche, on voulait exhiber notre richesse, on voulait se baigner ensemble, on voulait partir de la Grosse Pomme -n.y.c-, on voulait trois enfants, on voulait se marier, on voulait un avenir heureux, on voulait tout ça nous. On voulait faire comme les grands, mais tout en s'aimant pour de vrai. Mais, c'est un mardi matin, tandis que je me fis réveiller par la sonnerie de mon téléphone, il était 8h50, je décrocha et me demandais qui pouvait perturber mon doux sommeil avant d'aller bosser.
-Allô Mademoiselle Stefane Dukes ? C'est l'hôpital Mount Sinai, j'ai une tragique nouvelle à vous annoncer. Votre proche Steven Jones est décédé ce matin, dans un accident de voiture. Toutes nos condoléances.
Je n'avais pas eu la force de raccrocher, je me suis effondrée, les larmes coulaient, je n'y croyais pas, je n'avais pas envie d'y croire, mon seul amour, le seul qui arrivait à me faire sourire à longueur de temps, mon bonheur c'était lui.. Je me tardait de prendre mon sac, les clefs de chez moi, de mettre un tee shirt et un jean -troué-, de l'argent pour les transports en commun, pour moi ce matin là, ce n'était mentalement pas possible, pour moi, de prendre ma bagnole ce matin là. Je me rendit au plus vite à l'hôpital, je m’avança à l'accueil, je demanda où se trouvait-il. Quand je me retourna pour patienter quelques minutes, je vis sa famille. Son père, sa mère et sa petite soeur était tous en pleure, j'accouru pour les rejoindre, j'adorais sa famille. C'est à ce moment que l'on nous appela pour le voir. Nous parcourions les couloirs bleus de l'immense hôpital, en sanglotant, quand arrivons enfin à la pièce. [ ... ] Bref, vous avez compris.

△everleigh

J'ai enfin découvert cette ville, j'ai enfin découvert Austen Valley, j'ai enfin l'espoir de me retrouver dans cette ville. Ce lieu me redonnera du courage en moi, je ferrai sans doute de nouvelles rencontres et surtout.. Je pourrais reprendre mon train-train quotidien sans soucis ; un boulot, le café le matin, les amis, les sorties en boite, le shopping, les amours, être seule le soir, s'imaginer, rêver, occuper un lit deux places seule, ma vie quoi. Mais maintenant, je me sens libre et épanouie, j'ai un appartement en ville, avec une assez belle vue, payé par papa et maman, Unicorn, un bébé chat de 5 mois, tout de bien pour une nouvelle vie. Je suis maintenant libre à commencer ma nouvelle vie dans ma nouvelle ville, prête à sortir en boite, prête à danser le Gangam Style à tous les coins de rues, chanter ma vie, croquer la vie à pleine dents.

△everleigh