(pheobe) take a sad song and make it better

BY a-littlebeauty FROM tumblr
› phoebe tyrell-brown

› he about to lose me

Tu es amoureux en ce moment ? Certaines personnes croient que je ne le suis plus. Certaines doutent même que je l’ai seulement déjà été. Ça me blesse parce que je suis amoureuse de mon mari. Je l’aime du plus profond de mon cœur. C’est vrai, entre nous, ça n’a pas été le coup de foudre. Après les premières rencontres, j’aurais rit si on m’avait dit que je serais ‘Madame Brown’ au bout de quelques années. Mais ces sentiments qui ne sont pas apparus d’un coup, se sont infiltrés lentement, mais sûrement en moi. Profondément. Si profondément que je ne me vois pas sans lui. Alors peut-être que je n’ai pas toujours l’air de l’épouse parfaite, peut-être que je n’ai même pas l’air de l’aimer encore, mais ces sentiments sont là et je sais qu’ils seront toujours là. Y a quoi dans ton sac à main/tes poches ? Eh bien, je dois être une de ces rares femmes qui essaient de tenir leur sac à main propre et pas trop rempli. Il faut dire que j’ai une panoplie de sacs à main. Certaines adorent les chaussures. Moi ce sont les sacs. Comme je change régulièrement d’accessoire, il v a de soi que je ne garde que le strict nécessaire. J’ai mes clefs, mon portefeuille, mon blackberry et mon ipod (un jour je succomberai au iphone), un paquet de chewing-gum et, la plupart du temps, un ou deux magasines de mode. Oh! Et les indispensables tels que petit rouleau adhésif pour retirer les mousses des vêtements, un petit tube d’anti-tâche (après un après-midi passé avec une vilaine tâche de ketchup sur mon chemiser en soie) et un kit de survie de maquillage. Que représente le mariage pour toi ? L’union sacrée de deux personnes qui s’aiment plus que tout? Ça a déjà été la définition que je donnais au mariage. Maintenant, j’aurais plus envie de le traiter de foutaise qui brise des couples. Tout allait bien avant le mariage. Après aussi, mais nous ne sommes pas le premier couple qui déraille. On n’entend que des histoires horribles sur des couples qui, une fois mariés, changent, se détestent, divorcent et entraînent les familles et les amis dans la querelle. Je ne pensais pas qu’on pourrait en venir là un jour. On se disputait. C’était notre truc, notre routine. On savait que même après une engueulade, nos sentiments étaient toujours intacts. Mais maintenant, j’ai l’impression que chaque jour. Non. Chaque heure, creuse un peu plus un fossé entre nous. Je ne suis pas prête à le laisser partir. Je l’aime. J’ai besoin de lui. Mais j’ai l’impression que je lui apporte plus de malheur que de bonheur et de le voir sourire de moins en moins souvent, et de savoir que je suis la cause, c’est un fardeau très dur à porter. Comment imagines tu l'homme ou la femme de ta vie ? Grand, les cheveux noirs avec une paire de yeux bleus qui vous fera perdre vos moyens. S’il pouvait s’appeler Ralph, ce serait encore mieux. Ironiquement, Ralph ne m’avait pas intéressée la première fois que je l’avais vu. Pas même les fois suivantes. J’étudiais en mode avec des cours de journalisme. Pour moi, le garçon idéal à cette époque c’était une grande échalote à la moue boudeuse et au look décontracté surfait avec des vêtements griffés. Et maintenant, il n’y pas un homme plus beau et attirant que le mien. Le mien… Enfin, je ne sais pas si je peux encore désigner Ralph de cette façon. Quand je m’imagine sans lui, après le divorce, je me demande si je pourrai aimer à nouveau. Voir une personne comme étant l’homme de mes rêves. J’ai donné mon cœur à Ralph et j’ai peur que, même si nous divorçons, je ne puisse jamais le récupérer au complet. Je ne pense pas retrouver un amour comme celui que Ralph et moi avons. Ou avions.J'aime : Le rire de Ralph et son petit sourire arrogant qui m’énervait au plus haut point les premières fois que je l’ai vu, la mode, quand Ralph porte un habit, les chats, regarder le football à la télé avec Ralph et des amis, le parfum de Ralph, les desserts, cuisiner avec mon mari... Me réconcilier avec lui. Danser, la musique de Frank Sinitra et des autres groupes des années 50 et 60s et les films de l’âge d’or. Le rock aussi. Le petit resto Japonais où j’allais manger un peu trop souvent quand j’étais à l’Université, les films d’actions – contrairement aux drames sentimentaux de Ralph –, les jours de pluies et son odeur. J’adore les bars de quartier pour leur ambiance et les soirées entre amis; jouer au billard et rester jusqu’à la fermeture. Jouer dans les cheveux de Ralph pour l’énerver, lui faire regarder des films à l’eau de rose (et finalement il semble les apprécier plus que moi, Mr. Deseperate Housewives), l’hiver et l’automne. Halloween et le temps des Fêtes.J'aime pas : L’allergie de Ralph pour les chats, son petit sourire arrogant qui me rend dingue et quand il part pour éteindre de gros incendies. J’ai toujours peur pour lui, peur de le perdre. Les gros orages et les tremblements de terre, bref des intempéries qui obligent souvent Ralph à rentrer à la caserne pour prêter main forte. J’ai horreur des boîtes de nuit. Les gens sont ridicules et la musique m’horripile. Quand je pense que la situation s’améliore entre nous … pour finalement avoir droit à une dispute digne de ce nom. Surveiller ma ligne, les blagues sexistes, de ne pas avoir osé me lancer dans le domaine du journalisme de mode, mon emploi une journée sur deux, environs. Les soupires exaspérés de Ralph, quand je perds les plombs et que, honteuse, je dois ramasser les trucs que j’ai brisés. Comment trouves-tu Austen Valley ? Moi qui m’ennuyais de vivre dans une vraie grande ville quand j’ai dû quitter New York … Je ne me serais jamais vue vivre dans une petite ville tranquille et confortable comme Austen Valley. Mais j’étais heureuse de le faire, heureuse de commencer une vie à deux avec Ralph dans la ville où il a grandit. Je suppose que c’est un endroit où il fait bon vivre, où on sait qu’on élèvera nos enfants dans un milieu sécuritaire et jovial. J’aimerais dire que tous les habitants sont tous très gentils et accueillants, mais ce serait vous mentir. Ralph voulait me rassurer en me disant que Jodie, sa meilleure amie depuis … toujours!, allait m’adorer et vice-versa. Je ne peux pas dire qu’il avait mis le doigt dessus. Loin de là, même. Les hostilités n’ont jamais été très claires et violentes, mais elles sont là. Distante, roulement de yeux, petits sous-entendus… J’ai tout de même appris à aimer la ville et je peux l’appeler un chez-moi.

› seal it with a kiss

+ En voyage, quelle ville choisirais-tu ? a) Amsterdam (Pays-Bas). b) Juneau (Alaska). c) Paris (France). d) Dublin (Irlande). + Au lit, quelle est ta position préférée ? a) La levrette. b) Le cache-cache. c) Le missionnaire. d) Le cavalier à la barre. + Dans un mariage, qu'est ce que tu aimes le plus ? a) Les cochonneries en douce. b) Le buffet. c) La cérémonie. d) La fin. + Quelle est la soirée idéale pour toi ? a) En boite de nuit. b) Devant l'ordinateur. c) Un repas aux chandelles. d) Une soirée entre amis. + C'est quoi ton animal préféré ? a) Le lapin. b) Le loup. c) L'oiseau. d) Le panda.

+ Qu'as tu envie de boire ? a) Champagne. b) Bière. c) Vin rouge. d) Tequila. + Quelle chanson mettrais-tu dans ton Ipod ? a) I kissed a girl (Katy Perry). b) Someone i used to know (Gautier). c) Seal it with a kiss (Britney Spears). d) We are never getting back together (Taylor Swift). + Quelle est ta couleur préférée ? a) Le rouge. b) Le violet. c) Le bleu. d) Le vert. + Soirée dvds, quel film tu choisis ? a) Friends With Benefits (Will Gluck). b) Vertigo (Alfred Hitchcock). c) The Notebook (Nick Cassavettes). d) Ghost (Jerry Zucker). + L'amour c'est quoi ? a) Un jeu. b) Un inconnu. c) Un indispensable. d) Un assassin.

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+ PSEUDO/PRÉNOM : écrire. + ÂGE : 20 ans. + RÉGION : Ô Canada. + COMMENT AS TU CONNU LE FORUM ? : pub sur Bazzart. + AVATAR : Mila Kunis. + COMMENTAIRES : Vraiment bravo pour les PVs, ils ont tous un petit quelque chose d'unique et spécial! D'ailleurs on le voit bien à la façon dont ils sont pratiquement tous pris. Bravo.

 

› over to you now

Citation :

in the end, the love you take
is equal to the love you make
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ralph & phoebe

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five years ago, Phoebe’s apartment

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Phoebe ouvrit la porte, dévoilant un Ralph, le poing en l’air, qui s’apprêtait à toquer. « Vite, entre! J’ai un cadeau pour toi et on est déjà en retard! » Elle lui attrapa le bras et l’entraîna à l’intérieur de son appartement, l’embrassant rapidement un passage. Elle le poussa vers le salon et referma la porte du bout de son pied. « Je suis certaine que tu vas l’adorer! » Phoebe laissa Ralph découvrir la housse à vêtement qui était posée sur son canapé, un large sourire sur ses lèvres. Il allait être beau comme un cœur. Il avança lentement, presque prudemment vers l’objet. Comme s’il avait une inquiétude à avoir, ou qu’il devait s’attendre à voir une menace en surgir. « Tu m’as acheté des vêtements? » lança-t-il en observant le paquet. « Quand je l’ai vu dans la boutique, j’ai su que ça avait été taillé spécialement pour toi. Attends de voir la couleur, allez ouvre. » Son ton empressé trahissait son excitation. Elle adorait la mode, le magasinage… Chaque fois qu’elle dormait chez Ralph et qu’elle filait en douce dans sa penderie pour lui voler un chandail à se mettre sur le dos, elle ne pouvait s’empêcher de remarquer les essentiels qui manquaient à sa garde-robe et elle se voyait comme la personne toute indiquée pour les lui dénicher. Ralph fit glisser la fermeture éclair et découvrit le bel habit noir, classique. Il leva les yeux vers sa petite amie, vêtue d’une robe ajustée, qu’elle ne porterait pas tous les jours. Phoebe le regardait lui, dans ses jeans et son t-shirt… Pour aller manger chez ses parents, qu’il n’avait encore jamais rencontrés. Ils se regardaient. « Tu veux que je porte ça? » demanda-t-il, incrédule. Elle s’approcha de lui et prit la chemise qu’elle apporta devant lui. « La couleur est parfaite. Et puis elle s’agence avec ma robe. » Elle déposa un baiser sur sa joue. « Mes parents vont t’adorer. » (…) « Je ne comprends pas pourquoi tu en fais tout un plat! Ce n’est qu’un putain d’habit! » Elle passa ses mains dans sa chevelure, son tic lorsqu’elle s’énervait. Comment une intention aussi bonne et sans arrière pensée pouvait les conduire à une engueulade? Phoebe ne comprenait pas, mais la scène n’avait rien de bien étrangère à leur vie de couple. « Tu as honte de moi, tu veux me déguiser pour eux? Tu ne voudrais pas que tes parents pensent que je ne suis pas aussi bien qu’eux? » Phoebe ne savait pas quoi répondre à ça. Il prenait sa famille pour des snobs? Il n’avait peut-être pas fréquenté l’université comme eux, mais son métier était loin de ne pas mériter leur respect. Elle s’avança vers lui, le doigt pointé en sa direction. « Tu ferais mieux de partir, Ralph. Je ne veux même pas que tu rencontres mes parents, ils ne méritent même pas que tu leur fasses perdre leur temps. » Il sortit, laissant la porte claquer derrière lui. (…) « Hey, c’est encore moi… Comme les cinq derniers messages de ta boîte vocale. Écoute, je te comprends d’ignorer mes appels… J’espère seulement que tu me crois quand je te dis que ce n’était qu’un cadeau sans aucune arrière-pensée et que je m’excuse si j’ai pu te faire sentir mal… Tu sais que je t’aime. » Elle renifla, essuyant quelques larmes qui coulaient sur sa joue. C’était sa dernière tentative de rejoindre Ralph avant d’appeler ses parents pour annuler leur repas. Ils auraient déjà vu être arrivés à cette heure. « Donc, rappelle-moi s’il te plait. » Elle termina son message quand la sonnette se fit entendre. Elle ouvrit la porte. « J’ai pris tes … cinq messages. » Son ton était sérieux, mais Phoebe ne manqua pas de remarquer la petite lueur d’amusement dans son regard. « Tu viens de rater le sixième. » Ils rirent et Phoebe baissa les yeux. Il s’était changé. Plus de t-shirt, mais pas d’habit et définitivement pas son habit de designer. Il était beau. Il était lui, Ralph. Charmant, sans jamais en faire trop. « Est-ce que ça convient? » Elle acquiesça la tête, s’approchant de lui pour entourer ses bras autour de ton cou. « J’ai mis une chemise qui s’agence avec ta robe. » Elle sourit avant de l’embrasser. Ça ne s’agençait pas, mais elle l’aimait et il était revenu. Sa chemise aurait pu être orange et brune qu’elle n’aurait rien dit. Elle descendit ses mains de son cou pour aller détacher un premier bouton. Puis un deuxième. « On va être en retard… » lâcha Ralph en riant, sans pour autant cesser de l’embrasser. « On est déjà en retard, ils pourront bien se passer de nous encore quelques temps. »

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four years ago, Ellabell Park

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« Juste … ici. » conclut Ralph en plaçant, les mains sur ses bras, sa petite amie devant le grand arbre dans le magnifique parc. Juste ici qu’il avait eu son premier baiser. Phoebe couvrit sa bouche de sa main et rit légèrement, s’imaginant bien son petit-ami alors qu’il était au stade de l’adolescence, la voix muant et le corps légèrement disproportionné. « Et comment s’appelait la ‘chanceuse’ ? » finit-elle par lancer, faisant des guillemets avec ses doigts, se méritant une petite poussée de Ralph qui rit aussi, définitivement moins susceptible que Phoebe. « Amanda. » Un petit sourire naissait au coin de ses lèvres, probablement envahi de nombreux souvenirs de sa jeunesse. « Amanda … Comme ta cousine Amanda qui était là ce soir? » Phoebe pouffa de rire et tenta de reprendre son sérieux. Ralph se contentait de faire une moue boudeuse, estompée par les coins de se lèvre qui cherchaient à former un sourire. Elle tapotait théâtralement son doigt sur son menton, mine de réfléchir. « Tout compte fait, ça expliquerait bien une chose ou deux sur ta famille… » Après une soirée passée en compagnie de la famille de son petit ami, à se faire taquiner et poser mille et une questions par ses tantes souvent un peu trop curieuses, Phoebe jugeait qu’elle pouvait bien rire un peu. « Mes pauvres tantes qui t’ont adorée. Si seulement elles savaient tout ce que tu dis derrière elle! » Il secouait légèrement la tête avant de prendre la main de Phoebe et de l’entraîner hors du sentier. « Et puis, tu n’as pas à être jalouse de Rebecca, elle est à peine plus jolie que toi. On le remarque à peine. » Ce fut au tour de Ralph de pouffer de rire, alors qu’il tassait de sa main libre quelques branches. Phoebe s’immobilisa un moment, se penchant pour retirer ses escarpins. « Bien sûr tu devais m’emmener dans la savane quand je porte ces chaussures là! » Elle retira la seconde et Ralph reprit la route. Il s’immobilisa devant grand arbre, imposant. Phoebe suivit le regard de son petit ami et remarqua l’échelle puis la petite cabane, visiblement là depuis un bon bout de temps. « Vous allez me tuer, monsieur? » Pour seule réponse, Ralph haussa les sourcils, lui fit un clin d’œil et resta silencieux. Attendant qu’elle assemble les morceaux de l’équation. Elle poussa une exclamation. « Non! Ici? Ça doit être infesté d’araignées et même d’autres bestioles ... sans parler des échardes! » Ils rirent ensemble et Ralph s’approcha de l’échelle, examinant son état. « Avec Rebecca? » Ralph lui jeta un coup d’œil, par-dessus son épaule, et se contenta de secouer la tête, son petit sourire scotché aux lèvres. « Je sors avec un homme-prostitué. » Ralph se rapprocha de Phoebe et reprit sa main, la guidant plus près de l’arbre. « Les dames d’abord. » Il posa un baiser rapide sur ses lèvres, n’obtenant qu’un sourcil arqué comme réponse. « Il n’y a aucune chance que je monte là-dedans. Aucune. » Il lui fit la moue boudeuse. « Je te promets que tu ne le regretteras pas. … S’il te plait, Tyrell. » Elle roula les yeux devant son air suppliant. « Mais je vais déchirer ma robe avec un clou ou attraper le tétanos! Le seul moyen de me faire monter là-haut c’est par la force et tu sais très bien que je cris très fort alors tu n’oserais pas. » Il rit, exaspéré de voir à quel point sa petite amie ne plaisantait pas. Il hésita un peu, regardant la cabane, puis Phoebe. Comme s’il se demandait s’il serait capable de la traîner jusque là-haut. Il poussa un soupire. « Parfait. Tu gagnes. … » Il posa un genou au sol, dans l’herbe. « Phoebe Tyrell, fais de moi l’homme le plus heureux du monde en acceptant de devenir ma femme? » Elle resta muette. Complètement sous le choc, sans voix. Il ne pouvait être sérieux… « J’ai une bague, mais elle est là-haut, avec tout ce que je nous avais préparé. » Il riait légèrement, un mélange de la nervosité et de l’agacement de voir son plan parfait et romantique tomber à l’eau. Phoebe lâcha ses chaussures et se précipita vers l’échelle, commençant à la monter. Tout à coup complètement désintéressée de l’état de sa robe. « C’est un oui? » lança Ralph riant, en se relevant. « Je veux voir la bague avant, après je te dirai. » Il savait que c’était sa façon à elle de dire « oui je le veux ».

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a month ago, the Brown’s apartment

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Phoebe se regarda pour une énième fois dans le miroir. Elle grimaça légèrement alors qu’elle essayait de replacer un pli sur sa robe. La robe que préférait Ralph. Il ne le lui avait jamais clairement dit, mais elle le savait. La façon dont il l’observait attentivement de haut en bas lorsqu’elle la portait, la façon dont il ne pouvait garder ses mains bien loin de son dos, ses hanches, ses épaules. Lorsqu’elle portait cette robe, Phoebe se sentait comme si elle était la plus belle femme au monde. Si elle l’était aux yeux de son mari, c’était l’équivalant. Elle avait inconsciemment boudé cette robe depuis des mois, la repoussant au fond de sa penderie. Elle ne ressentait plus le goût de se mettre en valeur pour son mari. Peut-être parce qu’il ne semblait plus le remarquer. Peut-être parce qu’elle serait agacée de voir son regard posé attentivement sur elle. Mais pas ce soir. Non, Phoebe était décidée à ce que cette soirée en soit une belle. À ce que cette soirée marque la fin de cette sombre période pour leur couple et laisse place à la vraie essence de leur union. La lasagne était au four. Phoebe avait ravalé sa fierté suite à l’acharnement de Ralph de dire que la recette de sa mère était bien meilleure que la sienne et elle avait suivi à la lettre celle-ci, donnée fièrement par sa belle-mère. Quelques bougies allumées sur la table et les lumières tamisées. « Parfait » chuchota Phoebe. Parfait. Comment pourrait cette soirée se dérouler autrement? Elle versa du vin dans une des deux coupes et en but une gorgée. Il ne manquait plus que le principal intéressé, Ralph. Elle ne savait pas trop à quelle heure il devait rentrer. Peut-être avaient-ils eu une urgence alors qu’il s’apprêtait à terminer son quart. Peut-être avait-il décidé de retarder son retour à la maison en faisant un arrêt au bar avec des amis ou était-il chez Jodie. La brune leva les yeux et but une autre gorgée. Jodie… Phoebe n’était pas jalouse de Jodie. Elle savait que Ralph et elle entretenaient une relation platonique. Ce que Phoebe enviait c’était la façon dont la présence de Jodie faisait sourire son mari. Elle avait déjà eu cet effet là sur lui, elle aussi. Plus maintenant. Mais ce soir, elle l’aurait. Elle but une autre gorgée. Ironiquement, Ralph n’était pas encore là que Phoebe était déjà énervée. Elle n’avait même plus besoin de sa présence pour être en colère contre lui. Elle termina sa coupe de vin et se releva de la table à manger, enfilant les mitaines quand la porte claqua. Elle pouvait entendre la voix de Ralph, sans doute parlait-il au téléphone. Attiré par l’odeur familière, il apparut rapidement dans la pièce. « Euh, je dois te quitter, Jodie. On se voit demain. Oui, toi aussi. Bye. » Il rangea son iphone dans sa poche, distrait. Les yeux rivés sur sa tendre épouse. Ce même regard d’admiration et d’amour. Comme elle se le rappelait. Phoebe avança rapidement vers son mari, posant ses mains sur ses hanches avant de poser un baiser au coin de ses lèvres. « Surprise. » Presque timide de se montrer affectueuse envers son mari, elle allait s’éloigner de lui quand, ses bras s’entourèrent autour de ses épaules, l’entraînant plus près de lui dans un étreinte longue et significative. C’était comme s’ils étaient perdus à travers la brûme, comme inconscients de leurs propres gestes et paroles et que, pour de courts moments comme celui-là, ils redevenaient lucides et se retrouvaient enfin. « Ça tombe bien, je suis affamé! » Il posa un baiser sur sa chevelure. (…) « A me gâter comme ça, je pourrais presque croire que tu as quelque chose à te faire pardonner… » Ils étaient assis, ils s’étaient raconté leurs journées et avait fait honneur à la bouteille de vin. C’était un commentaire sans doute anodin, mais pas pour la susceptible Phoebe. Elle posa sa fourchette dans son assiette en avalant péniblement sa bouffée, levant les yeux vers Ralph. « Tu insinues quoi exactement? » Et, juste comme ça, la soirée qui se devait d’être parfaite venait de prendre une toute autre direction.