L'OR ET LA BOUE (Chloe)

BY LOVELYLEASEYDOUX FROM TUMBLR
› chloe, shepherd

› he about to lose me

Tu es amoureux en ce moment ? Oui je pense. Je crois même que cette fois c'est la bonne. Non, en fait je n'en sais rien. Henry a l'air d'être un homme bon, mais je ne sais pas. Savoir si peu de choses sur lui me met encore plus dans l'incertitude d'un avenir partagé plus qu'agréable. Mais j'espère, quelque en soit la fin, qu'elle ne sera pas mauvaise, et pour qu'une fois, je serais contente. Heureuse. Quoi que pour le moment, je ne préfère pas y penser, me concentrant sur la relation. Y a quoi dans ton sac à main/tes poches ? Je n'ai jamais rien dans mes poches. S'il m'arrive d'oublier un papier à l'intérieur et qu'il passe à la machine à laver, ma vie est foutue. En fait, c'est déjà arrivée et l'expérience ne me plaît pas trop. De plus, dans mon sac, on le pourrait croire en bordel tellement il est chargé, mais aucunement. A l'intérieur s'y trouve tous les papiers me servant pour la vie quotidienne ainsi qu'un bon nombre de cartes rangées dans un étui spécial, bien en dehors de mon porte-feuille. J'ai également mon mp3, ma tablette, mon portable et une clé usb. Il y a aussi un bouquin. Non, deux. Un roman et un petit guide sur 'Comment être moins jalouse ?'. Ensuite, on peut y trouver un stick à lèvres, du gel nettoyant pour les mains, des chewing-gums, une minuscule bouteille de déodorant, une trousse de maquillage de secours, un échantillon de parfum et des mouchoirs. Je crois que c'est tout.. Que représente le mariage pour toi ? Le mariage est pour moi l'aboutissement de l'amour. Prouver l'amour que l'on se porte à l'autre, se lier, ainsi, par de là des bouts de papiers. Parce que, selon moi, ce ne sont pas que de simples papiers et signatures. Qu'une simple cérémonie où des gens hypocrites se retrouvent. Non, c'est comme un baptême, comme une naissance. C'est une évidence, un passage pour un couple qui s'aime. Mais seulement lorsque l'amour est partagé, à arme égale. Un mariage arrangé, non. Le mariage est quelque chose de pur, de beau et de religieux. Cela ne doit pas être briser. Comment imagines tu l'homme ou la femme de ta vie ? J'imagine déjà un homme. Un homme capable de m'aimer. Ou du moins, qui m'aime tout simplement. J'ai trop souvent eu des déceptions amoureuses que je pense que la chose la plus fondamentale est les sentiments. Sans cela, l'union n'a pas lieu d'être. Quelque en soit la source. J'imagine également quelqu'un d'assez respectueux et humble, bon et qui connaît le sens du partage. Je ne cherche pas des billets, juste une personne avec assez d'argent pour mener à bien l'équilibre familial. Et donc, évidemment, je vois l'homme de ma vie comme le père de mes enfants. J'aime : Paris, les montagnes, la neige, le froid, le romantisme, mes meilleures amies, ma famille, les livres, les enfants, la couette, les films anciens, regarder le soleil se lever, les blazers, les lubrifiants, la culture française, le riz, le vieux rock, la flute, les listes, Barack Obama. J'aime pas : La musique électronique, les mots crus, les poils, les hommes/femmes anormaux (pédophiles, goujats et j'en pense), la violence, la drogue, les légumes verts, les piercings, les mannequins (trop belles..), la vodka, l'eau froide, les couples, les transports en commun, les escarpins, ma malchance, les insectes, le bruit, l'été. Comment trouves-tu Austen Valley ? Austen Valley est un coin bien plus tranquille qu'Atlanta alors quand, avec les filles, nous nous rejoignons chez Kono j'ai la forte impression de passer un brin de vacance. De fraîcheur, de simplicité. C'est ce que j'aime, ce qui m'apaise.

› seal it with a kiss

+ PSEUDO/PRÉNOM : Prongs (Lilou). + ÂGE : 15 ans. + RÉGION : Rhône-Alpes. + COMMENT AS TU CONNU LE FORUM ? : Bazzart. + AVATAR : Léa Seydoux. + COMMENTAIRES :

› over to you now

Y’a des noms, des mots dans la vie qui vous ramènent à des lieux, un temps où vous étiez bien, où vous étiez heureux.
« Bidou ? » Tu entends quelqu’un parler derrière toi. Mais tu continues ta route, appuyant sur le bouton de l’ascenseur. Cette voix continue pourtant de résonner. Et ça t’énerve déjà. « Shepherd. » En fait, tu ne veux pas te retourner. Tu sais très bien qui c’est et tu n’as aucunement envie de passer, ne serait-ce que quelques minutes en sa compagnie. Tu souffles et fais mine de toujours rien entendre. « Fais pas comme si tu me reconnaissais pas. » continu-t-il. Tu lèves la tête à ta gauche, il est juste à côté de toi. Toujours avec son petit rictus hautain aux coins des lèvres, ses dents parfaitement blanches et le timbre de voix légèrement rauque, mais sensuel. « C’est-à-dire que je suis surprise que tu me reconnaisses. » Il se met à rire. Tu souffles une seconde fois, car ce rire, tu le connais par cœur et tu sais très bien qu’il va balancer une réplique de macho. « T’es la seule à avoir ce cul bizarre. Tu sais, une fesse un peu plus bombée que l’autre. » En même temps qu’il te répond, il se met à observer sans aucune indiscrétion tes fesses que tu détestes plus que tout au monde. « Arrêtes. Mes fesses sont très biens. » Tu rougies un peu. T’essayes de te résonner. Tu es très belle. Ton cul est magnifique. Et lui, ce n’est qu’un foutu con. « On a jamais eu les mêmes goûts.. » Balance-t-il avec une moue maussade. Et alors que les portes de l’ascenseur s’ouvrent, il rentre à l’intérieur, avec toi. Tu fronces les sourcils. Merde. Alors tu te colles contre le mur, lui faisant croire que ce qu’il dit te touches pas. Mais ça te touches, du plus profond de ton cœur. Et tu te traites de tous les noms les plus grossiers qui puissent exister. Croire que Clyde avait changé est une pure idiotie. Croire qu’il pouvait t’aimer : le comble. Mais il revient à la charge, comme s’il n’avait pas été rassasié. Non, il faut encore qu’il en rajoute une couche. Te faisant face, il place ses bras juste au dessus de tes épaules. Le truc que font les bad boys pour prouver leur petit pouvoir à deux sous. « Je parie que tu es mariée, que t’as trois gosses : Francis, Marianne et Pierre. » Étonnée qu’il se souvienne de ces détails, tu ne peux t’empêcher de te sentir mal à l’aise quand même. Tu n’es pas mère de famille, et ton petit-ami se fait de plus en plus anonyme. « En tout cas, toi c’est clair que t’es pas devenu comédien. » Être comédien était le rêve de Clyde. Lorsqu’en primaire il avait décroché le premier rôle, il avait été l’homme le plus heureux du monde. Bien qu’il ait un don pour ce métier, son père l’avait toujours rappelé à l’ordre. C’était un emploi pourri. Clyde deviendrait plus tard militaire, et bien mieux encore. Il hausse un sourcil et demandes. « Tu t’en souviens ? » Tu serres un peu la gorge. Bien sûr que tu t’en souviens. « Je me rappelle de tout te concernant. N’étais-je pas ta petite Chloe qui te rendait soi-disant amoureux ? » Il se colle encore plus à toi. Ta respiration devient erratique et tu manques de tomber. « Ces jours me manquent.. » Vos lèvres se frôlent. Merde de chez merde. « Je suis mariée Clyde. » Tu dis en y croyant toi-même. « Alors où est ta bague ? » Ton ventre se noue. Tu vas exploser. Comment a-t-il pu voir ce détail ? Tu te mords la lèvre mais tu ne te laisses pas abattre et lui lances, la voix pleine d’émotion. « Tu m’as fais souffrir. » Tu remarques qu’il reste sérieux, et ça te perturbes encore plus. « Oh.. Tu me ferais presque pleurer. » Serrant les dents, tu frappes son torse avec tes faibles forces. Ridicule puisque tu viens de te faire mal. « T’es qu’un connard Lawrens. » Et tu pars, les larmes aux yeux.