MAGDALEN - Accepte le fait que certains jours tu es l'insecte, et que d'autres tu seras le pare-brise.

BY MALESEJOW FROM TUMBLR
› magdalen elizabella, hopkins

› he about to lose me

Tu es amoureux en ce moment ? C'est une bonne question, je ne sais pas réellement ce qu'être amoureuse veut dire puisque aucun garçon ne sait jamais vraiment intéresser à moi par ce que je n'étais pas un modèle de beauté. Il faut avouer que mes kilos en trop faisaient qu'aucun deux ne voulait être vus en compagnie de celle qui était la risée de l'école. Cela a été une période difficile, par ce que cela ne m'empêchait pas d'avoir des coups de cœur, surtout pour les garçons qui se prenaient prenait à moi très souvent. Une sorte de syndrome de Stockholm sans kidnapping, ce qui était complètement idiot. Mais je ne pense pas avoir déjà été amoureuse un jour, en tout cas pas d'un amour aussi fort qu'il est tout simplement inoubliable. Le seul sentiment semblable à celui-là, c'est ce que je ressens pour mes parents, pour ma famille et pour ceux que je porte dans mon cœur. Y a quoi dans ton sac à main/tes poches ? Il y a toujours mon téléphone, ça je l'ai toujours sur moi en cas de problème ou tout simplement pour être toujours joignable, c'est un peu mon grigri, sans lui je suis complètement perdu. J'ai aussi un stick pour les lèvres, c'est quelque chose d'instinctif pour moi de m'en passer un peu quand je suis nerveuse ou tout simplement pour m'occuper les mains. Un paquet de mouchoirs en papier, c'est toujours utile, mon portefeuille ainsi que les papiers importants en cas d'accident ou quoi que ce soit. Rien d'autre ne me viens à l'esprit, c'est l'essentiel que j'ai toujours dans mon sac. Que représente le mariage pour toi ? Le mariage, c'est synonyme de bonheur à mes yeux, tout du moins quand je regarde mes parents qui sont mariés depuis près de trente-cinq ans maintenant. Le couple idéal à mes yeux puisqu'ils ont toujours surmonté les épreuves de la vie ensemble. C'est mon modèle. Toutefois le mariage est une institution désuète à mes yeux, je veux dire que si même si l'amour est vraiment présent, on n'est pas obligé à passer par-là tout simplement pour continuer à vivre notre histoire. Je ne me vois pas me marier, ce n'est pas pour moi, peut-être car j'ai tout simplement de souffrir et de devoir passer par des tas d'étapes avant de retrouver ma liberté. Le concubinage, voilà ce qui est vrai pour moi, mais qui sais si je ne changerais pas d'avis dans une dizaine d'années si je rencontre l'homme de ma vie. Personne ne peut le dire. Comment imagines tu l'homme ou la femme de ta vie ? L'homme de ma vie, je n'y ai jamais vraiment réfléchi en fait. Je dois avouer que j'ai souvent cru que je finirais ma vie seule, avec une dizaine de chats dans un petit appartement à ressasser les regrets de ma pauvre existence. Mais je pense que je voudrais simplement quelqu'un de fidèle, qui m'accepterait avec mon passé et ce qu'il a provoqué en moi et qui m'aimerait tout simplement. Physiquement, je m'en fiche un peu, j'ai conscience moi-même de ne pas être la plus belle fille du monde, donc j'accorde que peu d'importance à ça. En gros, il faut qu'il soit lui-même, qu'il ne me mente pas, quelqu'un de sincère. J'aime : L'odeur de l'air après une averse, les séries télé, la glace à la framboise, les enfants, ses parents, l'indépendance. J'aime pas : La méchanceté, ses années lycée, sa facilité à craquer, se cogner, les mensonges, l'intolérance. Comment trouves-tu Austen Valley ? C'est ma ville, j'ai toujours vécu ici et franchement, malgré ce que j'ai pu vivre dans ce lieu, je ne me vois pas vivre autre part. Bien entendu, il y a aura peut-être un jour où je devrais partir, mais pas maintenant et j'espère que ça n'arrivera pas dans l'immédiat car je suis bien ici. Il y a des mauvais côtés, je ne le cache pas, comme les commères, mais ça je pense que c'est un peu partout pareil. Comme les gens qui n'arrêtent pas de vous juger par rapport à vos moindres faits et gestes, qui s'occupent de votre vie sans qu'on leur demande. Mais pour rien au monde je ne partirais, je suis trop bien dans mon petit cocon.

› seal it with a kiss

› over to you now

Devant sa glace, Magdalen ne pouvait s'empêcher de penser à la journée de cauchemar qui l'attendait, elle en avait même mal au ventre d'appréhension. Ça allait être un véritable calvaire, comme à chaque fois. Mais voilà, il fallait qu'elle le cache afin que ses parents n'en prennent pas conscience et fassent en sorte que leur fille n'ai plus à subir les quolibets de ses camarades dès qu'ils avaient envie de s'amuser. Ce serait pire s'ils étaient au courant. Tout en soupirant, elle attrapa son sac avant de descendre l'escalier comme-ci elle prenait la direction de l’échafaud et qu'on allait lui couper la tête. L'odeur du bacon embaumait l'air de la cuisine et son estomac se serra douloureusement, malgré tout elle allait se forcer à manger par ce que c'était la seule manière de faire un tant soit peu passer son mal être. Sa mère était derrière les fourneaux, ses cheveux d'un brun clair retenu par une pince. C'était une femme magnifique malgré son âge, elle avait garder la grâce et l'étincelle de beauté qu'elle avait tant vu sur les photos de sa jeunesse. Elle ne tenait rien d'elle, tout simplement car elle n'était pas sa fille biologiquement parlant et jamais elle n'avait entendu un quelconque compliment sur son physique. Pourtant Magdalen avait depuis longtemps dépasser le stade de questionnement qui avait suivi l'annonce de son adoption, c'était ses parents, point. Se laissant tomber sur une chaise, elle attrapa une tartine et le pot de confiture sans même dire bonjour. « Ma chérie, tu as bien dormi ? » Relevant les yeux, voir le sourire de sa mère en fit naître un petit sur ses lèvres et elle acquiesça doucement pour répondre à sa question. Elle savait très bien que cette dernière l'écouterait sans problèmes si elle trouvait le courage de lui avouer ce qu'elle vivait chaque jour au lycée, mais elle ne le ferait jamais. C'est tranquillement qu'elle mangea, occultant la voix dans sa tête qui n'arrêtait pas de lui dire que ce qu'elle avalait était mauvais pour sa ligne. Depuis près de trois ans, elle avait pris près de vingt-cinq kilos et elle avait bien vu le questionnement dans le regard de ses parents, la peur qui y perçait. Mais comment leur avouer que c'était tout simplement pour compenser ? Ils n'avaient rien dit, elle avait donc continué, se gavant dès le matin et encore plus en rentrant le soir après les cours. « Bon j'y vais, tu embrasseras papa pour moi. Bisous. » Elle déposa un baiser sur la joue de sa mère avant de prendre ses affaires et quitter la maison afin d'attraper le bus et ne pas être encore une fois en retard. Il fallait dire qu'à chaque fois qu'elle le loupait, il lui fallait faire près de sept kilomètres à pied et elle n'avait jamais l'envie de rentrer chez elle pour que l'un de ses parents l'accompagne. C'était impossible, sinon ils comprendraient tout de suite ce qu'elle subissait chaque jour que Dieu faisait. La chance était de son côté et elle grimpa dans l'engin jaune sans se soucier des chuchotis qui régnaient autour d'elle, c'était une habitude et elle se voulait immuniser contre tout cela. Le trajet fut comme tous les autres, éprouvant, comme le fut sa matinée jusqu'au moment du repas. Comme à chaque fois, elle s'installa dans un coin, toute seule en attendant que ses amis arrivent. Par ce qu'elle n'était pas totalement seule pour supporter ce cauchemar, des gens étaient près d'elle, mais c'était aussi dur de les voir, eux, essuyer les critiques. Elle allait entamer son entrée quand elle vit le proviseur entrer dans la cafétéria et s'approcher de sa table. « Magdalen, tu veux bien me suivre ? » Étonnée, elle repoussa son plateau tout en essayant d'occulter le fait que tout le monde avait les yeux rivés sur elle et l'impression que la sortie était à des kilomètres s'insinua doucement. Ce n'est qu'une fois la porte refermer qu'elle remarqua son père au bout du couloir, un air complètement déboussolé sur le visage. Son cœur manqua plusieurs battements, après tout il ne venait jamais ici à part pour les réunions parents/professeurs, quand il apprenait la date par un quelconque parent du quartier. Ce n'était pas normal et cette impression se confirma un peu plus en elle quand elle sentit la main du proviseur sur son épaule, réconfortante. « Qu'est-ce qui se passe ? » Son père s'était approché et elle crut que sa question était passée inaperçue tellement sa voix avait été faible, mais non puisqu'il l'attira dans ses bras protecteurs. Elle senti une larme couler sur sa joue, mais ce n'était pas la sienne et en relevant les yeux, elle comprit que quelque chose de vraiment grave était arrivé. « Ma chérie... Maman a eu un accident de voiture, elle est à l'hôpital. » Ses yeux s'élargirent sous le choc de la nouvelle et elle secoua négativement la tête comme-ci cela pourrait tout changer, ça ne pouvait tout bonnement ne pas être vrai. Ce matin elle était encore dans la cuisine, son magnifique sourire sur le visage, elle ne pouvait pas être allongée dans un lit en ce moment même. « Elle... Ce... Ce n'est pas grave, hein ? » En voyant le visage de son père changer de couleur, Magdalen perdit le contrôle de son corps et se retrouva sur le sol avec pour dernier souvenir la voix du principal couvert par la sonnerie qui retentissait annonçant la fin des cours.

C'était enfin la dernière ligne droite avant la fin du lycée, tout le monde révisait tranquillement ses cours en vue des examens qui avaient lieu dans peu de temps, Magdalen la première, appréciant avec délice que son calvaire allait enfin prendre fin. Les choses avaient été encore pire après l'accident de sa mère, il y avait maintenant un peu plus de deux ans, certaines personnes n'ayant aucun respect. Elle avait fait comme-ci rien ne l'atteignait, s'enfonçant encore plus dans l'excès et le réconfort que la nourriture lui apportait. Rien que le fait de se voir dans un miroir la rendait malade, donc elle faisait tout son possible pour ne pas croiser son reflet. Tout en relisant ses cours d'histoire, elle entendait la voix nasillarde de la capitaine des cheerios installée à la table derrière elle avec sa bande d'amis. Ils n'avaient aucun respect pour ceux qui essayaient un tant soit peu de travailler, chacun d'eux ayant papa ou maman derrière eux afin de leur ouvrir les portes d'une grande université sans qu'ils n'est à lever le petit doigt. Même si ses parents avaient les moyens, elle voulait ne réussir que par elle-même. Les commentaires allaient bon train, que ce soit sur elle ou bien sur les autres élèves qui ne faisaient pas partie de la bande des populaires. « Regarde moi cette calculatrice humaine, elle ne connaît pas les lotions ou quoi ? C'est vraiment horrible, elle ne devrait pas avoir le droit de sortir ainsi,je te parie qu'elle fait même peur à ses propres parents. » Essayant toujours de se concentrer, Magdalen fit en sorte d'occulter la voix horripilante, mais cela était plus facile à dire qu'à faire et sans le vouloir un soupir plus qu'audible passa ses lèvres. « Qu'est-ce que tu as Boulette, on te dérange dans tes petites révisions ? Mais cherche pas à te casser la tête, personne ne voudra de toi quel que soit le métier que veux faire... Sauf peut-être si tu n'est pas en contact avec les gens, parce que sinon tu risquerais de les faire fuir. » Des rires presque silencieux résonnèrent jusqu'à ses oreilles, mais elle ne bougea pas d'un pouce, ce qui n'était pas obligatoirement la meilleure des choses à faire. Quand elle restait stoïque, ils s'énervaient un peu plus et cherchaient à l'atteindre par un autre moyen. « Laisse tomber, je te parie qu'elle a de la graisse dans les oreilles, elle n'entend plus ce qu'on lui dit. » C'était sa voir à lui, Landon, l'un des plus beaux garçons du lycée de son point de vue et pour qui elle avait le béguin depuis un très long moment. Mais comme tous les autres, il l'avait pris en dédain alors qu'elle ne lui avait jamais rien de mal, il suivait le troupeau comme un gentil petit chien. Son cœur manqua plusieurs battements, mais elle ne fit pas un seul mouvement ce qui ne manqua pas de l'agacer puisqu'il reprit la parole presque aussitôt. « Sa mère avait tellement honte qu'elle a voulu se foutre en l'air en fonçant dans un mur, après tout avec un boulet pareil comme fille, c'est compréhensible. » Cette fois-ci s'en fut trop et Magdalen ramassa ses affaires qu'elle mit dans son sac avant de repousser sa chaise, il ne fallait pas que ses idiots voient les larmes qui étaient en train de couler sur ses joues. L'horreur des mots du jeune homme avait été pire que tout le reste, s'en prendre à sa mère était la chose qui fonctionnait le mieux et ils le savaient tous. Elle n'avait pas encore quitté la pièce que les rires parvinrent à ses oreilles. « Cette fille est vraiment minable, mon Dieu, elle ferait mieux de disparaître de la surface de la terre. »

Magdalen en avait plein les bras, littéralement, c'est avec une agilité qu'elle ne pensait pas avoir qu'elle tenait une pile impressionnante de livres qu'elle avait empruntés afin de travailler sur un devoir important. Depuis qu'elle s'était remise bien remise de son opération et qu'elle avait perdu beaucoup de poids, elle avait repris une vie normale ce qui commençait par les études et sa passion, les langues. Au lycée, elle avait toujours été très littéraire mais ne voulait pas se cantonner au poste de simple professeur, c'est la traduction qui l'avait attiré et elle était maintenant étudiante en langues étrangères. Un bonheur. Enfin quand elle ne devait pas se trimbaler dans jusque chez elle charger comme un bœuf par ce que sa voiture était chez le garagiste ce jour-là. Puis la chance n'était pas vraiment de son côté puisqu'il y avait un monde fou dans les rues, la bousculant sans même faire attention. Alors au bout d'un quart d'heure de ce traitement, elle prit la décision de s'arrêter dans un café afin de boire un verre avant de reprendre son chemin tranquillement. Après tout, personne ne lui courait après, elle avait tout son temps. La serveuse déposa sa commande devant elle après seulement cinq minutes d'attente, au moins, là, elle n'avait pas à poireauter. Tout en sirotant son thé glacé à la framboise, elle pensa à la petite fête qui allait bientôt avoir lieu pour fêter les trente-cinq ans de mariage de ses parents et surtout de la tenue qu'elle allait bien pouvoir porter. De ce côté-là, elle pouvait faire confiance à sa cousine Cassandre pour lui donner un coup de main pour trouver le vêtement parfait, elle n'était pas styliste pour rien après tout. Notant de l'appeler le plus rapidement possible avant de reprendre une gorgée de son verre. Une fois finie, elle se leva pour reprendre ses livres mais fit bousculer une nouvelle fois et elle se redressa pour faire face à celui qui avait fait ça. Parce que c'était un homme, un qu'elle n'avait pas vu depuis plusieurs années mais qui n'avait jamais vraiment quitté son esprit, celui qui lui avait fait énormément de mal pendant ses années lycée. C'était un choc, mais elle cacha du mieux possible son trouble surtout qu'il n'avait pas l'air de la reconnaître. « Désolé, je ne regardais pas où j'allais. » Il n'avait pas changé et son sourire était toujours aussi tentant. « Ce n'est pas grave, mais la prochaine fois faite au moins attention. Personne n'a été blessé, c'est le principal. » Elle se pencha pour reprendre ses livres, sentant toujours son regard couler sur son corps et c'est assez gênée, qu'elle se retourna vers lui. « Bonne journée à vous. » Magdalen reprit son chemin comme-ci de rien n'était, mais elle n'avait même pas eu le temps d'arriver au bout du trottoir qu'il arriva à ses côtés afin, toujours aussi souriant. Elle ne dit pas un mot, complètement perdu avant de le voir passer une main dans ses cheveux. « Je pourrais te donner un coup de main pour tes livres, ça n'a pas l'air très léger. » Il était en train de tenter une approche où elle se trompait, c'était vraiment le monde à l'envers et elle secoua négativement la tête avant de prendre la parole. « Non ça ira, je ne suis plus très loin de chez moi. Mais merci quand même de votre proposition. » Traversant le passage clouté, elle croyait au fond d'elle qu'il lâcherait prise, mais non et elle sentit sa présence à ses côtés jusqu'à ce qu'elle arrive en bas de son immeuble. Se retournant rapidement, elle le bouscula une nouvelle fois et cette fois les ouvrages tombèrent sur le sol. Soupirant, elle se baissa pour les ramasser et il se mit à la même hauteur qu'elle. « Encore une fois désolé... On ne se serait pas déjà rencontré avant aujourd'hui ? » Rentrant dans son jeu, elle lui reprit les livres des mains avant d'ouvrir la porte pour entrer en partie dans le hall d'entrée. Un sourire sur les lèvres, elle s'adossa au chambranle avant de le regarder droit dans les yeux. « Oh que oui, mais c'est normal que tu ne me reconnaisses pas, j'ai quelque peu changé depuis le lycée... Fait attention en rentrant chez toi à ne pas faire encore une boulette. » Elle avait bien insisté sur le mot et elle vit tout de suite son regard changer complètement et l'observer attentivement. Il venait de comprendre. « Passe une bonne journée, Landon. »

Merci beaucoup de ton accueil.

Merci beaucoup, je suis contente de voir qu'elle plait.

Merci beaucoup de votre accueil, pour le lien je ne dit pas non, par ce que je n'ai pas eu de chance avec les PV qui me plaisaient. Donc si tu veux bien un lien avec Magdalen, je ne dit pas non.

Merci pour l'accueil, je ne vais pas hésiter pour le lien, je vais t'envoyer un MP de suite.

Merci beaucoup à tous pour votre accueil.

Merci, c'est vrai qu'elle est belle et trop peu vu à mon goût. Je te réserve un lien sans problème.

Holland est sublime sur ton vava .

Merci beaucoup pour ton accueil.