I see your true colors shining through ❖ Rose

BY tumblr FROM tumblr
› Rose Wendy Clarke

› he about to lose me

Tu es amoureux en ce moment ? Non, je ne le suis pas. J'aimerais bien si vous voulez savoir mais je n'ai pas eu la chance de rencontrer quelqu'un qui fasse chavirer mon coeur depuis un moment. J'aimerais vivre en couple, rentrer à la maison et pouvoir raconter mes histoires à quelqu'un ... Y a quoi dans ton sac à main/tes poches ? Dans mon sac à main vous y trouverez tous mes papiers, un paquet de mouchoir, mon portable, mon Ipod, mes clés et aussi deux paquets de bonbons pour les enfants. Dans mes poches, de la monnaie ou des mouchoirs. Que représente le mariage pour toi ? Le mariage représente un engagement, une déclaration d'amour, un pas de plus dans une relation. Il faut que ce soit une décision sûre, que chaque personne soit sur la même longueur d'onde. C'est ce qui fait un mariage réussit. J'espère qu'un jour je pourrais vivre ce moment ... Comment imagines tu l'homme ou la femme de ta vie ? L'homme de ma vie ? Je préfère n'avoir aucune attente physique, c'est important mais je n'ai pas de type de ce côté là. Par contre, il me faudra quelqu'un qui aime les enfants, quelqu'un qui aime passer des soirées tranquille sur le canapé, quelqu'un qui ne cherche pas toujours à me contre-dire. J'aime : Les enfants, ma famille, le beurre de cacahuète, le parfum, les robes, la musique. J'aime pas : Les menteurs, les voleurs, les gens qui boivent trop, sortir trop souvent, me faire réprimander par ma soeur. Comment trouves-tu Austen Valley ? Cette ville m'a vu naître et grandir, pour moi c'est un endroit parfait et je ne pourrais pas vivre dans une plus belle ville. J'aime la proximité des habitants.

› seal it with a kiss

Voici le test de psychologie. Celui ci est très important, puisque c'est grâce à celui-ci, que nous pourrons déterminer ton groupe. Mettre en gras les bonnes réponses. (une seule réponse par question).

› over to you now

Aujourd’hui j’avais dix ans, ma sœur en avait dix sept. Je savais que quelque chose n’allait pas avec ma maman, je l’avais compris depuis toute petite. Depuis que je pouvais comprendre de quoi les gens parlaient parce que je voyais toujours les grands en train de la regarder de travers en chuchotant et parce qu’à chaque fois qu’elle me voyait, elle semblait surprise de me voir comme si elle ne m’avait jamais rencontré. J’avais entendu mon père et ma sœur parler de docteurs, de maladie mais je ne comprenais pas, j’étais encore trop petite. Mais ma sœur m’avait promis, le jour de mon dixième anniversaire, elle m’expliquerait tout. Alors à peine levée, je m’infiltrais dans sa chambre pour lui poser des questions. J’avais toujours été plutôt curieuse en fait. « Kira ? Elle a quoi maman ? » Ma sœur qui était en train de lire un livre le posa doucement avant de me regarder le regard meurtris. « Maman est malade Rosie, elle l’est depuis que tu es toute petite. » Je sentis les larmes me monter aux yeux et je n’avais aucune idée de comment les arrêter. « Mais … Mais elle a quoi ? » Oui parce que quand on voyait ma maman, on ne voyait pas spécialement extérieurement qu’elle est malade. « Elle perd sa mémoire. Tu as déjà remarqué comment elle n’arrive pas à nous reconnaître ? Ce n’est pas de sa faute, c’est sa maladie qui l’a faite nous oublier. » Les larmes coulaient désormais sur mes joues. Ma maman ne me connaissait pas, elle ne me reconnaîtrait pas si je lui montrais une photo de classe d’il y avait plusieurs années. Je détestais déjà cette maladie mais pas autant que ma sœur apparemment. Je pouvais le lire sur son visage. « Mais ne t’inquiète pas Rosie, papa et moi on sera toujours là pour toi. » Je me blottis contre ma grande sœur. Oui, heureusement qu’elle était là, en fait elle avait toujours été là plus que n’importe qui dans ma famille. Ma mère n’avait jamais vraiment pris part à mes activités, c’était toujours ma sœur qui s’occupait de moi. « Merci de t’occuper de moi Kira. » Et c’est ce jour là que j’ai décidé de ne pas détester ma mère, d’essayer de comprendre et d’accepter le fait qu’elle ne serait jamais là. La seule chose réconfortante, ma sœur bien entendu.

Cela faisait déjà deux ans que Kira avait quitté Austen Valley et je ne m’étais jamais sentie aussi seule. D’accord, mes parents étaient toujours là mais ils s’apprêtaient à déménager et moi j’étais là comme une idiote à voir tout le monde partir tout en restant coincée dans cette ville. Le départ de Kira avait été quelque chose de très dur pour moi. Je sais que pour elle les choses n’étaient pas faciles mais elle aurait pu partir moins loin. J’allais la rejoindre lors des grandes vacances et dès que je pouvais mais cela ne changeait rien au fait qu’elle n’était plus là tous les jours avec moi. J’étais désormais au lycée et les choses ne se passaient pas à merveille. D’accord, j’avais de très bonnes notes mais j’étais peu sociable à cause de tout ce groupe de personnes qui passaient leur temps à me rappeler que ma mère était malade et à me dire que j’étais une moins que rien. Alors quand l’un d’eux a commencé à me draguer je l’ai envoyé balader. Cela a duré des mois et des mois avant que je décide de lui laisser une chance. Je n’aurais jamais dû faire une chose pareille et je l’apprendrais de la manière dure mais j’avais le cœur pur à cette époque et j’étais relativement naïve sans personne pour me guider. Il devint mon petit ami et pendant quelques semaines, ma vie changea. Les gens ne m’insultaient plus directement sur ma mère, c’était un soulagement total. Et un soir, alors que nous étions tranquillement chez lui, je lui ai offert ma virginité parce que j’étais tombée amoureuse de lui. Ca non plus je n’aurais pas dû le faire. Quelques jours plus tard, alors que j’étais assise sur un banc à lire un livre, il vint me parler. « Rose, faut qu’on parle. » Je levais les yeux vers lui en souriant en disant : « Je t’écoute. » Si une chose était sûre, c’était que je ne m’attendais pas à entendre ça de sa bouche. « On ne peut pas continuer à ce voir. Toute cette histoire c’était pour un pari, fallait que j’arrive à te mettre dans mon lit. Je suis désolé pour ta mère sincèrement. » Mon sang n’avait fait qu’un tour, un seul tour. Alors lui aussi c’était foutu de ma gueule ? Non, je n’allais pas pleurer, pas maintenant du moins. Alors qu’il s’enfuyait comme un lâche, je le rattrapais rapidement avant de me mettre devant lui. C’était la récréation, je savais que tous les yeux étaient tournés vers nous. « Tu n’es qu’un connard de la pire ordure James Davenport, j’espère que tu mourras en enfer. Ah ! J’allais oublier, juste en souvenir. » Ma main vint s’abattre violemment contre sa joue et je laissais mon genou aller toucher sa partie sensible. Il s’écroula en quelques secondes sur le sol. Finalement, j’étais heureuse que ma sœur m’ait appris quelques trucs avant de partir. Et c’est sans un regard en arrière que je m’éloignais laissant les larmes couler sur mes joues sans en retenir une seule.

« Qui vient te chercher aujourd’hui Lou ? » La petite fille qui regardait un livre posé sur ses cuisses leva les yeux vers moi avant de me dire : « C’est mon tonton parce que papa voyage. » Je la regardais avec un sourire avant de la laisser feuilleter le livre remplit d’images. Cela ne semblait pas la déranger que tous les autres enfants soient partis sauf elle. Je regardais ma montre, son oncle semblait avoir déjà une quinzaine de minutes de retard. Je soupirais, Kia allait me tuer, je lui avais promis de ne pas arriver en retard. « Maîtresse ? Je peux dessiner ? » Je lui souris avant de lui sortir des feutres et des feuilles. J’allais jeter un coup d’œil dans le couloir de l’école qui était encore une fois désert. J’allais m’asseoir sur la chaise à côté de la petite fille et la regardais dessiner en souriant. Elle était l’une des plus intelligentes de ma classe et posait toujours des dizaines de questions par jour. Contrairement à certains de mes collègues, j’adorais ça. Alors que la petite fille me racontait ce qu’elle dessiner, quelqu’un frappa sur la porte pour se faire entendre. Tournant la tête, je me trouvais devant un jeune homme, il devait être à peine plus âgé que moi. Le visage de Lou s’illumina et elle courut dans ses bras en disant : « Tonton James ! » Le dénommé James la souleva dans les airs sous ses rires. Je décidais de me lever et une fois la petite fille à terre, il me tendit la main en disant : « James Davenport, enchanté. Je suis vraiment désolé du retard, l’entraînement a duré plus longtemps que prévu, merci d’avoir gardé Lou. » Je lui souris doucement. Non, apparemment il ne m’avait pas reconnue. « Le plaisir n’est pas partagé. Si tu pouvais partir Davenport ce serait sympa, j’ai des choses à faire. » Il me regardait désormais la bouche ouverte. Oui, décidément il avait vraiment du mal à remettre les choses en place. Souriant à Lou, il lui dit d’aller chercher ses affaires et me demanda : « Je peux savoir ce que je vous ai fait exactement ? » Commençant à ranger les feutres utilisés par la petite fille je lui dis : « Cherche dans ta mémoire. Une adolescente rousse toujours cachée derrière des livres, sa mère malade dont tout le monde se moque, un pari stupide entre potes, un dépucelage et cent dollars en plus. Tu es certain que tu ne te souviens pas de son nom ? » Cette fois, il était devenu blanc. Si il se souvenait très bien, je pouvais voir les images défiler dans ses yeux. Il ne s’était jamais rendu compte à quel point il m’avait fait mal à cette époque. « Rose Clarke … Je … » Je soupirais avant de ranger la boîte de feutres et de dire : « C’est pas la peine, je n’attends plus d’excuses depuis longtemps. Laisse-moi tranquille maintenant d’accord ? » De toute manière il n’avait pas le choix, il devait partir. Il était toujours blanc comme un linge et quand Lou revint, il la prit par la main avant de filer. Je ne pus m’empêcher de pousser un soupir de soulagement, avec un peu de chance il allait disparaître. Mon portable me fit alors sursauter en sonnant. Décrochant, je tombais sur une amie de ma sœur. Qu’est-ce qu’elle me voulait ? Me prévenir que ma sœur allait sortir ce soir et qu’elle était d’une humeur massacrante. Cela voulait dire une seule chose, ce soir j’allais moi aussi sortir pour aller chercher ma sœur avant qu’elle ne soit trop saoule. C’est vers les minuit que je décidais de me rendre à l’adresse indiquée. Je n’eus aucun mal à trouver et en quelques secondes, je repérais ma sœur au bar en train de boire un verre en train de parler avec un inconnu. Je m’approchais doucement et une fois arrivée devant ma sœur je lui dis : « Allez Kira, on y va ! » Elle ne sembla pas ravie de me voir sachant d’avance ce qui allait arriver. « Dégage Rose, je n’ai pas besoin de ma petite sœur pour faire ce que je veux. » Je levais les yeux au ciel en disant : « Tu remercieras ta petite sœur quand tu pourras te lever pour ton service demain matin. Allez bouge ! » Au bout d’une dizaine de minutes, j’arrivais à la traîner jusqu’à ma voiture en lui disant : « Faut que t’arrête ça Kira, faut que t’arrêtes de foutre ta vie en l’air non de Dieu ! » Elle ne sembla pas m’écouter en train de dessiner des ronds dans le vide. La discussion serait pour plus tard donc, quand Kira se rendra compte que je l’avais privée d’une partie de jambes en l’air. Ce qui arriva plus vite que prévu quand nous entrâmes dans mon appartement. « T’es qu’une chieuse Rose ! C’est pas parce que t’es une sainte nitouche qu’il faut que tu me prives de mon plaisir ! » J’étais habituée à ces remarquer et heureusement. « Va dormir Kira, on en reparlera demain matin. » Et le lendemain, les choses allaient finir par une porte qui claque et des voix qui s’élèvent, c’était toujours la même chose.


J’adorais ma famille et en même temps, je la détestais. Les larmes qui coulaient sur mes joues en témoignaient. Mes parents n’habitaient plus ici depuis un moment et les nouvelles que j’avais reçues aujourd’hui n’étaient pas des meilleures de la part de mon père. Et puis j’étais passée chez ma sœur et bien sûr comme souvent en ce moment, nous avions parlé des sujets qui fâchent comme le fait qu’elle ne fasse plus que travailler, boire et baiser sans s’engager avec qui que ce soit. Je détestais voir ma sœur dans cet état et ce soir, j’avais craqué. Les larmes coulaient sur mes joues alors que je marchais tranquillement dans les rues sans avoir aucune idée de là où j’allais. J’avais juste besoin de me vider l’esprit, de ne plus penser à tout cela et surtout à la solitude qui se faisait toujours plus présente autour de moi. Alors que j’essuyais les larmes sur mes joues, je rentrais dans quelqu’un qui sortait d’une boutique. Relevant la tête, je dis : « Excusez-moi ! Je ne regardais pas où j’allais. » Avec mes yeux toujours embrumés par les larmes, je ne voyais pas qui c’était exactement mais mon sang se glaça quand j’entendis sa voix. « C’est pas grave Rose, ça arrive à tout le monde. » Voilà la dernière chose dont j’avais besoin ce soir, une engueulade avec James. Parce que oui, c’était ce qui m’attendait et je le savais pour la simple et bonne raison que j’étais en trop mauvais état pour supporter ses moqueries et ses sourires en coin. « Mon prénom est réservé à mes amis Davenport, or tu n’en es pas un, pour toi ce sera Clarke. Maintenant laisse-moi passer, je ne suis pas d’humeur ce soir. » Alors que j’essayais de la contourner, il me bloqua encore une fois le passage, puis une fois de plus … La colère montait progressivement en moi et pour les personnes qui me connaissaient, cela ne voulait rien dire de bon. « Qu’est-ce que tu veux merde ? » Et voilà, j’avais lancé la première phase, mieux valait qu’il parte avant que cela ne devienne pire. « Je veux me faire pardonner Rose, je ne suis plus celui que j’étais avant. » Je levais les yeux au ciel. Pour moi, les changements miracles cela n’existait pas. « Tant mieux pour toi Davenport maintenant pousse toi. » Et ce n’est sans aucune honte que j’essayais de le pousser de mon chemin mais autant dire que ce n’était pas une grande réussite. Les larmes commençaient à remonter dans mes yeux et je tapais de plus en plus fort sur lui sans me demander si cela l’atteignait ou pas. Au bout d’un moment, je sentis la force me quitter, j’étais exténuée. Les larmes coulaient toujours sur mes joues et sans prévenir, James me prit dans ses bras. En fait, c’était tout ce dont j’avais besoin mais jamais je ne l’avouerai, surtout pas à lui. Je ne sais pas vraiment combien de temps j’ai profité de ses bras mais cela a dû être un petit moment. Finalement, je me suis reculée en disant : « Désolé Davenport, je … Je ne suis pas très bien en ce moment. Je ferais mieux de rentrer. » Alors que je me retournais pour partir en direction de mon appartement, il m’attrapa le bras en disant : « Je te ramène Rose, tu ne rentres pas dans cet état à pied chez toi. » Le regardant droit dans les yeux, je lui demandais : « Qu’est-ce que tu cherches vraiment Davenport ? » Il ne flancha pas une seule fois et me répondit d’un seul trait en disant : « J’ai fait des conneries quand j’étais gosse Rose mais je n’en suis plus un maintenant. Malgré ce que tu peux penser je t’ai toujours apprécié, tu n’imagines pas à quel point tu peux être fascinante. Alors j’essaye de devenir ton ami je suppose. » C’était au moins quelque chose de franc, je pouvais le voir dans ses yeux. Je montais donc dans sa voiture et il me ramena chez moi. En sortant de la voiture, je ne pus m’empêcher de dire : « Si c’est un autre paris Davenport, je te conseille de déguerpir car si je l’apprends, tu peux dire au revoir à cette terre. » Sur ce, je grimpais les marches de l’escalier jusqu’à mon appartement avant de m’enfermer et de pousser un soupir, vivement demain.