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 Past is Past, Future is with You - PV

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Callen Valentine

Callen Valentine


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MessageSujet: Past is Past, Future is with You - PV   Past is Past, Future is with You - PV EmptyMar 30 Oct - 20:56

    FLASBACK

    _ « Callen ! »

    Il se butta à un mur ; aucune réponse ne vint, ni un regard, ni un tic, ni même un souffle habituellement las voire méprisant qui aurait pu trahir le simple fait que sa voix était parvenue jusque Valentine. Le jeune homme assis dans le canapé du studio à y prendre ses aises. Son visage grave et pâle était perdu dans ses pensées pernicieuses et sombres, la tristesse et la rancoeur avaient rongé ses sourires, et au sein de son regard de loup ne brillait plus cette lueur qu'il avait pourtant eu pour lui ces derniers mois. Le jeune homme, habituellement connu pour sa bonne humeur, avait perdu ce feu le consumant, se réduisant en cendres sous l'accablement de la peine. Il l'avait aimée, elle, la première, la seule ; si belle, si éthérée, si transcendante, que son rire cristallin et harmonieux soufflait encore à ses oreilles, telle une brise légère. Son palpitant alors cessa de battre un instant ; il mourut une première fois pour ne renaître que bien plus tard, et Callen ferma les yeux, serrant la mâchoire sous cet afflux d'amour trahi, de tristesse, de rancoeur, de colère... de haine. Premier amour, premier échec, Callen n'était pas fait pour les affaires sentimentales, et Cassandre en demeurait la preuve concrète : peut-être le quittait-elle pour un autre... Ses paupières se rouvrirent sur la flamme dansante, illuminant ses pupilles d'une colère farouche et froide, sous le frémissement léger de son ami qui s'approcha alors, réitérant sa question avec hésitation et humilité face au chagrin du loup carnassier.

    — Callen.. C'est Cassandre. Je veux dire... Elle est en bas.

    Il se souvenait de tant de souvenir : juste elle et lui. Callen soupira froidement, contenant sa colère alors que ses rétines pénétrantes plongèrent dans le regard émeraude de son ami ; les abysses contre l'espoir : son camarade tentait en vain de le sortir de sa tristesse alors que Callen, glacé et glaçant, gardait son mutisme enfoui dans les méandres de sa personne énigmatique.

    — Je crois... Je crois qu'elle s'en va.

    Enfin les prunelles du sombre loup s'illuminèrent d'une teinte de vie, son visage perdit sa férocité menaçante et pourtant pleine de charme, au profit d'un étonnement perdu entre le désespoir, l'incompréhension et l'abattement. La mine de son ami se mit à pâlir presque d'affolement ; personne, en réalité, n'aimait vivre les grandes idylles à la Romeo et Juliette, où les héros ne sont que les ombres fugaces et les pantins d'une tragédie comique, abattus par le coup du sort. Personne n'aimait voir ainsi son ami se mourir d'amour pour une histoire qui n'était plus et qui ne le sera plus jamais puisque le sombre prince avait brisé l’idylles entre la belle et somptueuse princesse et le prince déchu. La seconde de surprise passée, Callen se leva enfin, passant le seuil du salon d'un pas vif mais plein de prestance, son parfum épicé le suivant dans son sillage précédé alors de son ami qui lui emboita le pas. Les deux silhouettes enfin, atteignirent le hall tant attendu, théâtre des tragédies humaines à venir et des déceptions, tandis que leurs ombres se firent furtives, lovées dans une zone sombre. Et de là, son regard pénétrant put l'observer à la dérobée ; elle la jolie brune, le faux sourire aux lèvres, avec Trish et sa sœur, n'évoquant que parfois ce même mot : New York. Ainsi c'était là-bas qu'elle partait, pour une autre contrée, pour un autre lieu, pour une autre vie... Le palpitant de Callen se stoppa, interrompant toute course lente pour ne plus battre de nouveau, sa gorge se nouant comme son regard sombre et noir se fit assassin... Et il jura, plus que jamais, ne plus tomber amoureux de nouveau, ne plus aimer, et la haïr... La haïr à n'en plus pouvoir tandis que ses obsidiennes brûlaient les omoplates de la jolie Cassandre tant aimée. Et pourtant c’est ce qu’il avait voulu qu’elle fuit loin de lui pour pouvoir être heureuse …

    — « Va la voir... elle changera peut-être d'avis, non ? » Chuchota alors son ami, écœurant par sa naïveté.

    Pas un mot, encore une fois, ne fut rendu alors que Callen tourna les talons, regagnant le couloir sombre pour finalement retourner sur ses pas et retourner dans leur studio, son studio, s'éloignant de sa bien-aimée, le regard assassin, le coeur en cendre, l'estomac noué et la gorge hurlant une agonie muette. Ses pas se firent si rapides, et son départ si soudain, que son ami, surpris, dut alors courir pour le rattraper. Parvenant à sa hauteur, ce dernier se saisit brusquement du bras de Callen qui se retourna non sans un regard vénéneux.

    — Rattrape la !
    — Je veux qu'elle parte. murmura-t-il de sa voix glacée qui trancha alors l'air d'un claquement froid.
    — Mais... Pourquoi ?
    — Parce que je l'aime.


    FLASBACK

    Il avait besoin de prendre l’air à cause de tous ses souvenirs qui lui revenait en mémoire. Sous l’emprise de l’alcool, rien n'était bien clair pour le jeune homme même s'il pensait clairement le contraire. Un large sourire s'était installé sur ses lèvres, et il déambulait de manière assez aisée dans les rues, sans vraiment se rendre compte de ce qui se passait autour de lui. Les souvenirs avaient enfin cessé de revenir en brade, les pensées noires également. A vrai dire, il ne pensait plus à grand-chose, et se laissait guider par son instinct. Après quelques minutes passées à marcher il se rendait au parc, sans savoir pourquoi, enveloppé dans son manteau noir qui le maintenait au chaud. Tandis que le parc était enseveli sous une pluie battante qui continuait à tomber. La vie avait beau être cruelle au possible, ce genre d'instants, bien qu'insignifiants, étaient sublimes. Il décida de s'asseoir sur un banc, observant la pluie tomber, ainsi que les gens perdus dans leurs occupations. Il prenait le temps de vivre, de profiter de chaque inspiration, de la sensation de la pluie se posant en douceur sur lui, du sourire d'une jeune fille qu'il mit un certain temps à reconnaitre, avant de l'inviter à s'asseoir à ses côtés.

    CALLEN - Je savais déjà que tu étais sublime, mais sous la pluie, tu frôles la perfection.

    Mais pourquoi était-il aussi crétin des fois ? Vouloir passer un moment avec celle qui lui avait briser le cœur c’est une chose mais le vouloir alors qu’il est soul s’en ai une autre.
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Cassandre Hawkins
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MessageSujet: Re: Past is Past, Future is with You - PV   Past is Past, Future is with You - PV EmptyMer 31 Oct - 13:17


« ON DIT SOUVENT QUE L’AMOUR EST LA CHOSE LA PLUS BELLE QU’IL SOIT AU MONDE, QUE SANS CE SENTIMENT NOS VIES SERAIENT DÉNUES DE SENS, QUE VIVRE SANS Y AVOIR GOUTE C’EST MOURIR SANS AVOIR VÉCU PLEINEMENT SA VIE. AU FOND AIMER C’EST TEL UN OXYGÈNE AUQUEL ON NE PEUT SE LASSER. CEPENDANT, PERSONNE NE DIT COMBIEN L’AMOUR PEUT FAIRE MAL AU POINT QUE LA SOUFFRANCE N’A AUCUN ÉGAL JUSQU’A CREVER TEL UN POISON QUI COULE DANS NOS VEINE ET AUQUEL IL NOUS EST IMPOSSIBLE D’EN ÉCHAPPER … »

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❝ Rien ne sert de fuir quoiqu’il advienne un jour où l’autre il faudra accepter que le passé refera toujours surface et parfois tel un gifle en plus sur le visage nous ramène à une réalité des plus rudes. Au fond de nous on le sait pertinemment, peu importe le nombre d’années qui s’écoulent à tenter de rester aveugle laissant de faux sourire guidé notre vie. A un moment donné on doit voir les choses tels quels sont. Le passé fini toujours par nous rattraper (...) ❞ » cassandre and callen «


La vie est une décadences d’épreuves perpétuelles auquel l’homme subit chaque jour, car on le sait tous pour connaitre le bonheur, il faut en connaitre la souffrance avant de l’accepter tel un examen de passage où la validation a une seule réponse soit tu passes où soit tu en crève d’une douleur des plus cruels et de la douleur elle savait parfaitement ce que c’était encore plus lorsqu’elle avait décidé à contre cœur de remettre les pieds dans cette ville qui fut la sienne auparavant. Marchant pas à pas elle fixait de droite à gauche redécouvrant les lieux qui l’avait bercé pendant de nombreuses années. Cassandre eu l’impression d’être revenu dans un passé qui lui semblait étrangère et pour cause la jeune femme avait bien changé, après tout c’était mal au vu des années qui s’étaient écoulées. Pourtant, il ne lui fallut que quelques secondes pour passer de la jeune femme sure d’elle qu’elle pouvait être à New-York à une jeune femme des plus déstabilisé et fragile prêt à tomber à terre. Les épreuves que l’on subit nous rendent plus fort c’était souvent ce qu’elle avait entendu dire et bien il fallait croire que ce n’était pas son cas pour la simple et bonne raison que Cassandre comme à son habitude avait préféré se voiler la face et enterre ses problèmes bien au fond d’elle et y jeter la clé sans la ré-ouvrir par peur au final de tomber sans plus jamais pouvoir se relever, jamais personne aurait pu la faire changer d’avis si ce n’est lui. Son père, cet homme qu’elle avait toujours admiré et qui malgré son incompréhension l’avait toujours soutenir encore plus depuis son départ, sauf que voilà cette fois-ci c’était à elle de lui rendre l’appareil notamment quand il lui avait annoncé qu’il allait se remarié et qu’il la voulait près de lui en ce jour si spécial. Les mariages autant le dire que c’était le mot qui était proscrit de son vocabulaire, sauf que voilà, Cassandre ne se voyait pas refuser la demande de son père encore plus que c’était à elle que sa futur belle-mère avait demandé de lui confectionné sa robe et autant le dire qu’avec autant d’argument, une réponse négative aurait été mal venu alors c’est à contre cœur que la jeune femme avait fini par accepter et ainsi était arrivé il y a quelques jours accompagné de sa meilleure amie Trish avec qui elle vivait à New-York depuis son arrivé. En fixant la date elle s’était rendu compte qu’étrangement elle était revenu à Austen Valley le jour même où elle l’avait quitté, cela faisait bel et bien sept ans jour pour jour et un brin de nostalgie vint s’installer chez la jeune femme qui ne pouvait contenir son émotion encore plus quand elle arriva dans ce parc fixant un jeune couple des plus heureux et la ramena quelques années en arrière …

SEPT ANS AUPARAVANT, AUSTEN VALLEY.

La pluie s’est abattue sur la ville tel un torrent où d’un coup on a plus l’impression que dans un instant tout risque de finir par se faire engloutir et tandis que la plupart des gens tenteraient le plus rapidement de se mettre à l’abri se protégeant de ses intempéries qui deviennent de plus en plus violent, Cassandre marche des plus silencieusement et pas à pas presque ravi de cette pluie torrentielle qui s’abat sur elle. Ses cheveux sont totalement débraillé et plats tandis que son maquillage a coulé sur ses joues qui devint doucement rose face au froid qui semble l’animait, d’un petit gilet blanc tout trempé, elle tente de s’y protéger en vain. Trempé de la tête au pied, elle apprécie parfaitement ce temps encore plus aujourd’hui qui aurait dût marqué le plus beau jour de sa vie et qui pourtant s’avère le pire. Elle qui pensait ne pas tomber plus bas se rend à la plus grand évidence qu’il soit. Elle s’était définitivement trompé. Comment en quelques minutes tout ce qu’elle a connu où cru avait fini par s’avérer à être un véritable mensonge et face à cela, sa seule réponse sont ses larmes qui coulent le long de son visage sans pouvoir les stopper, d’ailleurs elle n’en a guère envie. Pleurer est peut-être la seule chose qui lui reste, car aujourd’hui elle a tout perdue absolument tout. Cassandre ignore où elle va, d’ailleurs elle s’en fiche éperdument et fini par s’arrêter de marcher s’asseyant sur ce banc plus mouillé qu’elle ne pourrait l’être. D’un coup elle fait volé le bas de sa robe avant de s’asseoir, il est certain que si quelqu’un la voyait ainsi, elle ne passerait certainement pas inaperçue. Après tout qui passerait incognito en robe de mariée. Cela va s’en dire que les gens encore plus dans une petite ville tel que Austen Valley où tout le monde se connait se mettrait à jaser, mais peu importe tout ce qu’elle veut à cet instant présent, c’est qu’on la laisse tranquille, qu’on la laisse seule face à ce chagrin qu’elle a tant contrôler pour lui, pour eux avant de finir par craquer ne cessant de se rappeler ses paroles qui lui transperce le cœur en plein fouet. En quelques paroles, il avait réussi à ce que personne n’aurait pu faire. Il avait réussi à lui arracher le cœur sans aucune difficulté. Cassandre totalement figé sur ce banc ne faisait que se répéter ses paroles qui la hantait encore et encore « ... j'ai couché avec une autre … », une dispute et quelques mots qui avait tout détruit et quand on a dix-huit cela parait impossible après tout c’est à ce moment-là même que votre vie commence sauf que pour Cassandre elle a commencé dès le moment où elle avait posé les yeux sur Callen et qui avait littéralement tout changé dans sa vie et si ce n’est plus aujourd’hui, il était celui qui lui avait ramené à une dur réalité. Rien n’est éternelle, pas même eux. Elle avait longuement inspiré tentant de reprendre sa respiration et ne plus trembler, elle ne tremblait pas car elle avait froid, mais de tout ce qui s’était passé. Au moment où elle avait perdu ce bébé, leur bébé elle savait au fond que rien ne serait comme avant et cela même si beaucoup tentait de la rassurer sauf que Callen son amour de toujours, son mari et aujourd’hui cette exécuteur qui l’avait envoyé dans le fond d’un gouffre lui avait bel et bien fait comprendre tout le contraire. Elle ne sait plus combien de temps elle était resté sur ce banc entre la pluie qui devenait plus intense et les éclairs qui grondait dans le ciel prêt à s’abattre auquel elle ne tenait pas rigueur avant de revenir à la réalité encore plus quand sa meilleure amie et belle-sœur l’avait retrouvé. Cassandre n’avait pas fait attention à la jeune femme et au vu de son état, il ne fallait pas véritablement lui demander quelque chose. Elle s’était relevé avec l’aide de la jeune blonde qui ne cessait de lui répéter que tout irait bien chose qu’elle savait impossible. Elle l’avait regardé un court moment avant de comprendre qu’elle ne pouvait pas, non elle ne pouvait plus rester dans cette ville qui avait été un lot de souffrance bien trop grand et c’est le lendemain matin où l’aube faisait à peine son apparition qu’elle avait décidé de partir pour ne plus jamais revenir, elle en avait fait part certes à sa sœur jumelle qui avait compris sa décision, mais qui avait bien du mal à l’accepter, car après tout l’arrachement était des plus durs, mais Cassandre devait se rendre à l’évidence si elle restait ici, elle finirait par s’engouffrer dans un douleur qui aurait fini par la tuer. Elle n’avait rien dit à Callen, d’ailleurs elle ne voulait plus le vouloir, mais avait demandé à son père qui acceptait très difficilement ce qui se passait de lui rendre cette chose qui finalement eu la valeur que d’une seule chose, celle de promesses mensongères et ainsi elle avait retiré avec hésitation malgré tout et surtout difficulté cette alliance à son doigt et d’un baiser sur la joue de son père, valise a la main avait rejoint sa meilleure amie à la voiture et avait disparu sans plus jamais revenir avant aujourd’hui …


ELLABELL PARK, OCTOBRE 2012.

Le vent qui soufflait à une allure où aurait presque crut qu’une tempête allé arriver venait de ramener Cassandre à la réalité, elle qui s’était perdue à des années lumières venaient de reprendre ses esprits. Elle avait secoué la tête pendant quelque seconde tout en reprenant son inspiration, la nostalgie n’a rien de bon avait-elle songé encore plus ce genre de chose. D’un pas elle avait regardé autour d’elle avant de marcher sans trop savoir où elle allait tout ce qu’elle voulait c’était ne plus penser et voir où le vent allait l’amener. Après tout Cassandre était ainsi ce besoin par moment de se retrouver seule et la solitude l’avait guettait pendant plusieurs années avant qu’elle ne reprenne sa vie en main ou du moins en y donne l’apparence notamment en allant a l’université où elle était sortir major de sa promo et avait par la suite réussi dans le domaine de ses rêve. Le stylisme, elle avait toujours adoré ça, la création, les vêtements et autant le dire qu’elle excellait et s’était fait vite une très bonne réputation au sein de la grande ville que pouvait être New-York. La vie semblait lui sourire à nouveau et elle en avait profité balayant tout un passé dans un coin de sa tête sans plus jamais y repenser et puis elle avait fait cette rencontre avec cet homme qu’elle mit beaucoup de temps à accepter dans sa vie. Beaucoup dirait que Cassandre mène une vie des plus belles à présent après tout elle avait un boulot qui lui avait donné un nom ou elle s’était fait une très bonne réputation et elle semblait avoir trouvé un nouvel homme tout était parfait ou du moins c’était l’illusion que cela donnait, car on le sait tous les apparences peuvent être trompeuses et au fond Cassandre avait longtemps songé que peu importe l’endroit où elle irait, il y aura toujours quelque chose qui la ramènera à cette vie auquel elle a voulu échappé mais surtout à lui en vain encore plus quand elle se trouva près d’un banc. Au début elle n’avait guère fait attention où elle allait ou même qui pouvait s’y trouver, il faut dire qu’elle était partie bien loin comme si son subconscient s’était tout à coup réveillé lui remémorant de long en large tout ce qu’elle avait tenté de fuir. Se faire rattraper par ces choses qu’on désire plus que tout oublier n’est jamais évident et parfois de petites choses peuvent vous faire revenir en arrière comme cette pluie qui venait de faire son apparition, mais étrangement elle avait toujours adoré la pluie et était plus du genre à l’apprécier qu’à courir pour s’abriter, sauf qu’à cet instant même Cassandre aurait certainement voulu courir le plus loin que d’imaginer ce qui allait se passer encore plus quand cette voix qu’elle aurait pu reconnaitre semblait s’adresser à elle « Je savais déjà que tu étais sublime, mais sous la pluie, tu frôles la perfection. » dès ses paroles entamé son regard tout comme son corps était resté figé et ce durant quelques secondes qui semblait s’éternisait. Elle aurait espéré que son imagination lui joue des tours et que non dès qu’elle se retournerait elle verrait qu’il n’est pas là et d’ailleurs c’est ce qu’elle s’était répété au point qu’il avait dû la prendre pour une folle à force de parler seule, sauf que quand elle s’était retourné son regard avait pu croiser le sien, celui de Callen c’était bel et bien lui. Elle avait croisé les bras avant de passer une main dans ses cheveux totalement mouillé sans ne savoir quoi lui dire et puis elle avait foncé les sourcils ne sachant vraiment s’il était éméché ou non. « C’est ta façon de draguer, car personnellement je n’ai jamais vu plus médiocre que ça ! » Non elle ne lui montrerait pas que le voir l'avait complètement déstabilisé. Cependant, elle ne pouvait plus se contenir c'était une chose qu’elle avait longtemps fait, mais à présent il était certain que face à Callen ce n’était plus le cas, mais elle ne pouvait se voiler la face, il avait toujours ce quelque chose chez lui qui le rendait spécial, mais elle était resté de marbre montrant plus une assurance que la réalité, celle qu'il avait pendant quelques secondes réussi à la déstabiliser et cela rien qu’à ses mots. « Tu m’excuseras de mon manque de délicatesse, mais parler à un type soul n’a jamais fait partie de mes priorités encore plus quand cette personne c'est toi ... » du tact il est clair qu’avec Callen elle n’en avait plus, après tout elle avait souffert par sa faute alors lui demandé un minimum de gentillesse cela lui était impossible encore plus quand elle avait su une chose qui l’avait rendu presque irritable « Je suis sure que ça t’amuse bien de me faire sortir de mes gonds Callen, mais il serait peut-être temps que tu grandisses tu ne crois pas ! » Elle était resté face à lui oubliant même la pluie qui s’était abattu sur ce couple qui n’en était plus et pourtant, malgré tout il y avait ce quelque chose qui se résignait à rester chose que Cassandre n’avait guère envie de voir ou même penser tout ce qu’elle désirait c’est en finir avec ce mariage et repartir le plus rapidement possible « Puisque tu es là conscient ou non va savoir il serait peut-être temps d’y mettre fin tu sais à ce mariage si je puisse dire … » la colère s’était emparé d’elle surtout que la jeune femme n’avait jamais vraiment pris la résolution d’avoir vérifié si celui qui était encore aujourd’hui son mari avaient signé les papiers du divorce après tout, cela était une évidence alors quand on lui avait dit qu’elle était toujours mariée bien évidemment que son sang n’avait fait qu’un tour …
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MessageSujet: Re: Past is Past, Future is with You - PV   Past is Past, Future is with You - PV EmptyVen 2 Nov - 18:44

    Dans une vie, beaucoup de choses sont faites, dites. Parfois on les regrette, parfois on les oublie, et il y a des fois où ces choses se sont ancrées dans votre mémoire tellement profondément que même si vous vouliez les oublier de toutes vos forces, il serait impossible de les effacer. Il y a des blessures que le temps n’efface pas, des paroles qui ne s’envolent pas au gré du vent et qui s’oublient avec les années, il y a des actes qui perdurent dans le temps même si ils ont eu lieu voilà des dizaines d’années. Il y a des actes que l’on a commis alors que nous n’aurions jamais pensé les commettre, il y a des actes qui sont indescriptibles, de ces actes sur lesquels on ne peut mettre des mots, que l’on ne peut raconter, des choses que l’on doit garder secrètes au plus profond de notre cœur, même si ils nous rongent de l’intérieur, même si ils font de notre vie un enfer sur terre, nous devons les cacher au péril de nos vies, ne jamais les mentionner, ne jamais en parler à quiconque, pas même à son plus cher confident et ami, il y a de ces choses que personnes ne peux comprendre, pas même vous. Ca avait été le cas quand pour sauver l’amour de sa vie, il avait dû mentir et s’inventer une tromperie.

    Que le fossé était immense, entre l'adolescent souriant et tapageur, et cet adulte froid rongé par la douleur, ce goût d'hémoglobine sur les lèvres. Et elle restait là à le regardait avec une froideur inhumaine, alors que lui était statique face à elle ; même s’il lui en voulait d'être partie, de lui avoir ainsi tourné le dos, de s'être faite voleuse et d'emporter avec elle un morceau de son cœur dont la plaie n’avait pu être soigné. La voir face à lui n'éveillait que sa rancoeur, et cette haine enfouie au fond de ses entrailles car sa présence lui rappeler seulement la perte de son bambin. Dieu qu'elle était belle tout de même, et que cela le faisait encore plus souffrir, réveillait la bête noire vrombissante de sa colère, actionnait son palpitant de coups indignes et démesurés contre sa poitrine... Un mélange de souvenirs, de nostalgie, de rires... Callen serra la mâchoire sans jamais quitter le regard de la belle ; tous deux restaient stoïques, aucun ne plierait face à tant de douleur insupportable. Pourquoi fallait-il que le coeur saigne encore, quand bien même il était pansé par le temps ? Cruelle tortionnaire, que le supplice était adouci par sa beauté et ce soulagement de la revoir, par les tintements de leurs rires d'adolescents résonnant jusqu'à ses oreilles. Callen n'avait pas changé, il était resté le même seulement la vie lui avait ôté le peu de sourires qu'il n'avait jamais eu. Elle était divine, avec cette fragilité émanant d'elle dont il était tombé amoureux autrefois, et pour laquelle son cœur battait encore... Que tu es cruelle, douce Cassandre, à planter tes yeux sombre dans l'abysse du jeune homme aux airs froids, princesse aux pas aériens qui vient éveiller le poison des souvenirs passés. Il souffre et il se noie, mais il a vu tant de plaintes gémissantes qu'il se fait barrière à sa propre douleur ; il ne veut pas y penser et se noyer face à cette douleur qui le hante depuis sept ans. C'est l'histoire d'un amour défunt meurtri par un mensonge et la mort ...

    CASSANDRE – « C’est ta façon de draguer, car personnellement je n’ai jamais vu plus médiocre que ça ! »

    Sa voix feutrée, cristalline, mélodieuse, belle. Insoutenable. Serrant de nouveau sa mâchoire pour ne pas fermer les yeux, ne pas serrer les poings, ne pas sentir sa gorge se nouer sous les effluves sucrées et délicieuses de leur passé, il préféra la haïr que de s'en remettre à ses yeux, le timbre vaporeux de sa voix, son sourire... à elle. Et dans cette voix pourtant lui revenant comme les échos de souvenirs enfouis, d'autres mots, bien plus assassin, bien plus beaux, bien plus homériques, se mêlèrent à d'autres, prémices de mémoires lointaines endormies dans ce même parc.

    ***


    — Je t'ai déjà dit que je n'aimais pas.
    — Et moi, j'aime. Tu as trop de prénoms dont les autres peuvent se servir, j'en veux un qui n'appartienne qu'à moi. Comme tu peux être mienne...
    — Et tu choisis Scandre ?
    — Je choisis Scandre.
    — C'est étrange.
    — C'est transcendant, c'est comme toi.


    Un sourire en coin, amusé et taquin, alors que le jeune garçon posa ses mains puissantes sur les hanches frêles de sa dulcinée. Et autour d'eux, les spectres dansants des autres passants se faisant fantômes sans saveur, inexistants, passant à leur proximité sans que le couple ne les voit, ne les entende, ne s'en soucie. Sans qu'ils ne se trouvent enfouis dans ce tourbillon de va-et-vient dans lequel est plongé le parc, bondé de monde, noyé dans la masse, avec en son centre deux amants qui n'en a que cure.

    ***


    Le présent se fait plus acide lorsqu'on se heurte à la douleur de son passé. Aujourd'hui, les amants n'étaient plus, le vacarme enthousiaste du parc avait laissé place à un silence macabre bercé par la pluie accablante. A ses paroles acides, Callen ne cilla pas ; la colère qu'il avait pour la si jolie brune lui rongeait tant le coeur, d'un acide féroce, qu'il ne pouvait lui pardonner... Il l’avait sauvé en l’éloignant de lui mais sa présence lui donner des envies de meurtre et pourtant il l’aimait. Il l’aimait d’un amour transcendant. Relevant la tête, son palpitant loupant battement sur battement d'une rengaine fatigante, il garda sa mine fermée. Il pouvait la voir lutter pour ne pas le sauter au coup et l’étrangler, il est vrai qu’au bout de sept ans la meilleure des choses n’était pas de lui sortir ses phrases toutes faites. Ses paroles coupantes à la pointe de ses syllabes acides sous sa rancoeur à son égards, il ne put que pâlir, refusant cette vérité en lui claquant la porte au nez. Elle ne l’aimait plus alors qu’il détenait la sinistre et noire vérité de leur séparation. Quel mal, plus sombre que la jalousie, plus farouche que le dépit, plus divin que le sacrifice de ses sentiments sur l'autel de la protection de sa bien-aimée, pouvait encore l'atteindre... Celui de la voir avec un autre homme sans doute, de toiser ses prunelles sombre brodées d'étoiles se teindre de mépris pour lui lorsqu'elles n'avaient été allumées que d'amour : innocent, platonique puis passionné. Voir cette flemme s'éteindre dans ses rétines aussi profondes que l'océan liquéfiait son âme et transportait son coeur dans le dernier tombeau moite de son flambeau éteint, et pourtant le sombre homme à l'aura ténébreuse ne souhaitait plus que cette issue : la faire fuir pour mieux la protéger. Quand bien même l'idée de la voir avec un autre lui serait insupportable, de se sentir haïr par cet être tant aimé demeurerait aussi souffreteux que magnifiquement beau, Callen ne pouvait abandonner cette conviction de la protéger contre lui-même jusqu'au bout. Et la serrer dans ses bras, humer son parfum de lys, retrouver son sourire éperdu sur son visage angélique pour sentir battre son coeur de mésange contre le sien, lui procurerait pourtant un tel bonheur qu'il s'interdisait d'y songer, mué dans la peine lancinante de devoir se faire chevalier servant et à la fois bourreau sans coeur ; la blesser pour mieux la sauver, abattre leur idylle pour mieux voir Cassandre revivre, il se faisait assassin d'un amour pur et fort tout en étant meurtrier de son propre palpitant. Car il détruisait leur amour pour mieux la sauver. La sauver d’un homme qui ne pouvait plus la rendre heureuse, d’un homme détruit par la peine et la rancœur, d’un homme où le malheur le suit ou qu’il allait, d’un homme qui n’était devenu qu’un ivrogne. Et pourtant face à cette haine et cette rancœur qu’elle semblait éprouver à son égard, un sourire harna ses lèvres, il semblait seulement vouloir l’agacer et que cela lui procurer un plaisir extrême. Une façon de se protéger, de la protéger. Et voilà qu’il se composait un masque souriant, impassible, son masque depuis sept ans, celui de la joie, de l’innocence, du bonheur qui n’en était pas un, un faux sourire qui n’était que trop vrai. Offrant à voir le miroitant spectacle de ses deux êtres qui ce détruit, Callen leva son regard de braise au ciel. Glaçant, glacé, distant. Et pendant qu'il l'aimait il ne lui offrait que mépris. Son sourire s’était vite dissipé face à ses paroles trop cru qu’elle lui avait lancé. Pas un souffle, pas un tic, pas une mimique, ne vinrent le trahir, aussi Callen resta de marbre dans son mépris profond face à l’irrespect de ses mots, n'écoutant guère la suite dont la voix cristalline de sa belle affolait son coeur. Qu'il se haïssait de l'aimer autant, piètre humain qu'il était.

    CALLEN - « Tais toi tu parles trop. »

    En vain, elle avait continué lui imposant fin à leur mariage mais cela signifiait de la laisser partir et il le refusait. Elle était sienne. Elle ne pouvait se résigner à la laisser et au plus profond de son âme elle était ancrée dans son cœur mais quand l'être aimé se fait provocant, l'amant rétorque par cette même agressivité féline ; le regard de braise de Callen flamboya comme il releva la tête, sourire hautain et ténébreux au coin des lèvres, à peine perceptible et pourtant diablement présent.

    CALLEN – « Il est vrai qu’il n’existe plus rien entre nous et comment pourrait-il y avoir encore une once d’amour face à celle qui à oser tuer mon bébé ? »
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