we can't be tamed (nilley)

BY SOMEONE FROM TUMBLR
› niels and silley
no, we are never, ever, ever, getting back together

Je crois sincèrement que si on m'avait prévenue que pour être l'Editrice que je voulais devenir il faudrait que j'en passe par ce job stupide et cruel d'assistante du diable, j'aurais sûrement décidé de devenir danseuse de Pole dance ou quelque chose dans ce goût là, histoire de ne pas avoir à courir après un job où finalement on doit d'abord courir chercher des cafés. Bref, tout ça pour dire que j'avais très souvent des envies de meurtre, je m'imaginais l'étrangler, lui arracher ses parfaits cheveux, lui faire avaler ses stupides cafés par les oreilles. Bref, lorsque ce démon était à proximité de moi, je devenais étrangement sadique, puis je réalisais que sans tout ça, je serais vraiment danseuse de Pole dance et je finissais par me dire que ce serait la pire chose qui puisse m'arriver, alors je la ferme, je la regarde de travers, elle me sourit avec son air sadique et prend son pied à me rejeter tous les manuscrits que je lui propose. Bitch. Ce jour-là je ne sais même pas ce qui m'a amené à faire la relation entre ce dragon féroce et mon ex, Niels, mais je fus prise d'une soudaine envie de le voir, peut-être parce qu'à chaque fois que nous étions ensemble, tout tournait au désastre ou surtout, à une guerre sans merci. C'est donc sans logique, aucune, mais avec beaucoup d''entrain, que je décidai de l'appeler, gardant un oeil sur la porte d'Hadès, alias Marley Holt. "Niels? C'est Silley. Je sais que je t'ai manqué alors fais pas ton frustré. Ouais c'est ça. Un café dans une heure? Non sois pas en retard. Sinon je te fais la peau. Tu devrais. Ouais c'est ça. A tout à l'heure oui." Ce qu'il pouvait m'exaspérer, toujours à faire son frustré de la vie, narcissique à souhait. Puis cela me vint d'un coup, elle était là la relation entre Lucifer et Niels, ils étaient les mêmes, sadiques, égocentriques et mesquins ! J'espérais qu'on disait vraiment faux et que je n'étais pas aussi terrible qu'eux, je préférerais mourir. Bref, c'est à la fin du calvaire que je me rendis au Marlon café, j'aperçus Niels dans la vitre, je m'arrêtai donc pour remettre un peu de rouge à lèvres, je savais combien il détestait les marques de rouge à lèvres. Sadisme pur. Toute souriante, je plantais un baiser sur sa joue puis m'assis en face de lui. "Salut toi." Il n'avait pas l'air très enjoué, ça commençait bien.

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we don't even have to try, it's always a good time

Je dois bien l’avouer, je me complais dans mon boulot. Je suis un des seuls promoteurs immobiliers de la ville donc mon business rapporte bien. Toutes les personnes cherchant un logement viennent vers moi et, bien qu’on soit en période de crise économique, les gens affluent malgré tout. Certes, ils ont de nouvelles exigences mais comme je suis bon dans mon boulot, je leur trouve des logements à bas prix qui sont malgré tout à leur convenance. Quand j’étais au lycée, je ne savais pas encore quel métier était fait pour moi, même quand j’étais à l’université d’ailleurs. Mais par certains moyens, j’ai trouvé ma voie et je ne regrette rien de ce que j’ai pu faire pour en arriver là. Peut-être le fait que je sois bon dans mon job fait que je suis encore plus orgueilleux qu’avant mais qui en a quelque chose à faire après tout ? Je suis comme je suis et c’est à prendre ou à laisser. La seule personne que je connaisse que ça exaspère, c’est Silley. Mais ça encore, ça m’amuse plus qu’autre chose puisque j’adore la faire enrager. Je m’amuse souvent à exagérer ma façon d’être juste pour l’entendre gueuler. Elle et moi, ça date du lycée, on était le couple populaire. Seulement, quand il a fallu aller faire des études supérieures, on a rompu et on s’est complètement perdu de vue, jusqu’à ce que je revienne ici. Depuis, on se voit régulièrement pour se lancer des piques et se faire enrager. C’est notre relation à présent. "Niels? C'est Silley. Je sais que je t'ai manqué alors fais pas ton frustré. Ouais c'est ça. Un café dans une heure? Non sois pas en retard. Sinon je te fais la peau. Tu devrais. Ouais c'est ça. A tout à l'heure oui." Voilà ce qu’elle me disait par téléphone. J’ai pas pu m’empêcher de répondre, va savoir pourquoi. Une heure après, j’étais donc dans ce café de Cloverdale Street en train de l’attendre. Et oui, c’était elle qui était en retard et je n’allais pas me gêner à lui faire remarquer. Un visage pas forcément enjoué, je la regardais s’approcher de moi. Elle me fit un baiser sur la joue et s’installait en face de moi. "Salut toi." "T’es en retard." Hop, au tac-o-tac. Comme toujours avec moi, je n’aime pas aller par quatre chemins après tout. Je la regardais d’ailleurs fixement, remarquant que son rouge à lèvres était alors très coloré. Je prenais mon portable en guise de glace pour regarder ma joue et vis une trace rouge assez nette dessus. "Et merde ! T'en as pas assez de me faire le coup à chaque fois ?" Je prenais donc la serviette en face de moi pour essuyer cette putain de marque de rouge à lèvres. Elle l’avait fait exprès, la saloperie.

Citation :

Une serveuse renversera malencontreusement un café brûlant sur Niels.

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Niels et moi ça avait toujours été à la fois compliqué et si simple. Compliqué à expliquer et à comprendre mais très simple pour nous. Nous étions deux égoïstes juste intéressés par la popularité de l'autre afin de se rendre beaucoup plus populaires l'un l'autre, c'était sans cesse une question de pouvoir, de qui serait le plus narcissique des deux. Les autres nous voyaient comme le petit couple parfait des séries, qui se planque pour se dire des mots d'amour et qui parlent de passer leurs vies ensemble. Mais pour nous, c'était beaucoup plus simple que cela. Il avait les clés de chez moi, j'avais les clés de chez lui, simplement pour ne pas réveiller nos familles respectives lorsque nous partions où rentrions dans la maison de l'autre. Les mots d'amour ? Nous ne connaissions absolument pas. Et les promesses ou les paroles toutes faites, jamais nous n'y avons ne serait-ce que pensé, du moins, ça ne m'a jamais préoccupée avec lui, ni avec personne d'ailleurs. C'est beaucoup plus simple de n'avoir jamais accordé d'importance à personne sauf à soi-même plutôt que de faire attention à tout le monde et se torturer pour rien. D'autres diront que nous grandissons de nos blessures, je dirais plutôt que l'on grandit de nos forces. Et ma force, c'est moi-même, je ne l'ai jamais nié. Bref, aujourd'hui j'allais le faire enrager, il allait faire de même, nous repartirions fâchés mais pleinement satisfaits de notre bêtise mutuelle. A peine assise qu'il m'agressa, pour mon retard. "Tu diras ça à Satan !" Parce qu'au fond, c'était pas vraiment ma faute ce retard. Il remarqua alors sa trace de rouge à lèvres que je trouvais tout à fait charmante sur lui, mais apparemment on a pas les mêmes goûts. "Moi je trouve que ça te va tellement bien ! Pas aussi bien qu'à moi bien sûr !" Je pinçai les lèvres d'un air un peu pimbêche. J'appelais la serveuse d'un claquement de doigt peu distingué et aimable mais avec le monde, elle ne m'aurait pas vue autrement de toute manière. Elle arriva avec son plateau et fit littéralement tomber son plateau à terre en renversant un café qui paraissait brûlant sur Niels. Je ne pus m'empêcher de pouffer de rire, apparemment ça n'était pas sa journée. "Elle aura un pourboire juste pour ça !" je plaisantais mais quelque chose me disait qu'il n'allait pas le prendre comme ça, c'était pourtant très drôle.

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On peut dire que Silley et moi on avait un passé. Certes, il était différent que celui en tête des autres lycéens de notre époque, mais il était bien présent. Je n’étais pas le genre romantique à souhait qui ne cessait de lui dire qu’elle me manquait tellement je l’aimais. A vrai dire, je ne lui ai jamais dit les mots « je t’aime », ça veut tout dire. Et puis, elle n’était pas de cet acabit non plus donc ça m’arrangeait bien. C’est sûrement pour cette raison que notre couple a duré jusqu’à la remise des diplômes. Il y avait même cette compétition que personne d’autre que nous pouvait voir entre nous. Je voulais être populaire, elle voulait être populaire. Oui, on l’était mais il y avait, en plus, cette volonté d’être plus populaire que l’autre. En gros, notre relation se décrit plutôt simplement au final. On était deux personnes qui se servaient de l’autre pour la popularité. Après, il y avait le côté physique de la relation mais elle n’est pas si compliquée que ça non plus. Surtout que ça a été simple de couper les ponts quand on est parti respectivement dans nos universités. Et quand on s’est revus plus récemment, c’était simple également. Bien que la relation ait changé, ça reste simple. On ne se prend jamais vraiment la tête à donner une étiquette sur ce qui nous lie. Maintenant ? C’est à celui qui fera le plus enrager l’autre. Bonne idée ou non ? Aucune idée, on vit seulement au jour le jour. Comme je pouvais m’y attendre, elle était en retard à notre rendez-vous, qu’elle avait donné. "Tu diras ça à Satan !" "Je croyais que c’était toi Satan. Désolé, mais non. Tu es en retard, c’est de ta faute." J’avais horreur des gens en retard et elle le savait. L’excuse du patron, ça ne marche pas vraiment, même si c’était fort probable vu le nombre de fois qu’elle venait me voir énervée à cause de sa patronne. "Moi je trouve que ça te va tellement bien ! Pas aussi bien qu'à moi bien sûr !" Le rouge à lèvres sur la joue, je n’aime vraiment pas ça non plus. Elle fait TOUT pour m’exaspérer aujourd’hui, et ce à la chaine ! "Va te faire foutre." Simple rapide et expéditif. Et surtout, ça exprime le fond de ma pensée. Au même moment, une serveuse arriva à notre table avec un plateau dans la main. Sans vraiment comprendre pourquoi, je me retrouvais avec du café brûlant sur mon pantalon, m’étant relevé instinctivement sous le choc. "NON MAIS TU PEUX PAS FAIRE ATTENTION EMPOTÉE !" Je m’étais énervé contre la serveuse qui n’était vraiment pas douée dans son genre. "Elle aura un pourboire juste pour ça !" "Ma journée avait bien commencé, jusqu’à maintenant. Merci Silley. La prochaine fois que t’as une mauvaise journée, évite de m’appeler, ça me rendra service." J’étais en colère et je m’en prenais à elle, pour des raisons que j’ignorais. Elle était là donc elle se prenait tout. En plus, avec ses réflexions, elle en rajoute une couche donc j’explose forcément sur elle. Toujours debout, frottant contre le café sur mon pantalon, je décide de m’en aller, ne décolérant pas.